Le président américain Barack Obama a entamé mercredi soir à Dakar sa première tournée en Afrique subsaharienne depuis son arrivée à la Maison Blanche, voyage marqué par l’état de santé critique de Nelson Mandela, premier président noir d’Afrique du Sud âgé de 94 ans.
M. Obama, accompagné de son épouse Michelle et de leurs deux filles, Malia et Sasha, a été accueilli par son homologue sénégalais Macky Sall et son épouse Marème.
Il doit séjourner à Dakar jusqu’à vendredi matin.
Jeudi, il donnera une conférence de presse conjointe avec le président Sall puis se rendra ensuite à la Cour suprême où il doit prononcer un discours sur l’Etat de droit.
Dans l’après-midi il visitera en famille sur l’île de Gorée, au large de Dakar, haut-lieu de mémoire de la traite négrière et sa tristement célèbre «maison des esclaves» où l’ont précédé deux autres présidents américains, Bill Clinton et George W. Bush.
Après avoir rencontré vendredi matin des hommes d’affaires américains installés au Sénégal, M. Obama se rendra à Johannesburg, pour un week-end d’entretiens et une conférence de presse commune avec le président Jacob Zuma, à Pretoria.
Le président américain doit aussi se rendre au Cap, où il visitera la cellule dans laquelle Nelson Mandela a été incarcéré pendant un quart de siècle, sur l’île de Robben Island.
Mais l’état de santé de l’ancien président sud-africain héros de la lutte anti-apartheid, qui à bientôt 95 ans est hospitalisé depuis presque trois semaines à Pretoria pour une grave infection pulmonaire, pourrait venir bousculer ce programme.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane a affirmé mardi que le président américain ne rencontrerait probablement pas M. Mandela. «Le président Obama aurait aimé voir le président Mandela mais il est souffrant», a-t-elle expliqué.
Barack Obama n’a rencontré Nelson Mandela qu’à une seule reprise, en 2005 à Washington, alors qu’il était jeune sénateur, mais les deux hommes se sont entretenus par téléphone à plusieurs reprises depuis.
«Rattraper le temps perdu»
Après l’Afrique du Sud, M. Obama ira en Tanzanie où il discutera avec le chef de l’Etat Jakaya Kikwete et visitera la centrale électrique Ubungo avnt de rentrer à Washington le 3 juillet.
Cette première grande tournée africaine de M. Obama vise en premier lieu, pour la Maison Blanche, à rattraper le temps perdu.
A part une visite éclair au Ghana en juillet 2009, il ne s’est en effet jamais rendu en Afrique lors de son premier mandat.
Passée l’euphorie des débuts, la déception a lentement commencé à monter sur le continent africain concernant les mesures prises par ce premier président noir de l’histoire des Etats-Unis.
Si en 2009 au Ghana, M. Obama lançait : «Le sang de l’Afrique coule dans mes veines, l’histoire de ma famille comprend à la fois les tragédies et les triomphes de l’histoire plus large de l’Afrique», le président semble s’être vite détourné de son continent d’origine, se concentrant sur la crise économique, les révolutions du printemps arabe, la fin de l’engagement américain en Irak et en Afghanistan, ou lorgnant davantage vers l’Asie.
Mais les conseillers du président restent conscients que les opportunités économiques et les ressources énergétiques du continent africain ont plus que commencé à attirer l’attention des adversaires montants de la première puissance mondiale, Chine en tête.
Celle-ci est devenue en 2009 le premier partenaire du continent, d’après l’Organisation de coopération et de développement économiques.
Absent de marque de cette tournée : le Kenya, terre natale du père de Barack Obama, dont le président, Uhuru Kenyatta, est poursuivi par la Cour pénale internationale.
M. Obama, accompagné de son épouse Michelle et de leurs deux filles, Malia et Sasha, a été accueilli par son homologue sénégalais Macky Sall et son épouse Marème.
Il doit séjourner à Dakar jusqu’à vendredi matin.
Jeudi, il donnera une conférence de presse conjointe avec le président Sall puis se rendra ensuite à la Cour suprême où il doit prononcer un discours sur l’Etat de droit.
Dans l’après-midi il visitera en famille sur l’île de Gorée, au large de Dakar, haut-lieu de mémoire de la traite négrière et sa tristement célèbre «maison des esclaves» où l’ont précédé deux autres présidents américains, Bill Clinton et George W. Bush.
Après avoir rencontré vendredi matin des hommes d’affaires américains installés au Sénégal, M. Obama se rendra à Johannesburg, pour un week-end d’entretiens et une conférence de presse commune avec le président Jacob Zuma, à Pretoria.
Le président américain doit aussi se rendre au Cap, où il visitera la cellule dans laquelle Nelson Mandela a été incarcéré pendant un quart de siècle, sur l’île de Robben Island.
Mais l’état de santé de l’ancien président sud-africain héros de la lutte anti-apartheid, qui à bientôt 95 ans est hospitalisé depuis presque trois semaines à Pretoria pour une grave infection pulmonaire, pourrait venir bousculer ce programme.
La ministre sud-africaine des Affaires étrangères Maite Nkoana-Mashabane a affirmé mardi que le président américain ne rencontrerait probablement pas M. Mandela. «Le président Obama aurait aimé voir le président Mandela mais il est souffrant», a-t-elle expliqué.
Barack Obama n’a rencontré Nelson Mandela qu’à une seule reprise, en 2005 à Washington, alors qu’il était jeune sénateur, mais les deux hommes se sont entretenus par téléphone à plusieurs reprises depuis.
«Rattraper le temps perdu»
Après l’Afrique du Sud, M. Obama ira en Tanzanie où il discutera avec le chef de l’Etat Jakaya Kikwete et visitera la centrale électrique Ubungo avnt de rentrer à Washington le 3 juillet.
Cette première grande tournée africaine de M. Obama vise en premier lieu, pour la Maison Blanche, à rattraper le temps perdu.
A part une visite éclair au Ghana en juillet 2009, il ne s’est en effet jamais rendu en Afrique lors de son premier mandat.
Passée l’euphorie des débuts, la déception a lentement commencé à monter sur le continent africain concernant les mesures prises par ce premier président noir de l’histoire des Etats-Unis.
Si en 2009 au Ghana, M. Obama lançait : «Le sang de l’Afrique coule dans mes veines, l’histoire de ma famille comprend à la fois les tragédies et les triomphes de l’histoire plus large de l’Afrique», le président semble s’être vite détourné de son continent d’origine, se concentrant sur la crise économique, les révolutions du printemps arabe, la fin de l’engagement américain en Irak et en Afghanistan, ou lorgnant davantage vers l’Asie.
Mais les conseillers du président restent conscients que les opportunités économiques et les ressources énergétiques du continent africain ont plus que commencé à attirer l’attention des adversaires montants de la première puissance mondiale, Chine en tête.
Celle-ci est devenue en 2009 le premier partenaire du continent, d’après l’Organisation de coopération et de développement économiques.
Absent de marque de cette tournée : le Kenya, terre natale du père de Barack Obama, dont le président, Uhuru Kenyatta, est poursuivi par la Cour pénale internationale.