Quels sont les points communs entre le coaching et la psychothérapie ? Certes, dans les deux cas, le client (ou le patient) s’exprime face à un professionnel qui l’écoute et lui tend un miroir pour l’aider à progresser dans sa réflexion. Mais les objectifs, les manières de travailler et les cadres de références méthodologiques diffèrent. Analyse en détails.
Le coaching n’est pas une thérapie. Les coachs ne travaillent pas sur les questions « existentielles » et ne fouillent pas dans le passé. Pas plus qu’ils ne traitent avec la compréhension du comportement humain. Les coachs ne se concentrent pas sur la résolution des traumatismes du passé qui affectent le développement de la personnalité et ils ne tentent pas de changer les structures de personnalité. Les coachs ne tentent pas d’atténuer la douleur psychique, l’anxiété, la dépression ou la dysfonction sexuelle. Ce sont-là des questions qui sont traitées en psychothérapie.
Un coach personnel se concentre sur le fait d’aider les personnes à mieux fixer leurs objectifs, il demande à ses clients de faire plus que ce qu’ils ont l’habitude de faire, à mieux se concentrer afin de produire des résultats plus rapidement, et à leur fournir les outils, le soutien et la structure nécessaire pour aller de l’avant.
Alors que la psychothérapie se concentre sur le passé et le présent, le coaching se concentre sur le présent et l’avenir. Le coach met l’accent sur les objectifs que le client décide d’atteindre. L’effort de collaboration incite l’individu à se déplacer en permanence vers le but.
Quelques différences fondamentales (inter)
En psychothérapie, le postulat de départ est qu’il y a quelque chose de « cassé » dans la manière de fonctionner d’une personne, ce qui doit être réparé. Rien de tout ça dans le coaching. En psychothérapie l’accent est mis sur le « monde interne » du client. Dans le coaching on se concentre sur la vie entière du client, y compris la santé, les relations, la carrière, la spiritualité, etc. Il faut analyser comment tout ça fonctionne ensemble.
Les coachs aident les gens à développer une vie équilibrée. Ils font cela par le renforcement de fondation personnelle de leurs clients. Une partie de cette fondation personnelle est de reconnaître et de clarifier les valeurs fondamentales de la personne. La plupart d’entre nous prend rarement le temps de délimiter et de clarifier ses valeurs, les croyances qui sont au centre de sa foi.
Souvent nous agissons de manière contraire à nos valeurs intériorisées et nous finissons par nous sentir mal à l’aise, voire coupable, honteux. Il arrive que nous ne soyons pas conscients des causes de notre inquiétude. Lors de l’exploration, nous pouvons constater que nous agissons de façon contraire à notre propre système de valeurs. Un coach peut vous aider à explorer vos valeurs, à développer un ensemble d’objectifs et d’actions qui s’accordent avec ce système de valeurs, afin que vous vous sentiez en phase avec vous-même.
D’autres différences comptent aussi, surtout pour le coaching en entreprise, parmi lesquelles le champ du coaching, qui porte sur les objectifs stratégiques et opérationnels ; le travail de coaching (qui porte sur le « comment », et non sur le « pourquoi »), le contrat d’objectifs et les entretiens tripartites, etc.
Plusieurs points différencient le coaching de la thérapie, mais les démarches ont en commun de viser l’épanouissement de la personne. Ces démarches ont des points communs : passer à l’action, mettre en place des changements. Commencer et réussir quelque chose qui est important pour soi. « Aller mieux », une expression si simple qui recouvre bien des attentes… et bien des chemins différents selon chacun.
Besoin d’un coach… ou d’un psychothérapeute ? (inter)
Généralement, les gens se tournent vers un psychothérapeute quand ils éprouvent une douleur psychologique qui interfère avec la conduite de leur vie quotidienne. Ils peuvent éprouver de l’anxiété, développer une dépression, une dysfonction sexuelle, une dysphorie, une faible estime de soi, des obsessions, des rituels compulsifs, ou encore le sentiment qu’ils ne fonctionnent pas à pleine capacité. Beaucoup de gens se tournent ainsi vers des psychologues et des psychothérapeutes pour améliorer leur vie.
