Daniel Sayi, représentant régional pour le littoral Ouest africain, a animé une conférence de presse, au siège de la Fédération internationale des sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (Ficr) sis à Cocody-Angré 7è tranche (Cité Zinsou) pour faire le bilan des activités 2012 et dévoiler les perspectives 2013. Mais avant, il a levé un coin de voile sur la situation humanitaire en Côte d’Ivoire après la situation postélectorale. « La Côte d’Ivoire n’est plus dans la période d’urgence. Il s’agit pour nous d’œuvrer pour un renforcement des capacités des populations ivoiriennes afin qu’elles se prennent en charge et arrivent à rompre avec la politique de la main tendue », a souligné Daniel Sayi, non sans ajouter que la Côte d’Ivoire a bénéficié, au titre de l’année 2012, après la crise postélectorale (avril 2011- juin 2012), d’un financement de 400 millions de Fcfa pour soutenir le programme d’urgence d’assistance de la croix rouge de Côte d’Ivoire. Relativement au bilan 2012 de la Ficr, il a estimé qu’il est positif. En plus du pays, «1,2 milliards de Fcfa ont été affectés dans les programmes de développement des sociétés nationales Croix-Rouge et 3,4 milliards ont été débloqués pour aider plus de 3, 7 millions de personnes affectées par des catastrophes naturelles ». Quant aux perspectives 2013, il a affirmé que la situation humanitaire restera caractérisée, entre-autres par des crises humanitaires de plus en plus complexes et graves, la résurgence des maladies et l’insécurité alimentaire. Face à cela, a-t-il dit, la Ficr planifie de mobiliser 3 milliards de Fcfa pour fournir une assistance directe à 1, 4 millions de bénéficiaires à travers différents programmes. Pour rappel, la Ficr regroupe 7 pays qui sont : le Nigeria, le Benin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria et la Sierra-Leone.
Séverin DJAHA
Séverin DJAHA
