Toumodi - Trois candidats au Baccalauréat (BAC) à Toumodi n’ont malheureusement pas pu achever l’examen pour cause de maladie, mettant ainsi fin au rêve d’être bachelier de la session 2013.
Si d’un point de vue général l’examen du BAC s’est bien passé à Toumodi car aucun cas de fraude ni de problème majeur n’a été signalé dans les trois centres d’examen, l’on note toutefois que c’est déjà la désolation avant les résultats dans certaines familles qui ont dû conduire leurs enfants, mal en point, à l’hôpital.
En effet, du 25 au 28 juin, lors des épreuves écrites, trois candidats sont tombés "les armes à la main". Alors qu’ils étaient en train de composer, la maladie est venue mettre fin à leur rêve d’être bachelier de la session 2013.
Il s’agit de Yobou M’bouke François, élève de Terminale A2 qui a piqué une crise dès la première journée dans le centre du Lycée moderne. Ce qui a nécessité son hospitalisation à l’hôpital général de Toumodi.
A la deuxième journée, le centre de l’Institut Prestige a enregistré deux malades, à savoir N’Djolè Akissi Emillienne également candidate au BAC série A2 et Koutou N’guessan Edwige, élève en Terminale D. Tous ces candidats ont été pris en charge par Dr Sombo Eustache, avant d’être par la suite hospitalisés.
Les différents certificats d’hospitalisation ont été déposés dans les centres de composition. Interrogés sur la suite de cette situation, des responsables de centres sont unanimes. « Il s’agit pour nous de faire notre rapport à la hiérarchie mais à cause de la suppression de la session de remplacement il y a de cela plusieurs années, les malades devront attendre l’année prochaine pour passer à nouveau le BAC », rétorquent-ils.
Cette réponse a d’ailleurs fait couler des larmes au père de Yobou M’boukè qui dit avoir passé une année à payer la scolarité de son fils, dans un établissement privé, dont la maladie vient de sceller le sort. Cette situation pose à nouveau la question de la suppression de la session de remplacement qui était prévue pour les malades et accidentés, indique-t-on.
Dans le centre du Lycée Camille Alliali, les quelques cas de maladies ont pu être gérés sur place par l’unité mobile des agents de santé qui ont donné les premiers soins et ont pu remettre d’aplomb les candidats malades, pour poursuivre l’examen.
Cette unité mobile, à bord de l’ambulance de l’hôpital général, a sillonné les trois centres pour des interventions rapides. M. Kouadio Georges, responsable du centre d’examen du Lycée Camille Alliali, a d’ailleurs apprécié cette collaboration entre le Ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et le Ministère de la Santé qui est une importante innovation sans laquelle on aurait plus de cas d’abandons, pour cause de maladie.
(AIP)
gba/cmas
Si d’un point de vue général l’examen du BAC s’est bien passé à Toumodi car aucun cas de fraude ni de problème majeur n’a été signalé dans les trois centres d’examen, l’on note toutefois que c’est déjà la désolation avant les résultats dans certaines familles qui ont dû conduire leurs enfants, mal en point, à l’hôpital.
En effet, du 25 au 28 juin, lors des épreuves écrites, trois candidats sont tombés "les armes à la main". Alors qu’ils étaient en train de composer, la maladie est venue mettre fin à leur rêve d’être bachelier de la session 2013.
Il s’agit de Yobou M’bouke François, élève de Terminale A2 qui a piqué une crise dès la première journée dans le centre du Lycée moderne. Ce qui a nécessité son hospitalisation à l’hôpital général de Toumodi.
A la deuxième journée, le centre de l’Institut Prestige a enregistré deux malades, à savoir N’Djolè Akissi Emillienne également candidate au BAC série A2 et Koutou N’guessan Edwige, élève en Terminale D. Tous ces candidats ont été pris en charge par Dr Sombo Eustache, avant d’être par la suite hospitalisés.
Les différents certificats d’hospitalisation ont été déposés dans les centres de composition. Interrogés sur la suite de cette situation, des responsables de centres sont unanimes. « Il s’agit pour nous de faire notre rapport à la hiérarchie mais à cause de la suppression de la session de remplacement il y a de cela plusieurs années, les malades devront attendre l’année prochaine pour passer à nouveau le BAC », rétorquent-ils.
Cette réponse a d’ailleurs fait couler des larmes au père de Yobou M’boukè qui dit avoir passé une année à payer la scolarité de son fils, dans un établissement privé, dont la maladie vient de sceller le sort. Cette situation pose à nouveau la question de la suppression de la session de remplacement qui était prévue pour les malades et accidentés, indique-t-on.
Dans le centre du Lycée Camille Alliali, les quelques cas de maladies ont pu être gérés sur place par l’unité mobile des agents de santé qui ont donné les premiers soins et ont pu remettre d’aplomb les candidats malades, pour poursuivre l’examen.
Cette unité mobile, à bord de l’ambulance de l’hôpital général, a sillonné les trois centres pour des interventions rapides. M. Kouadio Georges, responsable du centre d’examen du Lycée Camille Alliali, a d’ailleurs apprécié cette collaboration entre le Ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et le Ministère de la Santé qui est une importante innovation sans laquelle on aurait plus de cas d’abandons, pour cause de maladie.
(AIP)
gba/cmas
