Man - Les ex-combattants démobilisés de Man, qui avaient entamé une manifestation lundi matin pour réclamer leur réinsertion, ont mis fin à ce mouvement d’humeur dans l’après midi, et avaient commencé à lever les barrages qu’ils avaient érigé à divers points de la ville, dont ils avaient bloqué l’entrée sud, a constaté l’AIP sur place.
Les ex-combattants ont arrêté leur manifestation, suite à une négociation menée auprès d’eux par le commandant de la Brigade de sécurisation de l’Ouest, Losseni Fofanan dit "Commandant Loss". Ce dernier n’a pas fait de déclaration à la presse.
En plus du rond-point de la préfecture qu’ils ont assiégé au départ, les ex-combattants, en tenues civiles, et munis pour la plupart de gourdins, ont ensuite occupé la voie principale au niveau du quartier Doyagouiné, du carrefour de l’escadron de la gendarmerie à l’espace "rue princesse", ainsi que le corridor sud situé dans le village de Ziélé.
Ces ex-combattants démobilisés, en colère, manifestaient bruyamment depuis la matinée de lundi. Une rencontre s’est tenue entre leurs représentants et les autorités préfectorales et sécuritaires locales, ainsi que le représentant local de l’Autorité pour la démobilisation, le désarmement et la réinsertion (ADDR), à la salle de réunion de la préfecture de la ville.
Suite à cette réunion, le porte-parole des manifestants n’était pas parvenu à convaincre ses camarades à mettre fin à leur manifestation.
Cette manifestation intervient quelque deux mois après une autre similaire en avril à Bouaké, où des ex-soldats démobilisés avaient paralysé l’entrée sud de la deuxième ville ivoirienne pour les mêmes motifs.
La Côte d’Ivoire qui se remet peu à peu d’une décennie de crise militaro-politique (2002-2011), compte plus de 64 000 ex-combattants, toutes tendances confondues, en attente de leur réinsertion.
Face à cette situation, le gouvernement ivoirien a créé l’ADDR en août 2012, qui procède progressivement à la réinsertion de ces jeunes à risque.
(AIP)
gso/kkp/tm
Les ex-combattants ont arrêté leur manifestation, suite à une négociation menée auprès d’eux par le commandant de la Brigade de sécurisation de l’Ouest, Losseni Fofanan dit "Commandant Loss". Ce dernier n’a pas fait de déclaration à la presse.
En plus du rond-point de la préfecture qu’ils ont assiégé au départ, les ex-combattants, en tenues civiles, et munis pour la plupart de gourdins, ont ensuite occupé la voie principale au niveau du quartier Doyagouiné, du carrefour de l’escadron de la gendarmerie à l’espace "rue princesse", ainsi que le corridor sud situé dans le village de Ziélé.
Ces ex-combattants démobilisés, en colère, manifestaient bruyamment depuis la matinée de lundi. Une rencontre s’est tenue entre leurs représentants et les autorités préfectorales et sécuritaires locales, ainsi que le représentant local de l’Autorité pour la démobilisation, le désarmement et la réinsertion (ADDR), à la salle de réunion de la préfecture de la ville.
Suite à cette réunion, le porte-parole des manifestants n’était pas parvenu à convaincre ses camarades à mettre fin à leur manifestation.
Cette manifestation intervient quelque deux mois après une autre similaire en avril à Bouaké, où des ex-soldats démobilisés avaient paralysé l’entrée sud de la deuxième ville ivoirienne pour les mêmes motifs.
La Côte d’Ivoire qui se remet peu à peu d’une décennie de crise militaro-politique (2002-2011), compte plus de 64 000 ex-combattants, toutes tendances confondues, en attente de leur réinsertion.
Face à cette situation, le gouvernement ivoirien a créé l’ADDR en août 2012, qui procède progressivement à la réinsertion de ces jeunes à risque.
(AIP)
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