ABIDJAN - L’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) condamne "énergiquement" l’attaque d’un convoi officiel qui a fait un mort et un blessé lundi dans le nord du pays.
Dans un communiqué transmis à Xinhua, l’Onuci "condamne énergiquement l’attaque violente" survenue entre les villes de Ferkessédougou et Kong (nord, 600 km d’Abidjan) contre une mission de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR) conduite par son coordinateur, Fidèle Sarassoro.
M. Sarassoro est sorti indemne mais un gendarme de son escorte a été tué et un autre blessé.
L’Onuci appelle les autorités ivoiriennes à prendre "toutes les mesures" pour identifier les auteurs de l’attaque et les traduire devant la justice.
Selon une source proche de la gendarmerie de Kong, l’attaque pourrait avoir été perpétrée par des bandits, les "coupeurs de route", qui sévissent dans la région.
L’attaque intervient à la veille d’une visite du président Alassane Ouattara dans le nord du pays.
Des sources concordantes soutiennent que des combattants démobilisés sont venus grossir le nombre des "coupeurs de route" qui pullulent depuis la fin de la crise post-électorale de 2010- 2011.
La délégation de l’ADDR se rendait à Kong afin de rencontrer les ex-combattants de la localité pour leur présenter le programme de réinsertion dans la vie active mis en place pour eux par le gouvernement ivoirien.
Quelque 65.000 combattants de l’ex rébellion des Forces nouvelles et de la crise post-électorale sont concernés par le programme de démobilisation, désarmement et réinsertion conduit par l’ADDR.
Le gouvernement a promis de caser près de 35.000 cette année et 30.000 l’année prochaine dans les structures militaires et paramilitaires ou dans des activités génératrices de revenus.
A Man (ouest) et Bouaké (centre), des ex combattants ont violemment manifesté récemment pour réclamer leur insertion socio- professionnelle.
L’Onuci demande à "toutes les parties" de "garder le calme et la sérénité nécessaires et de n’entreprendre aucune action qui pourrait entraver la bonne marche du processus du DDR".
"Persuadée que les progrès en matière de DDR sont indispensables au retour à la normalité et à la restauration de l’autorité de l’Etat, l’Onuci se tient aux côtés du gouvernement ivoirien dans sa quête de consolidation de la paix", conclut le communiqué.
Dans un communiqué transmis à Xinhua, l’Onuci "condamne énergiquement l’attaque violente" survenue entre les villes de Ferkessédougou et Kong (nord, 600 km d’Abidjan) contre une mission de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR) conduite par son coordinateur, Fidèle Sarassoro.
M. Sarassoro est sorti indemne mais un gendarme de son escorte a été tué et un autre blessé.
L’Onuci appelle les autorités ivoiriennes à prendre "toutes les mesures" pour identifier les auteurs de l’attaque et les traduire devant la justice.
Selon une source proche de la gendarmerie de Kong, l’attaque pourrait avoir été perpétrée par des bandits, les "coupeurs de route", qui sévissent dans la région.
L’attaque intervient à la veille d’une visite du président Alassane Ouattara dans le nord du pays.
Des sources concordantes soutiennent que des combattants démobilisés sont venus grossir le nombre des "coupeurs de route" qui pullulent depuis la fin de la crise post-électorale de 2010- 2011.
La délégation de l’ADDR se rendait à Kong afin de rencontrer les ex-combattants de la localité pour leur présenter le programme de réinsertion dans la vie active mis en place pour eux par le gouvernement ivoirien.
Quelque 65.000 combattants de l’ex rébellion des Forces nouvelles et de la crise post-électorale sont concernés par le programme de démobilisation, désarmement et réinsertion conduit par l’ADDR.
Le gouvernement a promis de caser près de 35.000 cette année et 30.000 l’année prochaine dans les structures militaires et paramilitaires ou dans des activités génératrices de revenus.
A Man (ouest) et Bouaké (centre), des ex combattants ont violemment manifesté récemment pour réclamer leur insertion socio- professionnelle.
L’Onuci demande à "toutes les parties" de "garder le calme et la sérénité nécessaires et de n’entreprendre aucune action qui pourrait entraver la bonne marche du processus du DDR".
"Persuadée que les progrès en matière de DDR sont indispensables au retour à la normalité et à la restauration de l’autorité de l’Etat, l’Onuci se tient aux côtés du gouvernement ivoirien dans sa quête de consolidation de la paix", conclut le communiqué.