Le coaching commence là où s’arrête la psychothérapie. Les gens se tournent vers les coachs quand leur vie se passe bien. Habituellement, ils sont de « haut niveau ». Ce sont des gens qui veulent étendre leur vie, leurs entreprises et leurs perspectives générales. Généralement ils réussissent. Ils ont la certitude qu’ils peuvent aller plus loin mais estiment qu’il vaut mieux s’entourer de quelqu’un pour atteindre leurs objectifs. Ce sont les mêmes personnes qui louent les services d’un coach pour améliorer leur jeu de golf ou de tennis ou demander une consultation dans leur entreprise. Ils cherchent un coach pour accélérer leur croissance ou maximiser une occasion. Certaines personnes choisissent un coach pour une aide à court terme, pour une tâche ou un projet spécifique, tandis que d’autres engagent un coach pour restructurer leur vie.
La psychologie, un héritage utile (inter)
La thérapie s’emploie plus particulièrement à soulager une souffrance, des blocages récurrents qui se manifestent dans différents contextes de vie. Le coaching traite d’une thématique dans un contexte donné et dans un temps fixé (de deux à dix-douze séances maximum), là où la thérapie ouvre un champ d’exploration plus vaste.
Peut-être peut-on conclure en disant que le coaching est tout ce que nous attendions pour nous aider à enrichir une vie déjà satisfaisante. Les psychanalystes ont beaucoup apporté à notre profession il y a quinze ou vingt ans quand le coaching balbutiait encore. Ils ont laissé en héritage des notions utiles. Un aspect intéressant du coaching est son cadre de référence méthodologique, en perpétuelle évolution depuis vingt ans. Les apports de la psychologie ont été utiles, surtout au début. Ils ont contribué à structurer un métier qui s’improvisait. Mais il est bien que le coaching s’en affranchisse dorénavant, pour tracer sa propre route…
Fanny Macagbey
Le coaching n’est pas une thérapie. Les coachs ne travaillent pas sur les questions « existentielles » et ne fouillent pas dans le passé. Pas plus qu’ils ne traitent avec la compréhension du comportement humain. Les coachs ne se concentrent pas sur la résolution des traumatismes du passé qui affectent le développement de la personnalité et ils ne tentent pas de changer les structures de personnalité. Les coachs ne tentent pas d’atténuer la douleur psychique, l’anxiété, la dépression ou la dysfonction sexuelle. Ce sont-là des questions qui sont traitées en psychothérapie.
Un coach personnel se concentre sur le fait d’aider les personnes à mieux fixer leurs objectifs, il demande à ses clients de faire plus que ce qu’ils ont l’habitude de faire, à mieux se concentrer afin de produire des résultats plus rapidement, et à leur fournir les outils, le soutien et la structure nécessaire pour aller de l’avant.
Alors que la psychothérapie se concentre sur le passé et le présent, le coaching se concentre sur le présent et l’avenir. Le coach met l’accent sur les objectifs que le client décide d’atteindre. L’effort de collaboration incite l’individu à se déplacer en permanence vers le but.
Quelques différences fondamentales (inter)
En psychothérapie, le postulat de départ est qu’il y a quelque chose de « cassé » dans la manière de fonctionner d’une personne, ce qui doit être réparé. Rien de tout ça dans le coaching. En psychothérapie l’accent est mis sur le « monde interne » du client. Dans le coaching on se concentre sur la vie entière du client, y compris la santé, les relations, la carrière, la spiritualité, etc. Il faut analyser comment tout ça fonctionne ensemble.
