Un Atelier de validation du programme de libération des domaines publics et privés s’est ouvert, hier, à l’auditorium du ministère des Affaires Etrangères au Plateau.
Il a un objectif clair : Mettre en place un Plan opérationnel déterminant le mode opératoire, un chronogramme et l’évaluation des moyens nécessaires. Ce, en vue de ‘’déloger’’ des hommes en armes ayant - par leur usage abusif - occupé des écoles, des centres de santé, des bureaux, des usines, des hôtels, des résidences publiques ou privées, des plantations, etc. Avant l’entame des travaux, le représentant du Premier ministre, Hamed Bakayoko a indiqué que la libération des sites est inhérente à la sécurité et à la réconciliation nationale. « Le président de la République, Alassane Ouattara qui a fait de la sécurité et de la réconciliation des Ivoiriens une des priorités de son gouvernement, ne peut réaliser ce challenge si des Ivoiriens ne peuvent encore intégrer leurs lieux d’habitation ou de travail », a indiqué le ministre d’Etat, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Selon le représentant de Daniel Kablan Duncan, le Droit de propriété qui est un Droit protégé par les lois doit être appliqué pour conforter l’Etat de Droit. « La libération des sites publics ou privés, qui consiste en une opération de rétrocession aux propriétaires de ceux-ci, rentre dans l’objectif de normalisation totale voulu par le président de la République », a-t-il ajouté. A l’en croire, la libération de certains locaux appartenant à des entreprises permettra, à nouveau, le fonctionnement de celle-ci, d’où la relance économique et la résolution partielle du chômage des jeunes. Pour sa part, le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a appelé les Ivoiriens au ‘’civisme’’. Pour boucler l’opération, il a proposé une période pilote centrée sur la ville d’Abidjan, sa banlieue avant d’atteindre l’étendue du territoire national. « Cette période pilote se décompose en une phase de sensibilisation et de communication de trois mois afin de permettre aux uns et aux autres de s’y préparer et s’exécuter en toute tranquillité ; puis une phase de libération de six mois », a souligné Paul Koffi Koffi. Qui confie qu’au cours de cette phase de sensibilisation, les populations pourraient se présenter devant un Bureau central, Coordination de l’opération en vue de déposer leurs ‘’requêtes argumentées’’ pour les victimes ou propriétaires. Il a demandé le ‘’pointage’’ par l’état-major des FRCI, des militaires occupant des sites en vue de leur transfert en caserne. S’agissant des ex-combattants, il a également proposé le ‘’pointage’’ de ceux-ci par l’ADDR. « Pour tous les autres, nous les prions de rétrocéder sans délai ces sites. Après la phase de sensibilisation de trois mois, une date de libération sera communiquée et un délai fixé à partir duquel des sanctions seront prises contre les contrevenants », a prévenu Paul Koffi Koffi.
FOFANA Baba Idriss
Il a un objectif clair : Mettre en place un Plan opérationnel déterminant le mode opératoire, un chronogramme et l’évaluation des moyens nécessaires. Ce, en vue de ‘’déloger’’ des hommes en armes ayant - par leur usage abusif - occupé des écoles, des centres de santé, des bureaux, des usines, des hôtels, des résidences publiques ou privées, des plantations, etc. Avant l’entame des travaux, le représentant du Premier ministre, Hamed Bakayoko a indiqué que la libération des sites est inhérente à la sécurité et à la réconciliation nationale. « Le président de la République, Alassane Ouattara qui a fait de la sécurité et de la réconciliation des Ivoiriens une des priorités de son gouvernement, ne peut réaliser ce challenge si des Ivoiriens ne peuvent encore intégrer leurs lieux d’habitation ou de travail », a indiqué le ministre d’Etat, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité. Selon le représentant de Daniel Kablan Duncan, le Droit de propriété qui est un Droit protégé par les lois doit être appliqué pour conforter l’Etat de Droit. « La libération des sites publics ou privés, qui consiste en une opération de rétrocession aux propriétaires de ceux-ci, rentre dans l’objectif de normalisation totale voulu par le président de la République », a-t-il ajouté. A l’en croire, la libération de certains locaux appartenant à des entreprises permettra, à nouveau, le fonctionnement de celle-ci, d’où la relance économique et la résolution partielle du chômage des jeunes. Pour sa part, le ministre auprès du président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a appelé les Ivoiriens au ‘’civisme’’. Pour boucler l’opération, il a proposé une période pilote centrée sur la ville d’Abidjan, sa banlieue avant d’atteindre l’étendue du territoire national. « Cette période pilote se décompose en une phase de sensibilisation et de communication de trois mois afin de permettre aux uns et aux autres de s’y préparer et s’exécuter en toute tranquillité ; puis une phase de libération de six mois », a souligné Paul Koffi Koffi. Qui confie qu’au cours de cette phase de sensibilisation, les populations pourraient se présenter devant un Bureau central, Coordination de l’opération en vue de déposer leurs ‘’requêtes argumentées’’ pour les victimes ou propriétaires. Il a demandé le ‘’pointage’’ par l’état-major des FRCI, des militaires occupant des sites en vue de leur transfert en caserne. S’agissant des ex-combattants, il a également proposé le ‘’pointage’’ de ceux-ci par l’ADDR. « Pour tous les autres, nous les prions de rétrocéder sans délai ces sites. Après la phase de sensibilisation de trois mois, une date de libération sera communiquée et un délai fixé à partir duquel des sanctions seront prises contre les contrevenants », a prévenu Paul Koffi Koffi.
FOFANA Baba Idriss