La célébration de la journée de l’enfant africain à Yamoussoukro, vendredi, a servi de tribune à la directrice régionale de la Solidarité, de la Famille, la Femme et de l’Enfant, Mme Déguénon Koutouan Félicité, pour fustiger la démission des parents et le laxisme des autorités sur la question des droits des enfants.
La journée de l’enfant africain dont la commémoration a lieu le 16 juin de chaque année, a été célébrée à Yamoussoukro autour du thème « Eliminer les pratiques sociales et culturelles néfastes affectant les enfants ».
La voix de la présidente du Parlement des enfants, Ruffine Diomandé s’est jointe à celle de Mme Déguénon pour dénoncer de vive voix, la démission des parents quant au respect des droits des enfants et le laxisme des autorités dans les traitements infligés aux enfants.
« 36% des femmes et filles au plan national dont 13% dans la région du Bélier sont victimes de la mutilation génitale féminine et d’autres activités qui mettent en péril leur santé et leur éducation. Particulièrement chez les enfants, le phénomène ‘’tanties bagages’’ à des fins économiques fait des jeunes filles, la proie facile d’individus de tout acabit avec pour corollaire le viol », a dénoncé la DR de la Solidarité, de la Famille, la Femme et de l’Enfant qui n’a pas omis la question des mariages précoces et la prostitution des filles mineures.
Pour la présidente du Parlement des enfants, « malgré plusieurs interpellations des parents et des autorités, il existe un bon nombre d’enfants qui demeurent sans déclaration à l’état-civil. Or, ce sont les extraits d’acte de naissance qui permettent aux enfants d’aller à l’école pour ne pas être dans la rue, dans la prostitution. »
Puis Mlle Diomandé d’inviter les autorités et parents à protéger les droits de tous les enfants, non sans demander particulièrement aux autorités locales de doter le Parlement des enfants de Yamoussoukro d’un siège local.
« Une responsabilité collective de tous est importante pour garantir le droit des enfants », a recommandé, pour sa part, la représentante des droits de l’Homme à l’ONU, Frederika Seymanday, quand le directeur régional de l’Industrie, au nom du préfet de région et du département de Yamoussoukro, a dit son adhésion à la reconnaissance des droits des enfants et promis de transmettre à l'autorité toutes les recommandations et suggestions faites.
Des défilés d’enfants, des sketchs dénonçant la pratique du mariage forcé et la mutilation génitale ainsi que des poèmes ont meublé cette célébration locale de la journée de l’enfant africain qui trouve son origine dans le massacre des enfants noirs de Soweto, en Afrique du Sud, le 16 juin 1979 et qui réclamaient des droits à l’instar de tous les autres enfants du monde, rappelle-t-on.
La journée de l’enfant africain dont la commémoration a lieu le 16 juin de chaque année, a été célébrée à Yamoussoukro autour du thème « Eliminer les pratiques sociales et culturelles néfastes affectant les enfants ».
La voix de la présidente du Parlement des enfants, Ruffine Diomandé s’est jointe à celle de Mme Déguénon pour dénoncer de vive voix, la démission des parents quant au respect des droits des enfants et le laxisme des autorités dans les traitements infligés aux enfants.
« 36% des femmes et filles au plan national dont 13% dans la région du Bélier sont victimes de la mutilation génitale féminine et d’autres activités qui mettent en péril leur santé et leur éducation. Particulièrement chez les enfants, le phénomène ‘’tanties bagages’’ à des fins économiques fait des jeunes filles, la proie facile d’individus de tout acabit avec pour corollaire le viol », a dénoncé la DR de la Solidarité, de la Famille, la Femme et de l’Enfant qui n’a pas omis la question des mariages précoces et la prostitution des filles mineures.
Pour la présidente du Parlement des enfants, « malgré plusieurs interpellations des parents et des autorités, il existe un bon nombre d’enfants qui demeurent sans déclaration à l’état-civil. Or, ce sont les extraits d’acte de naissance qui permettent aux enfants d’aller à l’école pour ne pas être dans la rue, dans la prostitution. »
Puis Mlle Diomandé d’inviter les autorités et parents à protéger les droits de tous les enfants, non sans demander particulièrement aux autorités locales de doter le Parlement des enfants de Yamoussoukro d’un siège local.
« Une responsabilité collective de tous est importante pour garantir le droit des enfants », a recommandé, pour sa part, la représentante des droits de l’Homme à l’ONU, Frederika Seymanday, quand le directeur régional de l’Industrie, au nom du préfet de région et du département de Yamoussoukro, a dit son adhésion à la reconnaissance des droits des enfants et promis de transmettre à l'autorité toutes les recommandations et suggestions faites.
Des défilés d’enfants, des sketchs dénonçant la pratique du mariage forcé et la mutilation génitale ainsi que des poèmes ont meublé cette célébration locale de la journée de l’enfant africain qui trouve son origine dans le massacre des enfants noirs de Soweto, en Afrique du Sud, le 16 juin 1979 et qui réclamaient des droits à l’instar de tous les autres enfants du monde, rappelle-t-on.