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Économie Publié le mardi 2 juillet 2013 | Cote d’Ivoire Economie

OPCVM : un risque à démystifier !

Les stratégies d’investissement des OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières) consistent essentiellement à définir sur quels types d’actifs investir, dans quelle proportion pour chaque titre, à quel niveau de risque et pour quelle rentabilité. Zoom sur leurs enjeux.



Afin que les OPCVM vous soient bénéfiques, il est essentiel pour vous de comprendre leurs stratégies et les risques qui y sont liés. Connaître une stratégie vous permet de pouvoir correctement en évaluer la performance, d’avoir des attentes raisonnables, et d’investir à bon escient ! Un conseiller en investissement disait ainsi que lorsqu’un nouveau client lui confiait un portefeuille, ce dernier n’avait souvent aucune idée de ce qu’il possédait et pourquoi ! Cet article vous permettra de vous assurer que vous ne faites pas partie de ce bateau…

Quels sont les risques fondamentaux ? (inter)
Toutes les stratégies comportent un risque. Jusqu’à preuve du contraire, vous n’obtiendrez jamais de profit sans risque. La clé est de comprendre la nature de ce risque et de s’assurer qu’il vaut la peine d’être pris. Les risques principaux liés aux OPCVM sont les suivant :
Le risque de diversification : les fonds avec une forte concentration, c’est-à-dire qui ont un pourcentage élevé de leur portefeuille investi dans un nombre limité d’actifs ; ils peuvent s’avérer plus vulnérables que d’autres fonds en cas de difficulté sur un de ces actifs.
Le risque sectoriel : au-delà du fait d’avoir trop dans un seul actif, un poids considérable dans un même secteur accroît le risque parce qu’il arrive parfois que tout s’effondre dans une industrie entière au même moment. Quand un fonds possède plus de 30% dans un secteur, il court un risque sectoriel.
Le risque de cours ou de prix : quand un titre s’échange à une évaluation élevée, une mauvaise nouvelle du marché peut propager de plus grosses pertes que sur un titre avec une évaluation basse. Forte évaluation signifiant fortes attentes, lorsque celles-ci sont déçues, le cours s’effondre plus rapidement.
Le risque intrinsèque : au cœur de chaque titre se trouve un risque spécifique lié à son activité. Certaines entreprises perdent leur avantage compétitif ; d’autres voient toute leur industrie s’écrouler. Les dirigeants passent leur temps à l’éviter, mais cela arrive, et même aux meilleurs.
Le risque de marché : les titres financiers accusent des pertes de temps à autre. Il ne s’agit pas de renvoyer votre gérant de fonds à chaque baisse du marché. Il convient plutôt de construire un portefeuille pouvant faire face à des renversements occasionnels de marché en gardant un objectif de long terme.
Le risque de crédit : c’est la probabilité de faire défaut au remboursement d’une créance. L’expertise des agences de notation dans ce domaine permet de quantifier ce risque, et donc au gérant de le mitiger dans la construction de votre portefeuille.
Le risque de taux : c’est l’autre face du risque d’une obligation. Il mesure la proportion dans laquelle un fonds sera affecté par une hausse des taux d’intérêts. Il se mesure en termes de durée : plus faible est le rendement, plus longue est la maturité et plus grand est le risque de taux.
Le risque de liquidité : c’est un risque plus abstrait, mais lorsqu’il se matérialise, peut être très impactant. Le problème se pose lorsqu’un gérant se retrouve dans l’incapacité de revendre facilement, et rapidement, un titre dont la valeur est en chute.
Le risque de change : c’est lorsqu’un fonds possède des actifs dans une devise étrangère et que celle si se dévalorise contre la devise locale. Avant d’investir dans un fonds indexé en devise étrangère il faut s’assurer qu’il pratique une couverture de son risque de change.
Le risque est très souvent décrit dans sa partie négative c’est-à-dire celle conduisant à une perte en rentabilité, voire en capital. Il est important de noter que le risque comporte aussi une part positive qui est tout aussi importante, c’est-à-dire conduisant à une augmentation de la rentabilité et du capital. C’est l’ensemble de ces deux dimensions que la gestion professionnelle de vos fonds par une société de gestion d’OPCVM est capable d’optimiser selon votre profil d’investisseur.
La gestion du risque est donc au cœur du métier des gérants de fonds tel que BOA Asset Management filiale de gestion d’OPCVM du groupe Bank Of Africa. Leurs gérants s’attellent au quotidien à implémenter des stratégies qui maximisent la rentabilité des actifs de leurs clients en minimisant le niveau de risque encouru, en connaissance parfaite de leur profil investisseur et de leurs objectifs financiers.

BOA Asset Management, en partenariat avec Côte d’Ivoire Economie
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