Les nouveaux conseils municipaux héritent de communes défigurées par dix années de crise militaro-politique. Une situation qui dénote l’immensité des challenges qu’auront à relever les maires nouvellement élus.
Passées les élections municipales, c’est la ferveur des passations de charges. Les maires sortants et leurs successeurs font l’état des lieux. Après quoi les premiers cités ‘’cèdent‘’ la commune aux seconds. A partir de cet instant solennel de la prise effective de fonction, les maires entrants sont mis au pied du mur. En effet, les nouveaux élus devront relever des défis et non des moindres. A l’heure de joindre l’acte à la parole, que doivent-ils faire concrètement? «Ils doivent faire preuve d’imagination», conseille d’emblée Michel Koffi Benoit, ex-maire d’Anyama. Cela suppose, selon son analyse, qu’ils ne doivent pas seulement attendre la subvention de l’Etat mais exploiter leurs carnets d’adresses et faire appel à l’esprit de créativité. C’est dire que ceux d’entre eux qui auront attendu d’être aux affaires avant de tisser des relations extérieures, atteste sous l’anonymat un nouvel élu, prendraient pour ainsi dire du retard et s’exposeraient à un échec. Notre source argue que les premiers magistrats communaux ont eu « très peu » de moyens pendant les dix années écoulées à cause de la crise. Et que ceux qui leur succèdent aujourdhui doivent être patients dans l’attente d’un budget conséquent. Les subventions allouées n’étant pas toujours proportionnelles aux charges et aux projets, fait-il observer, il convient qu’ils cherchent ailleurs de sources additives de financement de leurs ambitions. En outre, le développement passant par la stabilité, le directeur de cabinet du maire de Koumassi Raymond N’Dohi Yapi, fait de la paix une priorité des élus. «Aujourd’hui les maires élus doivent pouvoir faire en sorte que les différentes populations, quelles que soient leurs différences, puissent toutes adhérer au projet de développement qu’ils vont initier», avance Guy Charles Wayoro. Pour lui, dès lors que des administrés ne reconnaissent pas un élu parce qu’ils n’ont pas voté pour lui ou pour d’autres raisons politiques, leurs attitudes faussent leur adhésion aux programmes et projets de développement. Ainsi reste-t-il convaincu que la cohésion sociale devient « la clé du développement local», voire le premier chantier auquel il va falloir s’attaquer sans a priori. Vient ensuite ce qu’il appelle le relèvement du niveau des populations. Cette phase de la «promotion humaine» passe par l’insertion économique et sociale des administrés, en vue de l’amélioration de leur niveau de vie.
Passées les élections municipales, c’est la ferveur des passations de charges. Les maires sortants et leurs successeurs font l’état des lieux. Après quoi les premiers cités ‘’cèdent‘’ la commune aux seconds. A partir de cet instant solennel de la prise effective de fonction, les maires entrants sont mis au pied du mur. En effet, les nouveaux élus devront relever des défis et non des moindres. A l’heure de joindre l’acte à la parole, que doivent-ils faire concrètement? «Ils doivent faire preuve d’imagination», conseille d’emblée Michel Koffi Benoit, ex-maire d’Anyama. Cela suppose, selon son analyse, qu’ils ne doivent pas seulement attendre la subvention de l’Etat mais exploiter leurs carnets d’adresses et faire appel à l’esprit de créativité. C’est dire que ceux d’entre eux qui auront attendu d’être aux affaires avant de tisser des relations extérieures, atteste sous l’anonymat un nouvel élu, prendraient pour ainsi dire du retard et s’exposeraient à un échec. Notre source argue que les premiers magistrats communaux ont eu « très peu » de moyens pendant les dix années écoulées à cause de la crise. Et que ceux qui leur succèdent aujourdhui doivent être patients dans l’attente d’un budget conséquent. Les subventions allouées n’étant pas toujours proportionnelles aux charges et aux projets, fait-il observer, il convient qu’ils cherchent ailleurs de sources additives de financement de leurs ambitions. En outre, le développement passant par la stabilité, le directeur de cabinet du maire de Koumassi Raymond N’Dohi Yapi, fait de la paix une priorité des élus. «Aujourd’hui les maires élus doivent pouvoir faire en sorte que les différentes populations, quelles que soient leurs différences, puissent toutes adhérer au projet de développement qu’ils vont initier», avance Guy Charles Wayoro. Pour lui, dès lors que des administrés ne reconnaissent pas un élu parce qu’ils n’ont pas voté pour lui ou pour d’autres raisons politiques, leurs attitudes faussent leur adhésion aux programmes et projets de développement. Ainsi reste-t-il convaincu que la cohésion sociale devient « la clé du développement local», voire le premier chantier auquel il va falloir s’attaquer sans a priori. Vient ensuite ce qu’il appelle le relèvement du niveau des populations. Cette phase de la «promotion humaine» passe par l’insertion économique et sociale des administrés, en vue de l’amélioration de leur niveau de vie.