La section de la Fesci de l’université d’Abobo-Adjamé a déposé un préavis de grève le jeudi 27 juin dernier auprès des doyens des Ufr et de la Présidence de cette institution. Selon le document dont nous avons reçu copie, les étudiants entendent observer trois jours de grève à partir du mardi 2 juillet prochain pour protester contre leurs mauvaises conditions d’études et le mépris des autorités universitaires. «Nous avons tenté d’entrer en contact avec l’administration universitaire dans l’optique de négocier un cadre d’études meilleur. Mais, nous n’avons pas eu d’interlocuteur. Ceci étant, nous lançons un mot d’ordre de grève d’une durée de trois jours à compter du mardi 2 juillet 2013», indiquent les responsables de la section de la Fesci. Ils trouvent inadmissible qu’après un an de cours, l’administration universitaire soit incapable de leur délivrer la carte d’étudiant alors que les premiers partiels ont débuté le 14 janvier 2013. Pis, l’équivalence de l’Ecole préparatoire aux sciences de la santé (Epss) à l’Ufr Sciences de la nature qui était gratuit est devenue payante. Elle s’élève à 15.000FCfa. A cela, il faut ajouter les 30.000FCfa de frais d’inscription. Bien pire sont les problèmes de transition du système des unités de valeur (Uv) à celui de Licence-Master-Doctorat et la non-modification du quota des trois générations de bacheliers à l’Epss. Pour la section de la Fesci de l’université d’Abobo-Adjamé, trop, c’est trop ! Car, outre ces problèmes, les étudiants de toutes les universités n’ont pas de bibliothèque, de salles informatiques, de salles de travaux pratiques, de salles d’étude, et n’ont pas de latrines.
Didier Kéi
Didier Kéi