Le Secrétariat du Partenariat pour la Finance au service de l’Afrique (MFW4A) a contacté Mr Pascal Djereke, Président de l’Association Professionnelle des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation de l’UEMOA (APSGI), afin qu’il vous présente cet organisme.
1. Pourriez-vous brièvement présenter l’Association Professionnelle des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation de l’UEMOA (APSGI)?
L’APSGI a été créée lors de l’Assemblée générale constitutive qui s’est tenue le 23 décembre 1998 à Abidjan. Elle a été instituée par les règles générales de fonctionnement du marché financier régional édictées par l’Autorité de Contrôle et de régulation représentée par le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).
L’APSGI est une association professionnelle qui regroupe l’ensemble des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI) de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, dès l’obtention de leur agrément par le CREPMF. Ces SGI, au nombre de vingt et un (21) à ce jour, ont pour principales activités (elles en détiennent l’exclusivité) d’être des intermédiaires entre les offreurs et les demandeurs de ressources sur le marché primaire d’une part ainsi que les acheteurs et les vendeurs de titres sur le marché secondaire d’autre part. Elles développent par ailleurs des activités de conseil et de mobilisation de ressources auprès des états (Trésors Publics), des collectivités décentralisées, des entreprises dont les PME, mais aussi d’investissement de portefeuilles auprès des particuliers, des entreprises et des institutionnels.
Le but de l’Association est de défendre les intérêts de ses membres, et elle s’est également donnée pour objectifs de faire de la promotion du marché financier auprès du public. L’APSGI prend également part, sur une base consultative, à l’élaboration des textes qui régissent le marché financier ainsi que la vie économique de l’UEMOA.
L’Association est dirigée par un Comité Exécutif composé d’un Président, d’un Vice Président, et de quatre (4) Secrétaires chargés de portefeuille, élus pour un mandat de 2 ans renouvelable. Par ailleurs, Il existe un Secrétariat Permanent chargé de la gestion courante de l’Association sous la coordination du Président, basé au siège de l’Association sis au siège de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) à Abidjan.
2. Quelles sont vos succès récents et les principaux enseignements tirés?
• L’APSGI aussi réussi à faire financer par les bailleurs de fonds dans le cadre du Plan de Développement du Marché Financier Régional (PDMFR) des actions de sensibilisation et de promotion du marché financier régional. On peut notamment citer des initiatives dont elle est sponsor ou même animatrice, à travers ses membres, comme:
o la 1ère édition du Salon des Produits et Métiers de la Bourse (2010), évènement ayant eu un certain rayonnement à Abidjan, et dont la 2è édition est en cours de préparation pour septembre prochain;
o le jeu de simulation boursière dénommé « Junior Bourse Challenge (JBC) » à l’échelle sous-régional, relié aux données de la BRVM et ouvert à des équipes d’étudiants et d’amateurs du marché sur prés de 5 mois dans l’année.
• L’ Association à travers sa démarche pour une meilleure visibilité sur l’échiquier régional ou même continental, a réussi à s’insérer dans divers groupes de travail visant à la promotion du marché financier dans les différentes zones. On peut citer l’initiative assez récente de la BAD autour du thème « promotion des marchés obligataires en monnaies locales », celle de la CEDEAO pour l’intégration boursière des 3 places de Lagos, Accra et Abidjan ; pour chacune de ces initiatives, l’APSGI a été cooptée comme membre de groupe de travail ou de comité technique de mise œuvre.
• Les échanges en cours avec AI (Africa Investors, Afrique du Sud) pour une plus grande visibilité de l’Association au plan panafricain et même international, avec l’invitation à participer au « Investment Summit » de AI à New-York en septembre prochain.
• Les avancées obtenues auprès du CREPMF en 2012 pour un assouplissement de certains modes de tarification des opérations de marché.
• Une plus grande mobilisation des membres et leur adhésion aux projets et actions en cours du nouveau bureau, face notamment aux premiers résultats affichés et précédemment énoncés.
Il reste que le principal challenge demeure une plus grande visibilité de l’Association pour un meilleur rayonnement des activités de promotion du marché financier à l’échelle de la sous-région UEMOA.
3. Quelles sont vos principales activités pour les années à venir?
Les principales activités de l’APSGI pour les années à venir viseront une visibilité régionale (et même internationale) bien établie, couplée à une vulgarisation de la culture financière et un rayonnement des activités des membres dans la zone. Ainsi, les actions suivantes seront privilégiées, à savoir:
• Une meilleure perception du statut et du rôle des SGI par les autorités sous-régionales, et de leur impact dans l’environnement économique et financier des états;
• Le renforcement des activités de promotion de la culture financière dans l’espace UEMOA (au-delà des réalisations à ce jour que sont le Salon des Produits et Métiers de la Bourse et JBC ).
L’APSGI se prépare d’ailleurs, en tant que co-organisateur, au lancement de la deuxième édition du Salon des Produits et Métiers de la bourse en septembre prochain; afin de familiariser le public et les opérateurs économiques aux différents activités et métiers des SGI tels que l’investissement en bourse, l’ingénierie financière, la finance de marché, etc.
