A la découverte de la « nouvelle Jérusalem »
Man-ls se font appeler les Zionais, habitants de Sion, la terre promise bien connue des lecteurs de la Sainte Bible. Les Zionais sont natifs ou presque tous natifs de Kiriao, petit village wobé (ethnie locale) situé dans le nouveau département de Facobly.
Il s’agit d’une communauté forte d’une centaine de personnes dont une vingtaine réside habituellement à Kiriao. Ces jeunes, comme leurs frères villageois, sont essentiellement agriculteurs. Ils ont des plantations de maïs, de manioc, de riz. Certains cultivent même des spéculations pérennes comme le café et le cacao. En somme, des villageois normaux. Enfin, presque. Parce qu’ici, les Zionais sont craints. A cause essentiellement de leurs croyances et de leurs pratiques.
Les membres de cette communauté, en effet, se tiennent loin des sacrifices qui engagent l’ensemble du village. Ils évitent comme la peste les cubes d’assaisonnement, toutes choses qui les obligent à ne pas partager les repas en commun. Par ailleurs, ils abhorrent les relations sexuelles, par conséquent ne se marient pas.
Les Zionais sont vus dans le village de Kiriao comme une bande de drogués, une réelle menace pour la cohésion sociale. Sur la consommation de l’herbe, les membres de la communauté sont formels : « quand on fume on travaille beaucoup au champ et on n’agresse personne. Sur cette question il faut nous laisser tranquille ».
QUI SONT-ILS ?
Les Zionais sont célèbres dans le département de Facobly. Leur présence a contribué à asseoir la renommée du village de Kiriao. Nous avons voulu en savoir un peu plus sur ce mystérieux groupe dont les membres les plus éclairés tentent depuis plusieurs mois de passer un message similaire à celui d’une communauté mondialement connue : les rastas.
Les Zionais sont convaincus d’une chose. Leur village, Kiriao, est le siège de la nouvelle Jérusalem. Ils affirment deux choses : premièrement, « si l’on est tous d’accord que l’Afrique est le berceau de l’Humanité, alors c’est à Kiriao que tout a commencé ». Deuxièmement, « le trône de David où va se dérouler le jugement dernier est bien à Kiriao ».
Ils lisent donc quotidiennement la Sainte Bible pour fortifier leurs croyances. A cette fin, une organisation proche des pratiques religieuses usuelles a été mise en place. Ainsi, les Zionais ont leur prophète. Il se nomme Guéla Joachim. C’est un ancien chrétien catholique. Il a même été enfant de chœur. C’est un personnage essentiel dans l’histoire de la communauté.
Ils font des cultes quotidiens. Au menu, lecture de la Bible et intercession auprès du Créateur. Le tout soutenu par des cantiques. Le dimanche est le grand jour de célébration. Ici, la particularité de ces séances c’est qu’elles ont lieu très tôt le matin, entre 4h et 6h30 mn. « C’est en ce moment-là que le Seigneur est plus réceptif aux supplications de ses enfants. C’est d’ailleurs dans cet intervalle que Jésus priait avec ses disciples ».
Lorsqu’on a la chance d’assister à des séances de prières des Zionais, on est également frappé par la présence quasi-permanente du signe de croix, la Sainte Trinité. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, disent-ils. A la vérité, il s’agit ici d’une communauté rastafari, des disciples de Ras Tafari Makonnen. Les rastas croient en Dieu et lisent la Bible. Ils en ont une lecture propre à eux.
Au slogan ‘’ Jésus revient bientôt’’, les rastas répondent que Jésus est déjà revenu en s’incarnant en Hailé Sélassié, ancien Président de l’Ethiopie, rebaptisé Tafari Makonnen. Cette croyance a donné naissance au mouvement rasta. Les Zionais de Kiriao sont donc dans ce mouvement. Ils en ont ajouté une autre dimension. Celle qui fait de leur village l’épicentre de l’Humanité. Un endroit que devrait visiter tous ceux qui croient en Dieu, les rastas en premier.
