Des victimes de la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, qui a fait quelque 3.000 morts, ont organisé lundi à Abidjan un sit-in pour "interpeller" l’Etat et réclamer
une assistance médicale et sociale.
A l’appel du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI), quelques centaines de personnes, victimes et parents de victimes, se sont rassemblées au Plateau, le quartier administratif de la capitale économique, pour revendiquer leur "droit d’être assistées".
"Il ne peut y avoir de réconciliation sans réparation", a lancé Djénéba, une femme d’une quarantaine d’années appuyée sur une béquille, l’une des victimes intervenues à cette occasion.
"Nous n’allons pas accepter que nos droits soient ignorés sans interpeller", a averti le président du collectif, Issiaka Diaby, rappelant que jusque-là les multiples démarches auprès des "autorités publiques" n’ont pas eu de résultat.
Le collectif revendique une prise en charge "médicale et sociale immédiate des blessés" via "un plan d’urgence national" et "une assistance judiciaire aux victimes et parents de victimes".
Il réclame aussi au gouvernement du président Alassane Ouattara la création d’un "secrétariat d’Etat chargé des victimes pour la promotion, la protection et la défense du droit des victimes et parents de victimes".
Née du refus de l’ancien président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise postélectorale s’est conclue par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts, aboutissement d’une décennie de tourmente.
eak/tmo/jmc
une assistance médicale et sociale.
A l’appel du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI), quelques centaines de personnes, victimes et parents de victimes, se sont rassemblées au Plateau, le quartier administratif de la capitale économique, pour revendiquer leur "droit d’être assistées".
"Il ne peut y avoir de réconciliation sans réparation", a lancé Djénéba, une femme d’une quarantaine d’années appuyée sur une béquille, l’une des victimes intervenues à cette occasion.
"Nous n’allons pas accepter que nos droits soient ignorés sans interpeller", a averti le président du collectif, Issiaka Diaby, rappelant que jusque-là les multiples démarches auprès des "autorités publiques" n’ont pas eu de résultat.
Le collectif revendique une prise en charge "médicale et sociale immédiate des blessés" via "un plan d’urgence national" et "une assistance judiciaire aux victimes et parents de victimes".
Il réclame aussi au gouvernement du président Alassane Ouattara la création d’un "secrétariat d’Etat chargé des victimes pour la promotion, la protection et la défense du droit des victimes et parents de victimes".
Née du refus de l’ancien président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise postélectorale s’est conclue par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts, aboutissement d’une décennie de tourmente.
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