Les coachs aident les gens à développer une vie équilibrée. Ils font cela par le renforcement de fondation personnelle de leurs clients. Une partie de cette fondation personnelle est de reconnaître et de clarifier les valeurs fondamentales de la personne. La plupart d’entre nous prend rarement le temps de délimiter et de clarifier ses valeurs, les croyances qui sont au centre de sa foi.
Souvent nous agissons de manière contraire à nos valeurs intériorisées et nous finissons par nous sentir mal à l’aise, voire coupable, honteux. Il arrive que nous ne soyons pas conscients des causes de notre inquiétude. Lors de l’exploration, nous pouvons constater que nous agissons de façon contraire à notre propre système de valeurs. Un coach peut vous aider à explorer vos valeurs, à développer un ensemble d’objectifs et d’actions qui s’accordent avec ce système de valeurs, afin que vous vous sentiez en phase avec vous-même.
D’autres différences comptent aussi, surtout pour le coaching en entreprise, parmi lesquelles le champ du coaching, qui porte sur les objectifs stratégiques et opérationnels ; le travail de coaching (qui porte sur le « comment », et non sur le « pourquoi »), le contrat d’objectifs et les entretiens tripartites, etc.
Plusieurs points différencient le coaching de la thérapie, mais les démarches ont en commun de viser l’épanouissement de la personne. Ces démarches ont des points communs : passer à l’action, mettre en place des changements. Commencer et réussir quelque chose qui est important pour soi. « Aller mieux », une expression si simple qui recouvre bien des attentes… et bien des chemins différents selon chacun.
Besoin d’un coach… ou d’un psychothérapeute ? (inter)
Généralement, les gens se tournent vers un psychothérapeute quand ils éprouvent une douleur psychologique qui interfère avec la conduite de leur vie quotidienne. Ils peuvent éprouver de l’anxiété, développer une dépression, une dysfonction sexuelle, une dysphorie, une faible estime de soi, des obsessions, des rituels compulsifs, ou encore le sentiment qu’ils ne fonctionnent pas à pleine capacité. Beaucoup de gens se tournent ainsi vers des psychologues et des psychothérapeutes pour améliorer leur vie.
Le coaching commence là où s’arrête la psychothérapie. Les gens se tournent vers les coachs quand leur vie se passe bien. Habituellement, ils sont de « haut niveau ». Ce sont des gens qui veulent étendre leur vie, leurs entreprises et leurs perspectives générales. Généralement ils réussissent. Ils ont la certitude qu’ils peuvent aller plus loin mais estiment qu’il vaut mieux s’entourer de quelqu’un pour atteindre leurs objectifs. Ce sont les mêmes personnes qui louent les services d’un coach pour améliorer leur jeu de golf ou de tennis ou demander une consultation dans leur entreprise. Ils cherchent un coach pour accélérer leur croissance ou maximiser une occasion. Certaines personnes choisissent un coach pour une aide à court terme, pour une tâche ou un projet spécifique, tandis que d’autres engagent un coach pour restructurer leur vie.
La psychologie, un héritage utile (inter)
La thérapie s’emploie plus particulièrement à soulager une souffrance, des blocages récurrents qui se manifestent dans différents contextes de vie. Le coaching traite d’une thématique dans un contexte donné et dans un temps fixé (de deux à dix-douze séances maximum), là où la thérapie ouvre un champ d’exploration plus vaste.
Peut-être peut-on conclure en disant que le coaching est tout ce que nous attendions pour nous aider à enrichir une vie déjà satisfaisante. Les psychanalystes ont beaucoup apporté à notre profession il y a quinze ou vingt ans quand le coaching balbutiait encore. Ils ont laissé en héritage des notions utiles. Un aspect intéressant du coaching est son cadre de référence méthodologique, en perpétuelle évolution depuis vingt ans. Les apports de la psychologie ont été utiles, surtout au début. Ils ont contribué à structurer un métier qui s’improvisait. Mais il est bien que le coaching s’en affranchisse dorénavant, pour tracer sa propre route…
Fanny Macagbey