Les origines d’une croyance
« Mon peuple périt faute de connaissance ». C’est par une découverte fortuite réalisée par celui qui deviendra par la suite le prophète de la communauté que part l’histoire des Zionais de Kiriao. Le village n’est pas véritablement assis dans une cuvette mais sur deux de ses flancs, on retrouve une chaîne de montagnes. La montagne qui nous intéresse s’appelle en langue locale ‘’Yronsoa’’ c’est-à-dire la montagne du soleil. A ses pieds coule une rivière. Selon les anciens et surtout les mystiques, ‘’ yronsoa’’ était jadis le lieu de concertation de tous les grands sorciers. Nuitamment, ils s’y rendaient pour conjurer le mauvais sort qui menaçait le village et l’ensemble de la tribu.
Par la suite et avec l’arrivée des religions révélées, la rivière qui donne accès à la montagne est devenue le lieu de cérémonies de baptêmes par immersion des chrétiens. C’est donc un endroit hautement mystique pour Kiriao. C’est dans le périmètre de ‘’Yronsoa’’ que le prophète, alors chrétien catholique, a fait ses découvertes en 1995. La première c’est cette rivière. A première vue, elle ne paie pas de mine. Mais c’est ici que beaucoup de chrétiens de la région ont reçu leur baptême et Apocalypse 4 dit ceci en son verset 6 « Devant le trône s’étendait comme une mer de verre, transparente comme du Crystal. Au milieu du trône et tout autour se tenaient quatre êtres vivants entièrement couverts d’yeux devant et derrière ».
Pour le prophète il n’y a pas de doute, la rivière de Kiriao est la mer de verre dont parlent les saintes écritures et la suite va le conforter.
« Le premier d’entre eux ressemblait à un lion, le deuxième à un jeune taureau, le troisième avait le visage pareil à celui d’un homme et le quatrième était semblable à un aigle en plein vol », Apocalypse 4 verset 7. En grimpant lentement la montagne pour en atteindre le sommet, le prophète découvre taillées dans les roches des images irréfutables des êtres référencés au verset 7.
Ainsi, il distingue clairement comme taillé dans les pierres un lion. Un peu plus loin un veau, une face d’homme et un aigle en plein vol. Les ressemblances sont stupéfiantes. Les faits concrets, réels. Il ne s’agit point d’une vision ni d’une hallucination. Sur les roches l’on distingue clairement ces images. Et elles sont nombreuses lorsque l’on grimpe un peu plus haut. Ainsi on peut voir une image très ressemblante de la vierge Marie. Il y a aussi la carte de la Côte d’Ivoire. Celle de l’Afrique y est aussi comme dessinée avec à l’intérieur un homme exprimant un geste de réjouissance. Le prophète invite alors plusieurs personnes à voir ce qu’il a découvert sur le ‘’Yronsoa’’. Tout le monde est étonné, subjugué par les images.
Le chrétien qu’il est se met à fléchir les genoux et à prier pour conforter ses convictions. La Bible l’éclaire davantage. D’Apocalypse à Esaie en passant par les psaumes, le prophète est convaincu que la montagne ‘’Yronsoa’’ est bien plus qu’une simple montagne. Elle est une œuvre de Dieu qui y a laissé un message. C’est ainsi que va naître la communauté des Zionais, ceux qui croient que Kiriao est la nouvelle Jérusalem.
LE MESSAGE DES ZIONAIS
« C’est le trône de DIEU. Cette montagne est venue pour unir, rassembler toute la nation pour la gloire de l’Eternel. Si on veut la paix il faut le reconnaître car tout ce qui y est gravé l’est par DIEU », explique Parfait, gardien du temple en l’absence du prophète.
A la suite des découvertes du prophète et la naissance de la communauté, le combat des Zionais est de faire connaître ce qu’ils appellent ‘’les merveilles de Dieu’’ au peuple ivoirien et au monde entier.
