Le Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, Monsieur Robert Beugré Mambé séjourne en ce moment en Chine dans le cadre de la 2ème édition du dialogue entre les Gouverneurs et les Maires Chinois et Africains. Notre pays a encore été honoré par ce géant asiatique. En effet le Gouverneur du District d’Abidjan a parlé lors de cette importante rencontre au nom de toute l’Afrique entière. Un discours qui a été fortement ovationné non seulement par les délégations africaines présentes à ce rendez-vous mais aussi par les autorités chinoises. Ci-joint l’intégralité de son allocution faite le 28 juin à Jinan dans la province de Shandong.
Monsieur le Gouverneur de la Province de Shandong ;
Monsieur le Maire de la ville de Jinan ;
Monsieur FENG ZUOKU, Vice-Président de l’Association du Peuple Chinois pour l’Amitié avec l’Etranger ;
Monsieur HAO FENG Secrétaire Général du Gouvernement Provincial du Shandong ;
Distingués invités.
L’Afrique remercie au nom de Monsieur Jean PING, Ancien Président de la Commission de l’U.A., des Ministres, des Gouverneurs, des Ambassadeurs, des Maires africains ; les plus hautes autorités et le peuple chinois dans toutes ses composantes pour la qualité, le charme et la chaleur de l’accueil qui nous a été réservé depuis notre arrivée et cette opportunité qui lui est offerte de communier fraternellement et de réfléchir ensemble à des questions de développement. Je demande à mes frères et sœurs délégués de faire au peuple chinois un banc.
La chine est pour l’Afrique et les africains, un bel exemple car, en moins de trois décennies, le peuple chinois a surmonté toutes les difficultés pour se hisser à une position de pivot mondial avec qui toutes les civilisations et toutes les puissances coopèrent très étroitement dans plusieurs domaines.
C’est donc avec un réel plaisir et un grand honneur que j’ai accepté de donner « les nouvelles » au nom de l’Afrique en ce moment solennel que notre illustre hôte Monsieur le Gouverneur de la province du Shandong a bien voulu nous offrir au sein de sa belle et rayonnante cité.
En effet, selon la tradition africaine, les nouvelles sont bonnes, l’Afrique continue de se développer, malgré quelques obstacles, grâce à ses filles et ses fils pour se positionner et jouer sa partition auprès des autres continents. Malgré la crise économique mondiale, l’Afrique affiche des espoirs nouveaux et offre au monde des voies d’espérance et des solutions au ralentissement généralisé de la croissance de notre planète.
La population de l’Afrique en 2012 était de 1 075 615 883 habitants pour une superficie de 30 353 212 Km² (équivalent à dix fois l’Europe, dix fois l’Inde, trois fois la Chine et quatre fois les Etats Unis) soit une densité 35,40 h/Km² et un taux de croissance toujours supérieur à zéro. La Côte d’Ivoire a eu par exemple en 2012 plus de 9% de taux de croissance, l’Ethiopie et le Ghana ont un taux de croissance à deux chiffres et la moyenne en Afrique varie de 4 à 5%.
Cette population est estimée selon les spécialistes à environ 2 024 000 000 d’habitants en 2050 avec une densité de 66,68 h/Km².
Les richesses de l’Afrique sont immenses, ce sont ses hommes, sa culture, la richesse de son sous-sol où l’on y trouve tout ce dont le monde a besoin (les minerais, les hydrocarbures, le gaz, les métaux rares de haute qualité), l’eau, la forêt et les terrains arables. Elle a 60% des terres cultivables du monde.
L’Afrique a d’autres atouts incommensurables qui sont sa solidarité humaine selon la tradition et son adaptation constante aux réalités environnantes.
L’Afrique a la volonté de s’inscrire dans le troisième millénaire avec tous ses atouts.
C’est pourquoi, l’Afrique souhaite une coopération gagnant-gagnant dans laquelle celui qui donne reçoit et celui qui reçoit donne de manière à consolider les liens entre nos deux grandes communautés.
L’Afrique souhaite une solidarité entre Etats respectueuse des principes de la complémentarité. Cette solidarité se décline en ses aspects les plus marquants à savoir :
a- la mise en œuvre d’un système de Partenariat Public Privé (PPP) ;
b- la création de sociétés en joint-venture ;
c- la coopération entre les régions ;
d- l’accès aux financements à long terme et à des taux concessionnels ;
e- le transfert de technologies ;
f- des réunions constantes pour évaluer le dynamisme de cette coopération et apporter les solutions idoines.
