Un atelier de validation d’un projet de charte d’éthique et de code de déontologie militaire s’est ouvert jeudi à Abidjan en vue de doter la Côte d’Ivoire de soldats "disciplinés" et "respectueux" des règles du métier des armes.
"De vos travaux, devra sortir le soldat de type nouveau, pétri de civisme et de valeurs éthiques, respectueux des règles déontologiques du métier des armes", a recommandé aux participants le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, à l’ouverture de l’atelier.
Selon M. Koffi Koffi, le projet est motivé par la nécessité de "promouvoir la discipline et l’éthique militaire" au sein de l’armée ivoirienne fragilisée par les crises, notamment la rébellion armée de 2002 et la crise post-électorale de 2010, qui ont déstructuré le système de défense et de sécurité du pays.
Ces crises ont contribué à "ternir l’image de l’armée" à travers des "comportements déviants", a déploré Paul Koffi Koffi qui cite les "actes d’indiscipline, de rackets, d’exactions, de bavures, etc".
Pour le président du comité d’organisation de l’atelier, le général Joseph Tanny, ces travaux de validation visent à ramener les forces armées ivoiriennes vers "les valeurs cardinales".
"Pour cela, deux actes s’avèrent nécessaires et complémentaires, à savoir, d’une part, l’adhésion du militaire à un ensemble de valeurs identifiées comme essentielles et consignées dans une charte d’éthique et, d’autre part, la soumission à un code de déontologie dont la garde relève de toute la chaîne de commandement", a-t-il souligné.
Le projet sur l’éthique militaire a fait l’objet d’une "phase d’enquête" et celui sur le code de déontologie est soumis à "une relecture", a précisé le général Tanny.
Pour sa part, le président du comité scientifique, le général Mathias Doué, a relevé que le projet de charte d’éthique et du code de déontologie vise à "instaurer un nouvel état d’esprit" dans l’armée ivoirienne.
"La Côte d’Ivoire veut se doter d’une armée qui doit demeurer un miroir pour la société", a-t-il fait savoir.
L’atelier qui s’achève vendredi réunit, autour des anciens hauts gradés, toutes les chaînes de commandement de l’armée ivoiriennes. Fin
"De vos travaux, devra sortir le soldat de type nouveau, pétri de civisme et de valeurs éthiques, respectueux des règles déontologiques du métier des armes", a recommandé aux participants le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, à l’ouverture de l’atelier.
Selon M. Koffi Koffi, le projet est motivé par la nécessité de "promouvoir la discipline et l’éthique militaire" au sein de l’armée ivoirienne fragilisée par les crises, notamment la rébellion armée de 2002 et la crise post-électorale de 2010, qui ont déstructuré le système de défense et de sécurité du pays.
Ces crises ont contribué à "ternir l’image de l’armée" à travers des "comportements déviants", a déploré Paul Koffi Koffi qui cite les "actes d’indiscipline, de rackets, d’exactions, de bavures, etc".
Pour le président du comité d’organisation de l’atelier, le général Joseph Tanny, ces travaux de validation visent à ramener les forces armées ivoiriennes vers "les valeurs cardinales".
"Pour cela, deux actes s’avèrent nécessaires et complémentaires, à savoir, d’une part, l’adhésion du militaire à un ensemble de valeurs identifiées comme essentielles et consignées dans une charte d’éthique et, d’autre part, la soumission à un code de déontologie dont la garde relève de toute la chaîne de commandement", a-t-il souligné.
Le projet sur l’éthique militaire a fait l’objet d’une "phase d’enquête" et celui sur le code de déontologie est soumis à "une relecture", a précisé le général Tanny.
Pour sa part, le président du comité scientifique, le général Mathias Doué, a relevé que le projet de charte d’éthique et du code de déontologie vise à "instaurer un nouvel état d’esprit" dans l’armée ivoirienne.
"La Côte d’Ivoire veut se doter d’une armée qui doit demeurer un miroir pour la société", a-t-il fait savoir.
L’atelier qui s’achève vendredi réunit, autour des anciens hauts gradés, toutes les chaînes de commandement de l’armée ivoiriennes. Fin