Abidjan (Côte d’Ivoire)
Le groupe Bolloré a annoncé mercredi, des investissements à hauteur de 270 milliards FCFA, pour le compte du deuxième terminal à conteneurs, au port autonome d’Abidjan alors que l’attribution de ce marché fait l’objet de ’’polémique’’ dans le pays et la sous région.
"Nous avons beaucoup de projets dont le deuxième terminal à conteneurs du Port d’Abidjan. Cela représente un investissement de 270 milliards CFA", a confié le Président de Bolloré Africa Logistics, Dominique Lafont à la presse au sortir d’une audience avec le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
M. Lafont a également révélé quelques projets que la firme française compte réaliser en Côte d’Ivoire. Il s’agit pour la compagnie de " de réhabiliter et de prolonger le chemin de fer d’Abidjan jusqu’à Niamey puis de le raccorder à Cotonou", ce qui représente selon lui, un investissement de "1000 milliards FCFA".
Bolloré prévoit la dotation du terminal à conteneurs du Port d’Abidjan, de deux(2) portiques de quais. A en croire l’opérateur économique, une "commande de quatre nouvelles locomotives pour la Sitarail" a été aussi lancée.
Dans le domaine pétrolier, le groupe ambitionne de faire de la capitale économique ivoirienne, "un hub dans le domaine des services pétroliers pour la sous-région" en y développant "un projet de développement d’une base pétrolière". M. Lafont a fait également savoir au chef du gouvernement ivoirien, son projet de "développer des maisons solaires".
Le groupe Bolloré exploite le premier terminal à conteneurs du Port autonome d’Abidjan. Un appel d’offre pour le deuxième terminal à conteneurs du même port a été lancé et a consacré la victoire du groupement de Bolloré, ATM et Bouygues.
Depuis lors, ce choix alimente la polémique dans le milieu des affaires en Côte d’Ivoire. En tête des contestataires, le ministre ivoirien du Commerce, de l’artisanat et des PME, Jean-Louis Billon, dont le frère, David Billon, qui dirige la société Movis figurait au nombre des candidats à l’appel d’offre.
Il est reproché au gouvernement d’avoir fait preuve de ‘’complaisance’’ dans ce choix qui vient de "brader" les terminaux à conteneurs à un seul groupe. Le monopole dont jouit ce groupement favorisera et intensifiera l’inflation, dénoncent les détracteurs de Bolloré.
Pour Dominique Lafont, son groupement a "présenté la meilleure offre", même si "sur le plan technique, nous n’avons pas eu la meilleure note", en raison de la "concurrence entre le terminal à conteneurs que nous exploitons aujourd’hui et le nouveau terminal", a-t-il tenu à rassurer.
"Concernant le recours devant l’Uémoa, nous prenons cela très au sérieux. Nous pensons être en mesure pour notre part de convaincre l’Uémoa que le groupement auquel nous appartenons est le mieux qualifié pour développer l’attractivité et le développement du port d’Abidjan’’ a conclu Dominique Lafont.
Le groupe Bolloré a annoncé mercredi, des investissements à hauteur de 270 milliards FCFA, pour le compte du deuxième terminal à conteneurs, au port autonome d’Abidjan alors que l’attribution de ce marché fait l’objet de ’’polémique’’ dans le pays et la sous région.
"Nous avons beaucoup de projets dont le deuxième terminal à conteneurs du Port d’Abidjan. Cela représente un investissement de 270 milliards CFA", a confié le Président de Bolloré Africa Logistics, Dominique Lafont à la presse au sortir d’une audience avec le Premier ministre Daniel Kablan Duncan.
M. Lafont a également révélé quelques projets que la firme française compte réaliser en Côte d’Ivoire. Il s’agit pour la compagnie de " de réhabiliter et de prolonger le chemin de fer d’Abidjan jusqu’à Niamey puis de le raccorder à Cotonou", ce qui représente selon lui, un investissement de "1000 milliards FCFA".
Bolloré prévoit la dotation du terminal à conteneurs du Port d’Abidjan, de deux(2) portiques de quais. A en croire l’opérateur économique, une "commande de quatre nouvelles locomotives pour la Sitarail" a été aussi lancée.
Dans le domaine pétrolier, le groupe ambitionne de faire de la capitale économique ivoirienne, "un hub dans le domaine des services pétroliers pour la sous-région" en y développant "un projet de développement d’une base pétrolière". M. Lafont a fait également savoir au chef du gouvernement ivoirien, son projet de "développer des maisons solaires".
Le groupe Bolloré exploite le premier terminal à conteneurs du Port autonome d’Abidjan. Un appel d’offre pour le deuxième terminal à conteneurs du même port a été lancé et a consacré la victoire du groupement de Bolloré, ATM et Bouygues.
Depuis lors, ce choix alimente la polémique dans le milieu des affaires en Côte d’Ivoire. En tête des contestataires, le ministre ivoirien du Commerce, de l’artisanat et des PME, Jean-Louis Billon, dont le frère, David Billon, qui dirige la société Movis figurait au nombre des candidats à l’appel d’offre.
Il est reproché au gouvernement d’avoir fait preuve de ‘’complaisance’’ dans ce choix qui vient de "brader" les terminaux à conteneurs à un seul groupe. Le monopole dont jouit ce groupement favorisera et intensifiera l’inflation, dénoncent les détracteurs de Bolloré.
Pour Dominique Lafont, son groupement a "présenté la meilleure offre", même si "sur le plan technique, nous n’avons pas eu la meilleure note", en raison de la "concurrence entre le terminal à conteneurs que nous exploitons aujourd’hui et le nouveau terminal", a-t-il tenu à rassurer.
"Concernant le recours devant l’Uémoa, nous prenons cela très au sérieux. Nous pensons être en mesure pour notre part de convaincre l’Uémoa que le groupement auquel nous appartenons est le mieux qualifié pour développer l’attractivité et le développement du port d’Abidjan’’ a conclu Dominique Lafont.