L’Afrique est respectueuse de ses engagements et elle a surtout de la mémoire car elle se souvient toujours de ses amis qui la soutiennent dans les moments difficiles.
Puissions-nous avec vous chers amis chinois, bâtir ensemble, l’Afrique de demain et la Chine de demain ? Car, chaque entité, en s’ouvrant aux autres pays ou civilisations, préserve son identité, sa culture, sa tradition pour nourrir l’universel.
La Chine est un grand pays de tradition millénaire où la pensée humaine anoblit l’esprit.
Confucius qui est une grande figure de la tradition et de l’hermétisme chinois a émerveillé le monde et les civilisations par l’universalité de sa pensée, de ses convictions et de son engagement qui ont traversé des siècles et continuera de les traverser jusqu’à la fin des temps. Quelle richesse ! Quelle beauté ! Quelle chance ! De se nourrir à la mamelle de ce grand homme hors du commun ! De cet esprit surdimensionné !
L’Afrique se reconnait en toutes les valeurs humaines universelles et, avec la Chine, tout en préservant ses amitiés séculaires avec les autres pays du monde, l’Afrique voudrait bâtir un avenir fort et stable qui augure une ère nouvelle pour les générations futures dans le respect mutuel de nos spécificités.
Car la Chine est l’un des plus grands partenaires commerciaux de l’Afrique et a réalisé des investissements dans plus de 50 pays africains devenant de ce fait l’un des meilleurs catalyseurs de la croissance africaine.
La Chine et l’Afrique (qui représentent 1/3 de la population mondiale) doivent coopérer dans un climat de confiance mutuelle en vue de générer des avantages réciproques à travers les opportunités de coopération multiforme et multidimensionnelle.
La première rencontre sino-africaine des gouvernements locaux au mois d’août 2012 a permis de poser les points d’ancrages de la coopération décentralisée entre les deux parties. Pour les pays africains qui y prenaient part, ce fut une immense opportunité pour réorienter la coopération sino-africaine en cette période charnière dans le développement du monde. L’occasion était donc toute trouvée pour une coopération au plan institutionnel, financier, technologique, médical, socioculturel, commercial et universitaire.
Après le forum de 2012, l’engouement et la volonté de coopération entre gouvernements locaux chinois et africains ont connu un accroissement. Ainsi, l’on a vu l’établissement de contacts et d’intentions de coopération entre de grandes entreprises chinoises (dans le domaine des BTP, de l’agronomie, de la recherche, de l’immobilier, des transports, de la collecte et le traitement des déchets urbains).
Les Gouvernements locaux d’Afrique remercient infiniment les Autorités chinoises pour cette opportunité qui leur est donnée de coopérer de façon équitable et en toute confiance à travers la plate-forme que constitue le Forum sur la Coopération sino-africaine des Gouvernements Locaux.
Les Gouvernements locaux d’Afrique remercient et encouragent les instances dirigeantes du Forum sur la Coopération sino-africaine des Gouvernements Locaux pour leurs efforts et leur efficacité.
Enfin, les Gouvernements locaux d’Afrique souhaitent longévité et prospérité à la multiséculaire relation d’amitié entre la Chine et l’Afrique pour le bonheur des peuples chinois et africains.
Avec votre permission, je voudrais citer pour illustration le cas de la Côte d’Ivoire qui, sous la clairvoyance et la vision prospective de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat, s’est engagée à s’inscrire dans la liste très sélective des pays émergents à l’horizon 2020.
Dans cette dynamique, nous avons pour le District d’Abidjan, en marge du 1er forum sino-africain des gouvernements locaux, réactivé les relations de jumelage avec la ville de Tianjin et envisageons un jumelage avec la ville de FUZHOU dans la province de FUJIAN et avec deux autres grandes provinces.
Nous notons que de nombreuses entreprises chinoises ont effectué des missions de prospection à Abidjan de 2012 à ce jour pour des relations d’affaires, de partenariats Publics Privés (PPP) et de joint-venture pour la réalisation de grands projets de développement.
Enfin un groupe d’experts chinois (originaire de la province de LIAONING) vient de séjourner à Abidjan du 14 au 21 juin 2012 pour l’identification des conditions de réalisation d’un vaste projet de riziculture (irriguée, inondée et / ou pluviale) sur 2 000 hectares dans notre district pour la création de richesses en faveur des Femmes et des Jeunes.
Telle est, par ce dernier exemple, notre vision du futur dans les relations avec la Chine.
