Le journaliste-écrivain Lebry Léon Francis a dédicacé, jeudi, à la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères au Plateau, son œuvre biographique intitulée «Lougah, coulisses d’un artiste», parue aux éditions Nei/Ceda.
Dans son intervention, Lebry Léon Francis a rappelé le parcours artistique de Lougah, décédé le 21 décembre 1996, en remontant jusqu’à 1958. Pour lui, ce livre est «une biographie à rebrousse-poil de plus de 205 pages qui remet l’artiste dans nos cœurs pour rappeler avec des détails saisissants ses années bonheur, ainsi que ses grands tubes, des chansons crépusculaires, exceptionnelles et multi-générationnelles». Il a indiqué que la musique a dévoré l’artiste et que le destin de ce dernier a été saccagé par la maladie, une maladie pernicieuse et insidieuse. Après 30 ans de carrière, Lougah, qui a aligné les titres et les succès, est entré dans la légende des continents, car sa vie et sa carrière, a-t-il estimé, ont transcendé la Côte d’Ivoire, son pays. «Pour François Lougah, j’ai donc essayé de faire un voyage dans le temps. Le temps de sa vie ; je devrais dire de ses vies, humaines et professionnelles, avec succès et ses insuccès», a-t-il insisté.
La directrice du Bureau ivoirien du droit d’auteur, Mme Irène Vieira, et le directeur général des éditions Nei/Ceda, Guy Lambin, ont dit, d’entrée, un mot sur la cérémonie qui avait pour objectif de revisiter la vie et les œuvres du grand acteur culturel qu’a été François Lougah. «Si François Lougah est bien connu de l’ensemble des Ivoiriens, plusieurs aspects de sa vie restent encore dans l’ombre. Avec la publication de «Lougah, coulisses d’un artiste», la lumière vient d’être faite sur cet artiste adulé dont l’histoire mérite d’être gravée dans la roche de nos mémoires. Nous avons dit «mémoire», mais nous savons bien que les vrais artistes ne meurent pas. S’ils survivent à leur disparition physique, c’est aussi parce que des hommes de lettres décident d’entretenir leur souvenir. L’ouvrage que nous offre ce soir Lebry Léon Francis est, à cet égard, une occasion supplémentaire d’entretenir l’image du grand artiste que reste François Lougah», a souligné Mme Vieira.
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a fait savoir qu’un peuple a besoin de sa mémoire pour progresser ; une mémoire faite de ses grands bâtisseur. A l’en croire, l’un des piliers de cet édifice, c’est l’émotion qui a été enrichie par des artistes dont François Lougah comme fer de lance. «Lougah a enrichi la culture émotive en Côte d’Ivoire», a-t-il reconnu. Avant d’ajouter : «Les grands serviteurs de la patrie méritent que nous les visitions, mais aussi les œuvres qui font partie du riche patrimoine de notre pays». Et d’annoncer qu’avec le directeur de l’Insaac, Tiburce Koffi, il a pris l’engagement de revisiter le répertoire de nos artistes afin de nous l’approprier et de le léguer à nos jeunes générations. «Ce patrimoine immatériel nous permet d’être hommes et d’être fiers d’appartenir à notre société. C’est pourquoi nous avons décidé de transformer l’orchestre de l’Insaac en orchestre national pour préserver le répertoire de nos artistes», a-t-il lâché. Par ailleurs, a-t-il poursuivi, «nous allons travailler à relancer la carrière de Bailly Spinto parce que cette vois ne doit pas disparaître et l’homme qui porte cette voix doit être entretenu pour ne pas qu’il nous lâche très tôt».
Représentant Henri Konan Bédié, ami de l’artiste, Coulibaly Lenissongui, directeur de cabinet du président du Pdci, est revenu sur les liens entre Bédié et Lougah. Les deux hommes se sont connus en 1955. Le directeur de cabinet a révélé que Bédié a aidé et soutenu le Papa national. «Bédié a senti la mort de François Lougah comme une perte pour la culture ivoirienne».
Le parrain Marcel Zadi Kessy, président du Conseil économique et social (Ces), s’est dit heureux que François Lougah soit célébré de façon symbolique. «Il fut un monument de la musique ivoirienne. J’apprécie qu’un ouvrage nous rappelle sa mémoire».
Bailly Spinto et Dapley Stone ont interprété deux titres de Lougah, notamment «Kouglizia». Valen Guédé, Balliet Bléziri Camille (Bbc) et Georges T. Benson ont livré des témoignages sur François Lougah.
