Les appels du gouvernement au respect du prix des biens de consommation de et ses nombreux efforts en vue d’améliorer le bien être des populations semblent vains. En effet, le prix du gaz domestique ou encore gaz butane n’est toujours pas respecté par les revendeurs comme indiqué par le gouvernement. Pour rappel, le prix de la bouteille B6, communément appelée faitou est fixé à 2000f et la bouteille B12 à 5 200f. Dans certains points de vente, c’est tout autre. A Yopougon, secteur institut des aveugles, la première citée se vend à 2 300f voire 2 500f, pendant que la B12 est à 5 800f. Partout à Abidjan c’est le même constat hormis dans les stations services. Et quand le lieu d’habitation est distant de la station, il va de soi que les ménages se rabattent sur les points de vente de quartier. Pourquoi cette attitude des revendeurs perdure malgré la grogne des consommateurs ? Les agents contrôleurs du ministère en charge du commerce seraient-ils complices ? Ou l’Etat n’aurait-il pas les moyens de sa politique de contrôle des prix ? En tout cas, ces interogations sont envisageables quand on sait que les prix ne sont pas respectés sur le terrain et cela n’inquiète personne. Chaque fois que des ajustements sont faits sur le prix de ces produits, c’est là qu’on voit des intervenants à la télévision faire croire à la population que des mesures sont prises pour le respect de ces prix. Mieux des commerçants véreux verront leur dépôt fermé. Et pourtant rien de tout cela. Ou bien ces contrôles se font chaque fois, juste après l’annonce d’un nouveau prix et un mois après c’est le laisser-aller ? Les ivoiriens méritent-ils cela ? Nous pensons que non. Les consommateurs ont plutôt besoin d’être protegés. Quelle est l’importance des numéros verts mis à la disposition des consommateurs, quand on sait que même interpellés, ces agents contrôleurs n’arrivent jamais dans ces points de ventes indiqués ? Décidement, que le gouvernement revoie sa politique de contrôle des prix ou veille au grain sur le comportement des agents commis au contrôle. Car il y a beaucoup de choses qui se passent dans ce secteur.
Lazare Kouadio
Lazare Kouadio