Le conseil régional du haut-Sassandra présidé par le Professeur Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a présenté son bureau à la population, le 17 juin dernier sous la présidence effective du préfet de région, préfet de Daloa, dans la salle de réunion de la préfecture de Daloa. Le Conseil régional compte 60 conseillers dont six vices présidents que sont Daret Babaud Mathieu (1er vice), Boniface Nana Brito (2e vice), Kpokpa Blé (3e vice), Matto Joseph (4e vice), Zélia Bi Bali (5e vice) et Gozé Séplé Bernard (6e vice). L’équipe travaillera pour une population de 1.071.000 âmes. Les conseillers Régionaux promettent de s’atteler à l’achèvement des projets entamés par le conseil général. Le Président Alphonse Djédjé Mady, après avoir présenté les membres de la présidence a invité ses administrés à la cohésion sociale malgré leur divergence politique. « entendons-nous dans nos départements et contribuons tous au développement du Haut Sassandra. C’est un challenge que nous devrons relever ensemble. Le conseil régional sera disponible pour répondre aux attentes de nos populations. Les priorités de notre région sont connues. Ce sont les infrastructures routières, sanitaires, scolaires et l’assainissement de l’environnement qu’il faut privilégier. Tout a un caractère prioritaire, mais le réseau routier vient en tête », a-t-il insisté. Avant d’ajouter que « Le conseil mettra les jeunes au travail sans démagogie. Ils ne seront pas des bénéficiaires passifs. Nous devons tous nous montrer solidaires, engagés pour à renforcer la cohésion sociale ». L’Honorable Djimi Bi sié, Député (RDR) de Bédiala a lui, invité « les populations de Bédiala en particulier à l’adhésion à la mission du conseil régional ». « Il est au service du développement sans considération d’appartenance politique », a-t-il déclaré. Quant aux paysans, ils ont exprimé leur nostalgie pour le conseil général. Soyé Gilbert de Vavoua soutient que les conseils généraux devraient rester et travailler sous l’autorité des conseils régionaux. ‘’Avec leur disparition, les villageois vont encore vivre le calvaire, parce que le conseil régional a un champ d’actions très vaste », a-t-il fait remarquer.
Eustache Gooré Bi
Eustache Gooré Bi