Abidjan - Les agriculteurs et éleveurs de la province de l’Ouldalan, dans le nord du Burkina Faso reçoivent, depuis jeudi, une aide alimentaire de la Croix-Rouge burkinabé, avec le soutien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
D’ici dimanche (16 juin), quelque 9.000 personnes vulnérables devraient ainsi voir leur sécurité alimentaire renforcée en attendant les prochaines récoltes du mois d’octobre.
Depuis février 2012, le Burkina Faso fait face aux conséquences de la crise au Mali en accueillant près de 50.000 réfugiés.
Cet afflux fragilise une situation économique déjà précaire pour les populations résidentes. Les évaluations réalisées lors de précédentes opérations d’assistance au profit de 16.200 refugiés en mars 2012 et 1.800 réfugiés en janvier 2013, font état d’un appauvrissement général des ménages et ont permis d’identifier les besoins.
"Les habitants de cette région reculée du Sahel ont accueilli des milliers de refugiés venus du Mali et partagent avec eux leurs maigres ressources. Les réfugiés sont arrivés avec leur bétail, multipliant par trois le nombre d’animaux sur un pâturage déjà insuffisant", explique Romain Kima, chargé de la préparation et de la réponse aux catastrophes à la Croix-Rouge burkinabé.
"L’agriculture a été perturbée et les populations d’accueil ont parfois été forcées de vendre une partie de leur bétail afin de pouvoir joindre les deux bouts", ajoute-t-il.
Tout comme Hadiza W. Mohamed, veuve et mère de trois enfants habitant le village de Gandafabou, chaque famille recevra 50 kg de mil, de haricot, 5 litres d’huile et 1 kg de sel. Cette opération contribue aussi à apaiser les tensions entre la population locale et les réfugiés.
Cette année, la campagne agricole a été relativement satisfaisante au Burkina Faso, tous les produits pour cette assistance ont donc pu être achetés sur les marchés de Ouagadougou puis acheminés dans la province de l’Oudalan.
D’ici dimanche (16 juin), quelque 9.000 personnes vulnérables devraient ainsi voir leur sécurité alimentaire renforcée en attendant les prochaines récoltes du mois d’octobre.
Depuis février 2012, le Burkina Faso fait face aux conséquences de la crise au Mali en accueillant près de 50.000 réfugiés.
Cet afflux fragilise une situation économique déjà précaire pour les populations résidentes. Les évaluations réalisées lors de précédentes opérations d’assistance au profit de 16.200 refugiés en mars 2012 et 1.800 réfugiés en janvier 2013, font état d’un appauvrissement général des ménages et ont permis d’identifier les besoins.
"Les habitants de cette région reculée du Sahel ont accueilli des milliers de refugiés venus du Mali et partagent avec eux leurs maigres ressources. Les réfugiés sont arrivés avec leur bétail, multipliant par trois le nombre d’animaux sur un pâturage déjà insuffisant", explique Romain Kima, chargé de la préparation et de la réponse aux catastrophes à la Croix-Rouge burkinabé.
"L’agriculture a été perturbée et les populations d’accueil ont parfois été forcées de vendre une partie de leur bétail afin de pouvoir joindre les deux bouts", ajoute-t-il.
Tout comme Hadiza W. Mohamed, veuve et mère de trois enfants habitant le village de Gandafabou, chaque famille recevra 50 kg de mil, de haricot, 5 litres d’huile et 1 kg de sel. Cette opération contribue aussi à apaiser les tensions entre la population locale et les réfugiés.
Cette année, la campagne agricole a été relativement satisfaisante au Burkina Faso, tous les produits pour cette assistance ont donc pu être achetés sur les marchés de Ouagadougou puis acheminés dans la province de l’Oudalan.