C’est une première Dame tout affligée, mais digne dans la douleur. Hier, dans l’après- midi, Dominique Ouattara, s’est rendue au Plateau-Dokui, où résidait Bakary Nimaga jusqu’à ce qu’il soit rappelé à Dieu de façon brutale, le 11 juin dernier. Pour dire toute sa peine, face à la disparition de Bakary Nimaga pour qui elle et son époux, Alassane Ouattara, ont toujours eu de l’admiration, l’épouse du Chef de l’Etat a cru bon et idoine d’aller, elle-même, apporter son réconfort et celui de son époux à la famille de l’illustre disparu. La main toujours sur le cœur, Dominique Ouattara a fait don de deux millions de Francs. Un million à la veuve et aux enfants ; cinq cent mille Francs à la mère du défunt et cinq cent mille Francs à la famille.
Absente d’Abidjan au moment du décès de celui qui était jusque-là le Rédacteur en Chef adjoint du Patriote, la Première Dame, avec émotion et compassion, a porté témoignage de la réaction de mère consolatrice et réconfortante qu’elle a eue, auprès de l’épouse du défunt, dans les premiers instants de la mort de Bakary. « Lorsqu’on m’a annoncé son décès, alors que j’étais en voyage. J’ai été vraiment choquée. C’est ainsi que j’ai pris mon téléphone pour appeler ma sœur (l’épouse de notre collègue Ndlr) pour lui exprimer ma compassion et mon affection », a dit celle que Bakary, lui- même de son vivant, appelait affectueusement “Maman Domi". La gorge pratiquement nouée, dans un silence total qui planait sur la salle, Dominique Ouattara a su trouver les mots justes pour rapporter, à la famille éplorée, les qualités professionnelles de leur fils, frère, époux et père. «Bakary était un grand journaliste. Il a vraiment montré son courage et son militantisme. Je voudrais faire ce témoignage pour que sa maman ici présente, sa veuve, ses enfants et sa famille soient fiers de lui.»
Faisant d’une pierre deux coups, outre les paroles de compassion adressées à la famille biologique du disparu, Mme Ouattara qui a toujours été la Marraine les travailleurs de Mayama Editions et Production, société éditrice du Patriote, s’est également adressée à ses filleuls conduits par le Rédacteur en chef central Koré Emmanuel. «J’aimerais surtout vous dire que vous faites du bon travail. Je vous félicite pour l’excellent travail que vous abattez au quotidien. Le Patriote, c’est une longue histoire. Je peux dire que j’ai toujours considéré Le Patriote comme mon journal (…) je vous présente mes condoléances. Et n’oubliez pas que, même si aujourd’hui je suis 1ère Dame, je serai toujours là pour vous.»
La famille éplorée, profondément touchée par ce geste, hautement humain, n’a pas manqué de dire toute sa reconnaissance au couple Ouattara. « Par votre présence constante, à nos côtés, nous avons su que nous n’étions pas seuls dans la douleur. A voir aussi la mobilisation de tous les Ivoiriens à nos côtés nous réconforte que Bakary a travaillé utile pour son pays », a dit Salim Nimaga, ainé de Bakary.
A cette cérémonie, la Première Dame était accompagnée d’une forte délégation des membres de son cabinet. L’on notait également la présence de Traoré Moussa (MT), Président de l’UNJCI qui été, de bout en bout, présent aux obsèques de Bakary Nimaga.
La visite de la première Dame a pris fin par des bédictions dites par la famille pour elle et son époux. Sans le vouloir, elle a pris un bain de foule. Des riverains ayant eu vent de sa présence, à terre comme perchés à leurs balcons, l’ont applaudie.
Jean- Antoine Doudou
Absente d’Abidjan au moment du décès de celui qui était jusque-là le Rédacteur en Chef adjoint du Patriote, la Première Dame, avec émotion et compassion, a porté témoignage de la réaction de mère consolatrice et réconfortante qu’elle a eue, auprès de l’épouse du défunt, dans les premiers instants de la mort de Bakary. « Lorsqu’on m’a annoncé son décès, alors que j’étais en voyage. J’ai été vraiment choquée. C’est ainsi que j’ai pris mon téléphone pour appeler ma sœur (l’épouse de notre collègue Ndlr) pour lui exprimer ma compassion et mon affection », a dit celle que Bakary, lui- même de son vivant, appelait affectueusement “Maman Domi". La gorge pratiquement nouée, dans un silence total qui planait sur la salle, Dominique Ouattara a su trouver les mots justes pour rapporter, à la famille éplorée, les qualités professionnelles de leur fils, frère, époux et père. «Bakary était un grand journaliste. Il a vraiment montré son courage et son militantisme. Je voudrais faire ce témoignage pour que sa maman ici présente, sa veuve, ses enfants et sa famille soient fiers de lui.»
Faisant d’une pierre deux coups, outre les paroles de compassion adressées à la famille biologique du disparu, Mme Ouattara qui a toujours été la Marraine les travailleurs de Mayama Editions et Production, société éditrice du Patriote, s’est également adressée à ses filleuls conduits par le Rédacteur en chef central Koré Emmanuel. «J’aimerais surtout vous dire que vous faites du bon travail. Je vous félicite pour l’excellent travail que vous abattez au quotidien. Le Patriote, c’est une longue histoire. Je peux dire que j’ai toujours considéré Le Patriote comme mon journal (…) je vous présente mes condoléances. Et n’oubliez pas que, même si aujourd’hui je suis 1ère Dame, je serai toujours là pour vous.»
La famille éplorée, profondément touchée par ce geste, hautement humain, n’a pas manqué de dire toute sa reconnaissance au couple Ouattara. « Par votre présence constante, à nos côtés, nous avons su que nous n’étions pas seuls dans la douleur. A voir aussi la mobilisation de tous les Ivoiriens à nos côtés nous réconforte que Bakary a travaillé utile pour son pays », a dit Salim Nimaga, ainé de Bakary.
A cette cérémonie, la Première Dame était accompagnée d’une forte délégation des membres de son cabinet. L’on notait également la présence de Traoré Moussa (MT), Président de l’UNJCI qui été, de bout en bout, présent aux obsèques de Bakary Nimaga.
La visite de la première Dame a pris fin par des bédictions dites par la famille pour elle et son époux. Sans le vouloir, elle a pris un bain de foule. Des riverains ayant eu vent de sa présence, à terre comme perchés à leurs balcons, l’ont applaudie.
Jean- Antoine Doudou