Celui qui donne, reçoit, et celui qui reçoit, donne. C’est pourquoi, nous demandons aux entreprises chinoises de visiter les pays africains du Sud, du Centre, de l’Est et de l’Ouest. Les potentialités y sont intéressantes.
Vive l’Amitié sino-africaine ! Je vous remercie.
Robert BEUGRE MAMBE
Gouverneur du District Autonome d’Abidjan
Monsieur le Gouverneur de la Province de Shandong ;
Monsieur le Maire de la ville de Jinan ;
Monsieur FENG ZUOKU, Vice-Président de l’Association du Peuple Chinois pour l’Amitié avec l’Etranger ;
Monsieur HAO FENG Secrétaire Général du Gouvernement Provincial du Shandong ;
Distingués invités.
L’Afrique remercie au nom de Monsieur Jean PING, Ancien Président de la Commission de l’U.A., des Ministres, des Gouverneurs, des Ambassadeurs, des Maires africains ; les plus hautes autorités et le peuple chinois dans toutes ses composantes pour la qualité, le charme et la chaleur de l’accueil qui nous a été réservé depuis notre arrivée et cette opportunité qui lui est offerte de communier fraternellement et de réfléchir ensemble à des questions de développement. Je demande à mes frères et sœurs délégués de faire au peuple chinois un banc.
La chine est pour l’Afrique et les africains, un bel exemple car, en moins de trois décennies, le peuple chinois a surmonté toutes les difficultés pour se hisser à une position de pivot mondial avec qui toutes les civilisations et toutes les puissances coopèrent très étroitement dans plusieurs domaines.
C’est donc avec un réel plaisir et un grand honneur que j’ai accepté de donner « les nouvelles » au nom de l’Afrique en ce moment solennel que notre illustre hôte Monsieur le Gouverneur de la province du Shandong a bien voulu nous offrir au sein de sa belle et rayonnante cité.
En effet, selon la tradition africaine, les nouvelles sont bonnes, l’Afrique continue de se développer, malgré quelques obstacles, grâce à ses filles et ses fils pour se positionner et jouer sa partition auprès des autres continents. Malgré la crise économique mondiale, l’Afrique affiche des espoirs nouveaux et offre au monde des voies d’espérance et des solutions au ralentissement généralisé de la croissance de notre planète.
La population de l’Afrique en 2012 était de 1 075 615 883 habitants pour une superficie de 30 353 212 Km² (équivalent à dix fois l’Europe, dix fois l’Inde, trois fois la Chine et quatre fois les Etats Unis) soit une densité 35,40 h/Km² et un taux de croissance toujours supérieur à zéro. La Côte d’Ivoire a eu par exemple en 2012 plus de 9% de taux de croissance, l’Ethiopie et le Ghana ont un taux de croissance à deux chiffres et la moyenne en Afrique varie de 4 à 5%.
Cette population est estimée selon les spécialistes à environ 2 024 000 000 d’habitants en 2050 avec une densité de 66,68 h/Km².
Les richesses de l’Afrique sont immenses, ce sont ses hommes, sa culture, la richesse de son sous-sol où l’on y trouve tout ce dont le monde a besoin (les minerais, les hydrocarbures, le gaz, les métaux rares de haute qualité), l’eau, la forêt et les terrains arables. Elle a 60% des terres cultivables du monde.
L’Afrique a d’autres atouts incommensurables qui sont sa solidarité humaine selon la tradition et son adaptation constante aux réalités environnantes.
L’Afrique a la volonté de s’inscrire dans le troisième millénaire avec tous ses atouts.
C’est pourquoi, l’Afrique souhaite une coopération gagnant-gagnant dans laquelle celui qui donne reçoit et celui qui reçoit donne de manière à consolider les liens entre nos deux grandes communautés.
L’Afrique souhaite une solidarité entre Etats respectueuse des principes de la complémentarité. Cette solidarité se décline en ses aspects les plus marquants à savoir :
a- la mise en œuvre d’un système de Partenariat Public Privé (PPP) ;
b- la création de sociétés en joint-venture ;
c- la coopération entre les régions ;
d- l’accès aux financements à long terme et à des taux concessionnels ;
e- le transfert de technologies ;
f- des réunions constantes pour évaluer le dynamisme de cette coopération et apporter les solutions idoines.
L’Afrique est respectueuse de ses engagements et elle a surtout de la mémoire car elle se souvient toujours de ses amis qui la soutiennent dans les moments difficiles.
Puissions-nous avec vous chers amis chinois, bâtir ensemble, l’Afrique de demain et la Chine de demain ? Car, chaque entité, en s’ouvrant aux autres pays ou civilisations, préserve son identité, sa culture, sa tradition pour nourrir l’universel.
