Abidjan – Des représentants des principaux partis politiques ivoiriens, réunis au sein d’une Plateforme prospective, se sont rencontrés mercredi à Abidjan, en vue de mettre à jour des recommandations qu’ils avaient faites courant février et mars, en vue d’élections apaisées.
L’objectif de la journée de travail était d’engager une réflexion sur les conditions de mise en application de la résolution 2062 adoptée le 26 juillet 2012 par le Conseil de sécurité de l’ONU en axant la rencontre particulièrement sur le thème de la problématique des élections : "Comment préparer aujourd’hui des élections apaisées en 2015 ?"
Cette rencontre fait suite à celles des 13 février et 13 mars au cours desquelles les partis politiques avaient formulé des recommandations. La journée du 12 juin visait à établir un ordre de priorité dans le temps des actions à mener pour espérer un scrutin apaisé en 2015.
Suite aux échanges, il est ressorti diverses recommandations consensuelles. Ainsi, dans l’immédiat, la Plateforme demande de réaliser un recensement général de la population, de réactiver le dossier du statut de l’opposition pour le présenter au plus vite à l’Assemblée Nationale, de rendre la Commission Electorale Indépendante (CEI) conforme à la loi électorale et à la constitution, de transformer la CEI en une commission purement technique.
Elle recommande également de fixer un cadre juridique clair et sans interprétation à cette commission, de rééquiper les forces régulières de sécurité (police, gendarmerie), de manière à leur permettre d’accomplir efficacement leurs missions, de poursuivre la formation des forces de sécurité au respect des droits de l’homme et au respect des règles démocratiques.
La Plateforme prospective des partis politiques demande d’accélérer le processus de désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR) et de procéder à l’encasernement des FRCI, d’interdire aux forces de l’ordre de s’immiscer dans les affaires politiques et de procéder à l’informatisation et à la sécurisation de l’état-civil afin d’actualiser automatiquement le registre d’état-civil (naissances et décès) de manière à faciliter l’établissement des listes électorales.
Suite au recensement, elle préconise de procéder à une refonte totale de la liste électorale en prenant en compte toutes les personnes qui ont le droit d’y figurer, de faire de la carte électorale non plus un instrument politique mais un instrument administratif et d’élaborer un nouveau découpage électoral sur la base de la superficie et du poids démographique des territoires sur avis d’un comité d’experts, de communaliser tous les villages de sorte à n’exclure aucun village du processus.
Durant les campagnes électorales, les partis membres de la Plateforme demandent de veiller à l’application des règles interdisant l’utilisation des forces de l’ordre par les candidats durant leur campagne et d’appliquer le code de bonne conduite des partis politiques et de procéder à des interpellations ou rappels à l’ordre en cas de non respect.
Lors du scrutin, ils préconisent de doter chaque circonscription électorale d’un nombre suffisant de forces de l’ordre, d’interdire le recours aux dozos, aux miliciens et aux ex-combattants dans le processus électoral. « Que, le jour du scrutin, la présence des forces de sécurité ne soit pas autorisée dans les bureaux de vote pour éviter l’intimidation des électeurs », prévient la Plateforme. Elle demande de sécuriser le transport des urnes par les forces de l’ordre avec l’appui de l’ONUCI et d’assurer la sécurisation des lieux de centralisation des résultats.
A moyen terme, la Plateforme prospective des partis politiques demande de mettre en place une actualisation automatique des listes électorales liée au registre d’état-civil (ce qui évite un recensement à chaque échéance électorale).
Cette Plateforme a rassemblé des représentants des partis politiques CAP-Unir pour la démocratie et le développement (CAP-UDD), Liberté et démocratie pour la République (LIDER), Mouvement des forces de l’avenir (MFA), Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Rassemblement des républicains (RDR), Union démocratique et citoyenne (UDCY), Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et Union Républicaine pour la Démocratie (URD).
L’objectif de la journée de travail était d’engager une réflexion sur les conditions de mise en application de la résolution 2062 adoptée le 26 juillet 2012 par le Conseil de sécurité de l’ONU en axant la rencontre particulièrement sur le thème de la problématique des élections : "Comment préparer aujourd’hui des élections apaisées en 2015 ?"
Cette rencontre fait suite à celles des 13 février et 13 mars au cours desquelles les partis politiques avaient formulé des recommandations. La journée du 12 juin visait à établir un ordre de priorité dans le temps des actions à mener pour espérer un scrutin apaisé en 2015.
Suite aux échanges, il est ressorti diverses recommandations consensuelles. Ainsi, dans l’immédiat, la Plateforme demande de réaliser un recensement général de la population, de réactiver le dossier du statut de l’opposition pour le présenter au plus vite à l’Assemblée Nationale, de rendre la Commission Electorale Indépendante (CEI) conforme à la loi électorale et à la constitution, de transformer la CEI en une commission purement technique.
Elle recommande également de fixer un cadre juridique clair et sans interprétation à cette commission, de rééquiper les forces régulières de sécurité (police, gendarmerie), de manière à leur permettre d’accomplir efficacement leurs missions, de poursuivre la formation des forces de sécurité au respect des droits de l’homme et au respect des règles démocratiques.
La Plateforme prospective des partis politiques demande d’accélérer le processus de désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR) et de procéder à l’encasernement des FRCI, d’interdire aux forces de l’ordre de s’immiscer dans les affaires politiques et de procéder à l’informatisation et à la sécurisation de l’état-civil afin d’actualiser automatiquement le registre d’état-civil (naissances et décès) de manière à faciliter l’établissement des listes électorales.
Suite au recensement, elle préconise de procéder à une refonte totale de la liste électorale en prenant en compte toutes les personnes qui ont le droit d’y figurer, de faire de la carte électorale non plus un instrument politique mais un instrument administratif et d’élaborer un nouveau découpage électoral sur la base de la superficie et du poids démographique des territoires sur avis d’un comité d’experts, de communaliser tous les villages de sorte à n’exclure aucun village du processus.
Durant les campagnes électorales, les partis membres de la Plateforme demandent de veiller à l’application des règles interdisant l’utilisation des forces de l’ordre par les candidats durant leur campagne et d’appliquer le code de bonne conduite des partis politiques et de procéder à des interpellations ou rappels à l’ordre en cas de non respect.
Lors du scrutin, ils préconisent de doter chaque circonscription électorale d’un nombre suffisant de forces de l’ordre, d’interdire le recours aux dozos, aux miliciens et aux ex-combattants dans le processus électoral. « Que, le jour du scrutin, la présence des forces de sécurité ne soit pas autorisée dans les bureaux de vote pour éviter l’intimidation des électeurs », prévient la Plateforme. Elle demande de sécuriser le transport des urnes par les forces de l’ordre avec l’appui de l’ONUCI et d’assurer la sécurisation des lieux de centralisation des résultats.
A moyen terme, la Plateforme prospective des partis politiques demande de mettre en place une actualisation automatique des listes électorales liée au registre d’état-civil (ce qui évite un recensement à chaque échéance électorale).
Cette Plateforme a rassemblé des représentants des partis politiques CAP-Unir pour la démocratie et le développement (CAP-UDD), Liberté et démocratie pour la République (LIDER), Mouvement des forces de l’avenir (MFA), Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Parti ivoirien des travailleurs (PIT), Rassemblement des républicains (RDR), Union démocratique et citoyenne (UDCY), Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et Union Républicaine pour la Démocratie (URD).