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Politique Publié le vendredi 28 juin 2013 | Le Mandat

Reprise du dialogue Républicain : Le Fpi exige un médiateur

© Le Mandat Par Didier ASSOUMOU
Dialogue gouvernement-opposition: le FPI exige la libération de Koua Justin avant la reprise des discussions
Jeudi 27 juin 2013. Abidjan. Le Front populaire ivoirien, au cours d`une conférence de presse fait l`état des lieux de la situation socio-politique en Côte d`Ivoire. Le Fpi exige du gouvernement la libération des prisonniers politiques et la création d’un environnement propice à un dialogue politique crédible.
Annoncé en grande pompe par les médias ces derniers jours, la reprise du dialogue Républicain est confronté à un énième blocage. Et non des moindres. Le Front populaire ivoirien (Fpi), le poids lourd de l’opposition ivoirienne ne participera pas, pour l’instant à cette rencontre d’échanges visant à normaliser la situation politique en Côte d’Ivoire. De ce fait, la rencontre annoncée, hier, dans la soirée, avec le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, à la Primature, a été ajournée. L’information a été livrée, hier, jeudi 27 juin, par le Secrétaire général par intérim et porte-parole du parti, au cours d’une rencontre avec la presse, au siège provisoire du Fpi, à Cocody Attoban. Sans détours, le Pr Kodjo Richard a fait savoir que la position du Fpi ne bougera d’un iota, tant que le gouvernement ne manifestera pas sa bonne foi, en prenant en compte ses attentes, notamment «la libération du Secrétaire général par intérim de la JFPI, Koua Justin, l’application de l’article 11 et 12 de la Constitution ivoirienne relative à la liberté d’expression et de manifestation, le dégel des avoirs des militants du parti.» Outre ces exigences, le Secrétaire général par intérim du Fpi insiste sur la mise sur pied d’un comité de régulation et de suivi dans le cadre de la négociation pour la réconciliation nationale, et la désignation d’un médiateur. «Pour poursuivre le dialogue dans la sérénité, le gouvernement doit régler les questions relatives à l’application des articles 11 et 12 de la Constitution relatif aux libertés publiques, au dégel des avoirs, aux arriérés 2011 et 2012 sur le financement des partis politiques. Il faut nécessairement un médiateur qui départagera les partis. Le gouvernement ne peut pas être juge et partie», a-t-il conclu.

Ben Sylla
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