Pour cela, un des leaders du mouvement, Carmel Mouho, a conçu une vidéo qu’il a diffusée sur ‘youtube’ et qu’il affirme avoir distribué à certains grands adeptes du rastafarisme en Côte d’Ivoire. Il s’agit de passer partout le message de paix et d’amour cher aux rastas et globalement à l’ensemble des croyants. Mais surtout de faire admettre que la montagne de Kiriao est un don de DIEU. Une merveille à valoriser. Cependant et à l’image de tous ceux qui se prétendent rasta, les Zionais sont vus sous le prisme de la consommation de l’herbe. Une vision étriquée de leur mouvement et partant de leur message qui annihile la découverte de leur vérité.
Pourtant aucun témoignage ne rapporte des actes de violence sur le compte des Zionais. Bien au contraire dans le village de Kiriao, l’on les trouve travailleurs et leurs longues séances de prières sur la montagne font partie de l’environnement du village. Seulement plus personne n’ose désormais s’aventurer à la montagne sauf ceux qui sont obligés de la côtoyer pour aller dans leurs plantations. Ils doivent cependant se plier à l’obligation de se déchausser pour traverser la rivière, la mer de verre par respect pour les principes zionais. La montagne est désormais le sanctuaire des Zionais qui espèrent en faire bientôt le lieu de pèlerinage de tous les rastas de Côte d’Ivoire et ceux du monde entier.
Après Kingston en Jamaïque, Londres en Angleterre, Abidjan est considérée comme la troisième capitale mondiale du Reggae, la musique qui soutient le mouvement rastafari. Cette musique est appréciée partout sur le territoire national et les communautés rastas se signalent à plusieurs endroits dans le pays. Celle de Kiriao s’est donnée de réelles raisons de croire que la Côte d’Ivoire est une terre bénie de Jah (Dieu).
(Par SYLVAIN OLIMPIO GONETY/kkp/cmas)
Man-ls se font appeler les Zionais, habitants de Sion, la terre promise bien connue des lecteurs de la Sainte Bible. Les Zionais sont natifs ou presque tous natifs de Kiriao, petit village wobé (ethnie locale) situé dans le nouveau département de Facobly.
Il s’agit d’une communauté forte d’une centaine de personnes dont une vingtaine réside habituellement à Kiriao. Ces jeunes, comme leurs frères villageois, sont essentiellement agriculteurs. Ils ont des plantations de maïs, de manioc, de riz. Certains cultivent même des spéculations pérennes comme le café et le cacao. En somme, des villageois normaux. Enfin, presque. Parce qu’ici, les Zionais sont craints. A cause essentiellement de leurs croyances et de leurs pratiques.
Les membres de cette communauté, en effet, se tiennent loin des sacrifices qui engagent l’ensemble du village. Ils évitent comme la peste les cubes d’assaisonnement, toutes choses qui les obligent à ne pas partager les repas en commun. Par ailleurs, ils abhorrent les relations sexuelles, par conséquent ne se marient pas.
Les Zionais sont vus dans le village de Kiriao comme une bande de drogués, une réelle menace pour la cohésion sociale. Sur la consommation de l’herbe, les membres de la communauté sont formels : « quand on fume on travaille beaucoup au champ et on n’agresse personne. Sur cette question il faut nous laisser tranquille ».
QUI SONT-ILS ?
Les Zionais sont célèbres dans le département de Facobly. Leur présence a contribué à asseoir la renommée du village de Kiriao. Nous avons voulu en savoir un peu plus sur ce mystérieux groupe dont les membres les plus éclairés tentent depuis plusieurs mois de passer un message similaire à celui d’une communauté mondialement connue : les rastas.