Toujours dans le cadre de la promotion et du développement du marché, l’APSGI soutient le projet en cours de création par la BRVM, d’un 3ème compartiment destiné aux PME/PMI et aux entreprises qui ne remplisse pas les conditions actuelles d’accès à la cote de la BRVM.
L’APSGI souhaite continuer à vulgariser la culture boursière aussi bien par des programmes médiatiques à l’échelle de l’UEMOA, que par l’organisation de fora et séminaires sur des thèmes spécifiques destinés aussi bien aux débutants qu’aux professionnels du marché dans le but de leur perfectionnement.
• La participation active au projet d’intégration des trois places financières de la CEDEAO, et à tout autre projet structurant des économies sous-régionales.
4. Pourriez-vous décrire quelques défis majeurs rencontrés par votre institution ?
Nous en recensons principalement deux :
Le premier porte sur la visibilité de l’Association. L’APSGI doit en effet prouver aux instances de son espace comme au monde de l’économie et de la finance, son importance dans la contribution au développement de sa zone, et partant de l’Afrique.
Il lui faut ainsi afficher plus de dynamisme dans ses actions, initier des activités de plus grande envergure dans leur impact auprès des populations et des acteurs économiques, avec des campagnes de promotion plus soutenues. La noblesse d’une telle action va de paire avec la mobilisation et l’adhésion de ses propres membres à l’échelle de toute la sous-région, à l’idéal commun, et cela reste aussi un défi interne à relever.
Le second défi porte sur la mobilisation des moyens pour soutenir un tel projet et développer les activités. En effet, depuis sa création à ce jour, l’APSGI ne vit que des cotisations de ses membres – elle mobilise à peine $ 25 000 par an, et est par conséquent très limitée dans ses actions. Le nouveau bureau qui est en place depuis bientôt un an affiche certes de plus grandes ambitions avec de premiers résultats encourageants, et doit toutefois s’atteler à mobiliser les ressources nécessaires à son action.
5. Comment La Finance au Service de l’Afrique peut elle soutenir votre travail ?
La Finance au Service de l’Afrique peut soutenir l’APSGI dans le développement de ses activités à deux(2) niveaux principalement, à savoir:
• promouvoir la visibilité de l’APSGI en l’associant quand c’est nécessaire à ses initiatives de réflexion stratégique et d’actions pour la promotion de la finance en Afrique, ceci contribuera à lui donner les références et la visibilité nécessaires à son action;
• allouer des ressources supplémentaires, soit directement, soit de facilitation auprès d’autres bailleurs (recommandation).
Source BNI-Finances
1. Pourriez-vous brièvement présenter l’Association Professionnelle des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation de l’UEMOA (APSGI)?
L’APSGI a été créée lors de l’Assemblée générale constitutive qui s’est tenue le 23 décembre 1998 à Abidjan. Elle a été instituée par les règles générales de fonctionnement du marché financier régional édictées par l’Autorité de Contrôle et de régulation représentée par le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF).
L’APSGI est une association professionnelle qui regroupe l’ensemble des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI) de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine, dès l’obtention de leur agrément par le CREPMF. Ces SGI, au nombre de vingt et un (21) à ce jour, ont pour principales activités (elles en détiennent l’exclusivité) d’être des intermédiaires entre les offreurs et les demandeurs de ressources sur le marché primaire d’une part ainsi que les acheteurs et les vendeurs de titres sur le marché secondaire d’autre part. Elles développent par ailleurs des activités de conseil et de mobilisation de ressources auprès des états (Trésors Publics), des collectivités décentralisées, des entreprises dont les PME, mais aussi d’investissement de portefeuilles auprès des particuliers, des entreprises et des institutionnels.
Le but de l’Association est de défendre les intérêts de ses membres, et elle s’est également donnée pour objectifs de faire de la promotion du marché financier auprès du public. L’APSGI prend également part, sur une base consultative, à l’élaboration des textes qui régissent le marché financier ainsi que la vie économique de l’UEMOA.
L’Association est dirigée par un Comité Exécutif composé d’un Président, d’un Vice Président, et de quatre (4) Secrétaires chargés de portefeuille, élus pour un mandat de 2 ans renouvelable. Par ailleurs, Il existe un Secrétariat Permanent chargé de la gestion courante de l’Association sous la coordination du Président, basé au siège de l’Association sis au siège de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) à Abidjan.
2. Quelles sont vos succès récents et les principaux enseignements tirés?
• L’APSGI aussi réussi à faire financer par les bailleurs de fonds dans le cadre du Plan de Développement du Marché Financier Régional (PDMFR) des actions de sensibilisation et de promotion du marché financier régional. On peut notamment citer des initiatives dont elle est sponsor ou même animatrice, à travers ses membres, comme:
o la 1ère édition du Salon des Produits et Métiers de la Bourse (2010), évènement ayant eu un certain rayonnement à Abidjan, et dont la 2è édition est en cours de préparation pour septembre prochain;
o le jeu de simulation boursière dénommé « Junior Bourse Challenge (JBC) » à l’échelle sous-régional, relié aux données de la BRVM et ouvert à des équipes d’étudiants et d’amateurs du marché sur prés de 5 mois dans l’année.