Marcellin Boguy
Dans son intervention, Lebry Léon Francis a rappelé le parcours artistique de Lougah, décédé le 21 décembre 1996, en remontant jusqu’à 1958. Pour lui, ce livre est «une biographie à rebrousse-poil de plus de 205 pages qui remet l’artiste dans nos cœurs pour rappeler avec des détails saisissants ses années bonheur, ainsi que ses grands tubes, des chansons crépusculaires, exceptionnelles et multi-générationnelles». Il a indiqué que la musique a dévoré l’artiste et que le destin de ce dernier a été saccagé par la maladie, une maladie pernicieuse et insidieuse. Après 30 ans de carrière, Lougah, qui a aligné les titres et les succès, est entré dans la légende des continents, car sa vie et sa carrière, a-t-il estimé, ont transcendé la Côte d’Ivoire, son pays. «Pour François Lougah, j’ai donc essayé de faire un voyage dans le temps. Le temps de sa vie ; je devrais dire de ses vies, humaines et professionnelles, avec succès et ses insuccès», a-t-il insisté.
La directrice du Bureau ivoirien du droit d’auteur, Mme Irène Vieira, et le directeur général des éditions Nei/Ceda, Guy Lambin, ont dit, d’entrée, un mot sur la cérémonie qui avait pour objectif de revisiter la vie et les œuvres du grand acteur culturel qu’a été François Lougah. «Si François Lougah est bien connu de l’ensemble des Ivoiriens, plusieurs aspects de sa vie restent encore dans l’ombre. Avec la publication de «Lougah, coulisses d’un artiste», la lumière vient d’être faite sur cet artiste adulé dont l’histoire mérite d’être gravée dans la roche de nos mémoires. Nous avons dit «mémoire», mais nous savons bien que les vrais artistes ne meurent pas. S’ils survivent à leur disparition physique, c’est aussi parce que des hommes de lettres décident d’entretenir leur souvenir. L’ouvrage que nous offre ce soir Lebry Léon Francis est, à cet égard, une occasion supplémentaire d’entretenir l’image du grand artiste que reste François Lougah», a souligné Mme Vieira.
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman, a fait savoir qu’un peuple a besoin de sa mémoire pour progresser ; une mémoire faite de ses grands bâtisseur. A l’en croire, l’un des piliers de cet édifice, c’est l’émotion qui a été enrichie par des artistes dont François Lougah comme fer de lance. «Lougah a enrichi la culture émotive en Côte d’Ivoire», a-t-il reconnu. Avant d’ajouter : «Les grands serviteurs de la patrie méritent que nous les visitions, mais aussi les œuvres qui font partie du riche patrimoine de notre pays». Et d’annoncer qu’avec le directeur de l’Insaac, Tiburce Koffi, il a pris l’engagement de revisiter le répertoire de nos artistes afin de nous l’approprier et de le léguer à nos jeunes générations. «Ce patrimoine immatériel nous permet d’être hommes et d’être fiers d’appartenir à notre société. C’est pourquoi nous avons décidé de transformer l’orchestre de l’Insaac en orchestre national pour préserver le répertoire de nos artistes», a-t-il lâché. Par ailleurs, a-t-il poursuivi, «nous allons travailler à relancer la carrière de Bailly Spinto parce que cette vois ne doit pas disparaître et l’homme qui porte cette voix doit être entretenu pour ne pas qu’il nous lâche très tôt».
Représentant Henri Konan Bédié, ami de l’artiste, Coulibaly Lenissongui, directeur de cabinet du président du Pdci, est revenu sur les liens entre Bédié et Lougah. Les deux hommes se sont connus en 1955. Le directeur de cabinet a révélé que Bédié a aidé et soutenu le Papa national. «Bédié a senti la mort de François Lougah comme une perte pour la culture ivoirienne».
Le parrain Marcel Zadi Kessy, président du Conseil économique et social (Ces), s’est dit heureux que François Lougah soit célébré de façon symbolique. «Il fut un monument de la musique ivoirienne. J’apprécie qu’un ouvrage nous rappelle sa mémoire».
Bailly Spinto et Dapley Stone ont interprété deux titres de Lougah, notamment «Kouglizia». Valen Guédé, Balliet Bléziri Camille (Bbc) et Georges T. Benson ont livré des témoignages sur François Lougah.
Marcellin Boguy