Affaire ‘’Kafana Koné a licencié 114 agents’’: Voici toute la vérité sur une campagne d’intoxication

A peine installé dans le fauteuil de premier magistrat de la commune de Yopougon, le nouveau maire, Koné Kafana Gibert doit faire face à une campagne d’intoxication rondement menée par des agents fictifs de cette mairie. En effet hier une rumeur de licenciement de 114 agents par le maire a circulé dans les rédactions. Selon celle-ci, le maire entrant aurait mis fin au contrat des 114 personnes engagées par le maire sortant, Yao Yao Bertin. Approché le 2è adjoint au maire, Ouattara imbassou a expliqué la situation qui prévaut à la mairie depuis la prise de fonction de l’équipe entrant. «Nous procédons actuellement à l’état des lieux. A l’analyse des documents mis à notre disposition, il ressort qu’il y a eu des recrutements hors normes à la mairie sous la gestion de Yao Yao Bertin. En effet il est passé de 419 agents à 679. Ce qui fait que la masse salariale est à 49% du budget alors que le seuil tolérable est 30%. On a donc un plus de 19 point», a-t-il indiqué. Avant de souligner que les 114 agents en question recrutés en 2013 par l’ancien maire sur un budget non encore validé par la tutelle, ne sont pas en réalité des agents de la mairie. «Ils n’ont ni arrêté de nomination, ni salaire et même pas de poste de travail. Constatant cela, le maire Kafana Koné a demandé aux 114 personnes de rester pour le moment à la maison le temps de tirer au clair cette affaire», a précisé le 2è adjoint au maire. Par ailleurs, a-t-il ajouté, le maire Yao Yao Bertin a recruté en 2012, 153 agents contre l’avis de la tutelle qui par courrier N° 5465 MEMIS/DGDDL/DTEF/SDFB du 19 décembre 2012 avait jugé inopportun tout recrutement à cause de l’insuffisance du budget. Pendant ce temps 10 agents avaient été injustement suspendus. Cette injustice a été réparée par la réintégration décidée par le nouveau maire de ces agents qui ont des arriérés de salaire. On le voit, la rumeur de licenciement n’est en réalité une volonté des agents en question de forcer la main au nouveau maire.

Lacina Ouattara