• L’ Association à travers sa démarche pour une meilleure visibilité sur l’échiquier régional ou même continental, a réussi à s’insérer dans divers groupes de travail visant à la promotion du marché financier dans les différentes zones. On peut citer l’initiative assez récente de la BAD autour du thème « promotion des marchés obligataires en monnaies locales », celle de la CEDEAO pour l’intégration boursière des 3 places de Lagos, Accra et Abidjan ; pour chacune de ces initiatives, l’APSGI a été cooptée comme membre de groupe de travail ou de comité technique de mise œuvre.
• Les échanges en cours avec AI (Africa Investors, Afrique du Sud) pour une plus grande visibilité de l’Association au plan panafricain et même international, avec l’invitation à participer au « Investment Summit » de AI à New-York en septembre prochain.
• Les avancées obtenues auprès du CREPMF en 2012 pour un assouplissement de certains modes de tarification des opérations de marché.
• Une plus grande mobilisation des membres et leur adhésion aux projets et actions en cours du nouveau bureau, face notamment aux premiers résultats affichés et précédemment énoncés.
Il reste que le principal challenge demeure une plus grande visibilité de l’Association pour un meilleur rayonnement des activités de promotion du marché financier à l’échelle de la sous-région UEMOA.
3. Quelles sont vos principales activités pour les années à venir?
Les principales activités de l’APSGI pour les années à venir viseront une visibilité régionale (et même internationale) bien établie, couplée à une vulgarisation de la culture financière et un rayonnement des activités des membres dans la zone. Ainsi, les actions suivantes seront privilégiées, à savoir:
• Une meilleure perception du statut et du rôle des SGI par les autorités sous-régionales, et de leur impact dans l’environnement économique et financier des états;
• Le renforcement des activités de promotion de la culture financière dans l’espace UEMOA (au-delà des réalisations à ce jour que sont le Salon des Produits et Métiers de la Bourse et JBC ).
L’APSGI se prépare d’ailleurs, en tant que co-organisateur, au lancement de la deuxième édition du Salon des Produits et Métiers de la bourse en septembre prochain; afin de familiariser le public et les opérateurs économiques aux différents activités et métiers des SGI tels que l’investissement en bourse, l’ingénierie financière, la finance de marché, etc.
Toujours dans le cadre de la promotion et du développement du marché, l’APSGI soutient le projet en cours de création par la BRVM, d’un 3ème compartiment destiné aux PME/PMI et aux entreprises qui ne remplisse pas les conditions actuelles d’accès à la cote de la BRVM.
L’APSGI souhaite continuer à vulgariser la culture boursière aussi bien par des programmes médiatiques à l’échelle de l’UEMOA, que par l’organisation de fora et séminaires sur des thèmes spécifiques destinés aussi bien aux débutants qu’aux professionnels du marché dans le but de leur perfectionnement.
• La participation active au projet d’intégration des trois places financières de la CEDEAO, et à tout autre projet structurant des économies sous-régionales.
4. Pourriez-vous décrire quelques défis majeurs rencontrés par votre institution ?
Nous en recensons principalement deux :
Le premier porte sur la visibilité de l’Association. L’APSGI doit en effet prouver aux instances de son espace comme au monde de l’économie et de la finance, son importance dans la contribution au développement de sa zone, et partant de l’Afrique.
Il lui faut ainsi afficher plus de dynamisme dans ses actions, initier des activités de plus grande envergure dans leur impact auprès des populations et des acteurs économiques, avec des campagnes de promotion plus soutenues. La noblesse d’une telle action va de paire avec la mobilisation et l’adhésion de ses propres membres à l’échelle de toute la sous-région, à l’idéal commun, et cela reste aussi un défi interne à relever.
Le second défi porte sur la mobilisation des moyens pour soutenir un tel projet et développer les activités. En effet, depuis sa création à ce jour, l’APSGI ne vit que des cotisations de ses membres – elle mobilise à peine $ 25 000 par an, et est par conséquent très limitée dans ses actions. Le nouveau bureau qui est en place depuis bientôt un an affiche certes de plus grandes ambitions avec de premiers résultats encourageants, et doit toutefois s’atteler à mobiliser les ressources nécessaires à son action.
5. Comment La Finance au Service de l’Afrique peut elle soutenir votre travail ?
La Finance au Service de l’Afrique peut soutenir l’APSGI dans le développement de ses activités à deux(2) niveaux principalement, à savoir:
• promouvoir la visibilité de l’APSGI en l’associant quand c’est nécessaire à ses initiatives de réflexion stratégique et d’actions pour la promotion de la finance en Afrique, ceci contribuera à lui donner les références et la visibilité nécessaires à son action;
• allouer des ressources supplémentaires, soit directement, soit de facilitation auprès d’autres bailleurs (recommandation).
Source BNI-Finances