Les Zionais sont convaincus d’une chose. Leur village, Kiriao, est le siège de la nouvelle Jérusalem. Ils affirment deux choses : premièrement, « si l’on est tous d’accord que l’Afrique est le berceau de l’Humanité, alors c’est à Kiriao que tout a commencé ». Deuxièmement, « le trône de David où va se dérouler le jugement dernier est bien à Kiriao ».
Ils lisent donc quotidiennement la Sainte Bible pour fortifier leurs croyances. A cette fin, une organisation proche des pratiques religieuses usuelles a été mise en place. Ainsi, les Zionais ont leur prophète. Il se nomme Guéla Joachim. C’est un ancien chrétien catholique. Il a même été enfant de chœur. C’est un personnage essentiel dans l’histoire de la communauté.
Ils font des cultes quotidiens. Au menu, lecture de la Bible et intercession auprès du Créateur. Le tout soutenu par des cantiques. Le dimanche est le grand jour de célébration. Ici, la particularité de ces séances c’est qu’elles ont lieu très tôt le matin, entre 4h et 6h30 mn. « C’est en ce moment-là que le Seigneur est plus réceptif aux supplications de ses enfants. C’est d’ailleurs dans cet intervalle que Jésus priait avec ses disciples ».
Lorsqu’on a la chance d’assister à des séances de prières des Zionais, on est également frappé par la présence quasi-permanente du signe de croix, la Sainte Trinité. Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, disent-ils. A la vérité, il s’agit ici d’une communauté rastafari, des disciples de Ras Tafari Makonnen. Les rastas croient en Dieu et lisent la Bible. Ils en ont une lecture propre à eux.
Au slogan ‘’ Jésus revient bientôt’’, les rastas répondent que Jésus est déjà revenu en s’incarnant en Hailé Sélassié, ancien Président de l’Ethiopie, rebaptisé Tafari Makonnen. Cette croyance a donné naissance au mouvement rasta. Les Zionais de Kiriao sont donc dans ce mouvement. Ils en ont ajouté une autre dimension. Celle qui fait de leur village l’épicentre de l’Humanité. Un endroit que devrait visiter tous ceux qui croient en Dieu, les rastas en premier.
Les origines d’une croyance
« Mon peuple périt faute de connaissance ». C’est par une découverte fortuite réalisée par celui qui deviendra par la suite le prophète de la communauté que part l’histoire des Zionais de Kiriao. Le village n’est pas véritablement assis dans une cuvette mais sur deux de ses flancs, on retrouve une chaîne de montagnes. La montagne qui nous intéresse s’appelle en langue locale ‘’Yronsoa’’ c’est-à-dire la montagne du soleil. A ses pieds coule une rivière. Selon les anciens et surtout les mystiques, ‘’ yronsoa’’ était jadis le lieu de concertation de tous les grands sorciers. Nuitamment, ils s’y rendaient pour conjurer le mauvais sort qui menaçait le village et l’ensemble de la tribu.
Par la suite et avec l’arrivée des religions révélées, la rivière qui donne accès à la montagne est devenue le lieu de cérémonies de baptêmes par immersion des chrétiens. C’est donc un endroit hautement mystique pour Kiriao. C’est dans le périmètre de ‘’Yronsoa’’ que le prophète, alors chrétien catholique, a fait ses découvertes en 1995. La première c’est cette rivière. A première vue, elle ne paie pas de mine. Mais c’est ici que beaucoup de chrétiens de la région ont reçu leur baptême et Apocalypse 4 dit ceci en son verset 6 « Devant le trône s’étendait comme une mer de verre, transparente comme du Crystal. Au milieu du trône et tout autour se tenaient quatre êtres vivants entièrement couverts d’yeux devant et derrière ».
Pour le prophète il n’y a pas de doute, la rivière de Kiriao est la mer de verre dont parlent les saintes écritures et la suite va le conforter.
« Le premier d’entre eux ressemblait à un lion, le deuxième à un jeune taureau, le troisième avait le visage pareil à celui d’un homme et le quatrième était semblable à un aigle en plein vol », Apocalypse 4 verset 7. En grimpant lentement la montagne pour en atteindre le sommet, le prophète découvre taillées dans les roches des images irréfutables des êtres référencés au verset 7.
