Makolino Ange Georges, Assoillui Konan Maxime, Kouassi Kouamé Vincent, et Koffi Kouadio Vincent, sont en ce moment identifiés comme étant les 4 individus qui, dans la nuit de samedi 22 au dimanche 23juin dernier, ont cambriolé la Basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukro, dont ils se trouvent d’ailleurs tous être des anciens employés. Depuis le mardi 25 juin, suite à l’enquête préliminaire menée par le commissaire Bléa Félix du 2ème arrondissement de police, ils sont à la disposition du tribunal de première instance de Toumodi où ils devront répondre des accusations portées contre eux.
Ces derniers, selon quelques indiscrétions, nient tous en bloc leur participation à cette opération contre ‘‘ Dieu’’. La nuit du cambriolage, après qu’ils aient eu accès à l’intérieur du sanctuaire en passant par le tunnel (de secours) qui donne sur l’extérieur, les bandits, au nombre de 4, se sont adressés aux deux vigiles vite maîtrisés, comme de véritables connaisseurs des lieux. D’ailleurs, ils ont demandé après le recteur, le diacre et surtout « le technicien recruté récemment », selon leurs propres termes». Aussi, au moment où l’un des quidams s’activait à ligoter les 2 malheureux gardiens des lieux, il a appelé l’un de ses compagnons pour venir voir s’il s ’agissait de « l’homme en question », celui censé porter toutes les clés des lieux. Après leur forfait, les malfrats, avant de s’en aller, laissent une commission pour le diacre, le frère Césarée. « Dites-lui de donner notre argent », ont-ils exigé aux vigiles. Il y a aussi que, la veille de l’opération, l’un des suspects appréhendés était présent dans le lieu saint, sans réel motif. Ce sont toutes ces pistes que Bléa et le commissaire Bakayoko de la préfecture de police, auraient remonté pour parvenir à l’interpellation des 4 individus. Ni les armes, ni les objets disparus n’ont été trouvés jusque-là. Le préjudice de ce cambriolage est désormais connu. Il s’agit d’une somme de 500.000 F, de 03 ciboires (dont 02 contenant le saint sacrement), 07 fermetures de ciboires, un encensoir, une décoration de la croix de procession, une fermeture d’ostensoir, des emboues de la croix de 50kg qui supplante l’autel. Cette croix couverte de bronze était en effet la principale convoitise des bandits qui ont opéré avec 2 Kalachs, 1 fusil canon scié de calibre 12 et un couteau. De source policière, les pièces d’identité des vigiles ligotés ont été retrouvées le lundi sur l’autoroute du Nord, vers Abidjan. Faut-il le noter, il y a quelques mois, 25 agents de la Basilique avaient été renvoyés pour des raisons qu’ils jugent arbitraires. Ils ont alors intenté un procès contre le St lieu et depuis, l’affaire est pendante devant le tribunal de première instance. Ils ne cessent à cet effet d’envoyer des menaces aux hommes de Dieu. Si bien que cette affaire continuait de faire couler assez de salive dans la ville, jusqu’à ce qu’elle soit cette nuit de samedi, au cœur du cambriolage de cet édifice, la plus grande basilique au monde.
Blaise BONSIE à Yamoussoukro
Ces derniers, selon quelques indiscrétions, nient tous en bloc leur participation à cette opération contre ‘‘ Dieu’’. La nuit du cambriolage, après qu’ils aient eu accès à l’intérieur du sanctuaire en passant par le tunnel (de secours) qui donne sur l’extérieur, les bandits, au nombre de 4, se sont adressés aux deux vigiles vite maîtrisés, comme de véritables connaisseurs des lieux. D’ailleurs, ils ont demandé après le recteur, le diacre et surtout « le technicien recruté récemment », selon leurs propres termes». Aussi, au moment où l’un des quidams s’activait à ligoter les 2 malheureux gardiens des lieux, il a appelé l’un de ses compagnons pour venir voir s’il s ’agissait de « l’homme en question », celui censé porter toutes les clés des lieux. Après leur forfait, les malfrats, avant de s’en aller, laissent une commission pour le diacre, le frère Césarée. « Dites-lui de donner notre argent », ont-ils exigé aux vigiles. Il y a aussi que, la veille de l’opération, l’un des suspects appréhendés était présent dans le lieu saint, sans réel motif. Ce sont toutes ces pistes que Bléa et le commissaire Bakayoko de la préfecture de police, auraient remonté pour parvenir à l’interpellation des 4 individus. Ni les armes, ni les objets disparus n’ont été trouvés jusque-là. Le préjudice de ce cambriolage est désormais connu. Il s’agit d’une somme de 500.000 F, de 03 ciboires (dont 02 contenant le saint sacrement), 07 fermetures de ciboires, un encensoir, une décoration de la croix de procession, une fermeture d’ostensoir, des emboues de la croix de 50kg qui supplante l’autel. Cette croix couverte de bronze était en effet la principale convoitise des bandits qui ont opéré avec 2 Kalachs, 1 fusil canon scié de calibre 12 et un couteau. De source policière, les pièces d’identité des vigiles ligotés ont été retrouvées le lundi sur l’autoroute du Nord, vers Abidjan. Faut-il le noter, il y a quelques mois, 25 agents de la Basilique avaient été renvoyés pour des raisons qu’ils jugent arbitraires. Ils ont alors intenté un procès contre le St lieu et depuis, l’affaire est pendante devant le tribunal de première instance. Ils ne cessent à cet effet d’envoyer des menaces aux hommes de Dieu. Si bien que cette affaire continuait de faire couler assez de salive dans la ville, jusqu’à ce qu’elle soit cette nuit de samedi, au cœur du cambriolage de cet édifice, la plus grande basilique au monde.
Blaise BONSIE à Yamoussoukro