Man- Quelque trois cent ex-combattants démobilisés, en colère, manifestent bruyamment depuis la matinée de ce lundi à Man, pour réclamer leur réinsertion socioprofessionelle, a constaté l’AIP sur place dans cette localité de l’ouest ivoirien.
"On a faim", "il y a longtemps qu’on attend notre réinsertion", scandaient notamment les manifestants qui se présentent comme étant des anciens soldats de l’ex rébellion des Forces nouvelles, et qui, armés de gourdin pour la plupart, se sont regroupés au rond point de la préfecture de Man, un carrefour stratégique situé dans le centre-ville.
Une rencontre entre leurs représentants et les autorités préfectorales et sécuritaires locales, ainsi que le représentant local de l’Autorité pour la démobilisation, le désarmement et la réinsertion (ADDR), est en cours dans la salle de réunion de la préfecture de la ville.
Cette manifestation intervient quelque deux mois après une autre similaire en avril à Bouaké, où des ex-combattants démobilisés avaient paralysé l’entrée sud de la deuxième ville ivoirienne pour les mêmes motifs.
La Côte d’Ivoire qui se remet progressivement d’une décennie de crise militaro-politique (2002-2011), compte plus de 64 000 ex-combattants, toutes tendances confondues, en attente de leur réinsertion.
Face à cette situation, le gouvernement ivoirien créé l’ADDR en août 2012, qui procède progressivement à la réinsertion de ces jeunes à risque.
(AIP)
gso/tm
"On a faim", "il y a longtemps qu’on attend notre réinsertion", scandaient notamment les manifestants qui se présentent comme étant des anciens soldats de l’ex rébellion des Forces nouvelles, et qui, armés de gourdin pour la plupart, se sont regroupés au rond point de la préfecture de Man, un carrefour stratégique situé dans le centre-ville.
Une rencontre entre leurs représentants et les autorités préfectorales et sécuritaires locales, ainsi que le représentant local de l’Autorité pour la démobilisation, le désarmement et la réinsertion (ADDR), est en cours dans la salle de réunion de la préfecture de la ville.
Cette manifestation intervient quelque deux mois après une autre similaire en avril à Bouaké, où des ex-combattants démobilisés avaient paralysé l’entrée sud de la deuxième ville ivoirienne pour les mêmes motifs.
La Côte d’Ivoire qui se remet progressivement d’une décennie de crise militaro-politique (2002-2011), compte plus de 64 000 ex-combattants, toutes tendances confondues, en attente de leur réinsertion.
Face à cette situation, le gouvernement ivoirien créé l’ADDR en août 2012, qui procède progressivement à la réinsertion de ces jeunes à risque.
(AIP)
gso/tm