La Chine est un grand pays de tradition millénaire où la pensée humaine anoblit l’esprit.
Confucius qui est une grande figure de la tradition et de l’hermétisme chinois a émerveillé le monde et les civilisations par l’universalité de sa pensée, de ses convictions et de son engagement qui ont traversé des siècles et continuera de les traverser jusqu’à la fin des temps. Quelle richesse ! Quelle beauté ! Quelle chance ! De se nourrir à la mamelle de ce grand homme hors du commun ! De cet esprit surdimensionné !
L’Afrique se reconnait en toutes les valeurs humaines universelles et, avec la Chine, tout en préservant ses amitiés séculaires avec les autres pays du monde, l’Afrique voudrait bâtir un avenir fort et stable qui augure une ère nouvelle pour les générations futures dans le respect mutuel de nos spécificités.
Car la Chine est l’un des plus grands partenaires commerciaux de l’Afrique et a réalisé des investissements dans plus de 50 pays africains devenant de ce fait l’un des meilleurs catalyseurs de la croissance africaine.
La Chine et l’Afrique (qui représentent 1/3 de la population mondiale) doivent coopérer dans un climat de confiance mutuelle en vue de générer des avantages réciproques à travers les opportunités de coopération multiforme et multidimensionnelle.
La première rencontre sino-africaine des gouvernements locaux au mois d’août 2012 a permis de poser les points d’ancrages de la coopération décentralisée entre les deux parties. Pour les pays africains qui y prenaient part, ce fut une immense opportunité pour réorienter la coopération sino-africaine en cette période charnière dans le développement du monde. L’occasion était donc toute trouvée pour une coopération au plan institutionnel, financier, technologique, médical, socioculturel, commercial et universitaire.
Après le forum de 2012, l’engouement et la volonté de coopération entre gouvernements locaux chinois et africains ont connu un accroissement. Ainsi, l’on a vu l’établissement de contacts et d’intentions de coopération entre de grandes entreprises chinoises (dans le domaine des BTP, de l’agronomie, de la recherche, de l’immobilier, des transports, de la collecte et le traitement des déchets urbains).
Les Gouvernements locaux d’Afrique remercient infiniment les Autorités chinoises pour cette opportunité qui leur est donnée de coopérer de façon équitable et en toute confiance à travers la plate-forme que constitue le Forum sur la Coopération sino-africaine des Gouvernements Locaux.
Les Gouvernements locaux d’Afrique remercient et encouragent les instances dirigeantes du Forum sur la Coopération sino-africaine des Gouvernements Locaux pour leurs efforts et leur efficacité.
Enfin, les Gouvernements locaux d’Afrique souhaitent longévité et prospérité à la multiséculaire relation d’amitié entre la Chine et l’Afrique pour le bonheur des peuples chinois et africains.
Avec votre permission, je voudrais citer pour illustration le cas de la Côte d’Ivoire qui, sous la clairvoyance et la vision prospective de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat, s’est engagée à s’inscrire dans la liste très sélective des pays émergents à l’horizon 2020.
Dans cette dynamique, nous avons pour le District d’Abidjan, en marge du 1er forum sino-africain des gouvernements locaux, réactivé les relations de jumelage avec la ville de Tianjin et envisageons un jumelage avec la ville de FUZHOU dans la province de FUJIAN et avec deux autres grandes provinces.
Nous notons que de nombreuses entreprises chinoises ont effectué des missions de prospection à Abidjan de 2012 à ce jour pour des relations d’affaires, de partenariats Publics Privés (PPP) et de joint-venture pour la réalisation de grands projets de développement.
Enfin un groupe d’experts chinois (originaire de la province de LIAONING) vient de séjourner à Abidjan du 14 au 21 juin 2012 pour l’identification des conditions de réalisation d’un vaste projet de riziculture (irriguée, inondée et / ou pluviale) sur 2 000 hectares dans notre district pour la création de richesses en faveur des Femmes et des Jeunes.
Telle est, par ce dernier exemple, notre vision du futur dans les relations avec la Chine.
Celui qui donne, reçoit, et celui qui reçoit, donne. C’est pourquoi, nous demandons aux entreprises chinoises de visiter les pays africains du Sud, du Centre, de l’Est et de l’Ouest. Les potentialités y sont intéressantes.
Vive l’Amitié sino-africaine ! Je vous remercie.
Robert BEUGRE MAMBE
Gouverneur du District Autonome d’Abidjan