Ainsi, il distingue clairement comme taillé dans les pierres un lion. Un peu plus loin un veau, une face d’homme et un aigle en plein vol. Les ressemblances sont stupéfiantes. Les faits concrets, réels. Il ne s’agit point d’une vision ni d’une hallucination. Sur les roches l’on distingue clairement ces images. Et elles sont nombreuses lorsque l’on grimpe un peu plus haut. Ainsi on peut voir une image très ressemblante de la vierge Marie. Il y a aussi la carte de la Côte d’Ivoire. Celle de l’Afrique y est aussi comme dessinée avec à l’intérieur un homme exprimant un geste de réjouissance. Le prophète invite alors plusieurs personnes à voir ce qu’il a découvert sur le ‘’Yronsoa’’. Tout le monde est étonné, subjugué par les images.
Le chrétien qu’il est se met à fléchir les genoux et à prier pour conforter ses convictions. La Bible l’éclaire davantage. D’Apocalypse à Esaie en passant par les psaumes, le prophète est convaincu que la montagne ‘’Yronsoa’’ est bien plus qu’une simple montagne. Elle est une œuvre de Dieu qui y a laissé un message. C’est ainsi que va naître la communauté des Zionais, ceux qui croient que Kiriao est la nouvelle Jérusalem.
LE MESSAGE DES ZIONAIS
« C’est le trône de DIEU. Cette montagne est venue pour unir, rassembler toute la nation pour la gloire de l’Eternel. Si on veut la paix il faut le reconnaître car tout ce qui y est gravé l’est par DIEU », explique Parfait, gardien du temple en l’absence du prophète.
A la suite des découvertes du prophète et la naissance de la communauté, le combat des Zionais est de faire connaître ce qu’ils appellent ‘’les merveilles de Dieu’’ au peuple ivoirien et au monde entier.
Pour cela, un des leaders du mouvement, Carmel Mouho, a conçu une vidéo qu’il a diffusée sur ‘youtube’ et qu’il affirme avoir distribué à certains grands adeptes du rastafarisme en Côte d’Ivoire. Il s’agit de passer partout le message de paix et d’amour cher aux rastas et globalement à l’ensemble des croyants. Mais surtout de faire admettre que la montagne de Kiriao est un don de DIEU. Une merveille à valoriser. Cependant et à l’image de tous ceux qui se prétendent rasta, les Zionais sont vus sous le prisme de la consommation de l’herbe. Une vision étriquée de leur mouvement et partant de leur message qui annihile la découverte de leur vérité.
Pourtant aucun témoignage ne rapporte des actes de violence sur le compte des Zionais. Bien au contraire dans le village de Kiriao, l’on les trouve travailleurs et leurs longues séances de prières sur la montagne font partie de l’environnement du village. Seulement plus personne n’ose désormais s’aventurer à la montagne sauf ceux qui sont obligés de la côtoyer pour aller dans leurs plantations. Ils doivent cependant se plier à l’obligation de se déchausser pour traverser la rivière, la mer de verre par respect pour les principes zionais. La montagne est désormais le sanctuaire des Zionais qui espèrent en faire bientôt le lieu de pèlerinage de tous les rastas de Côte d’Ivoire et ceux du monde entier.
Après Kingston en Jamaïque, Londres en Angleterre, Abidjan est considérée comme la troisième capitale mondiale du Reggae, la musique qui soutient le mouvement rastafari. Cette musique est appréciée partout sur le territoire national et les communautés rastas se signalent à plusieurs endroits dans le pays. Celle de Kiriao s’est donnée de réelles raisons de croire que la Côte d’Ivoire est une terre bénie de Jah (Dieu).
(Par SYLVAIN OLIMPIO GONETY/kkp/cmas)