Dans tout pays ayant connu un conflit armé, la période de sortie de crise est généralement suivie d’un processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des combattants. En Côte d’Ivoire, ce processus est assuré par l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion (ADDR) avec l’appui des Nations Unies, seule partenaire au projet.
Le mercredi 19 juin 2013, un groupe consultatif de l’Union interparlementaire a effectué une visite guidée sur le site d’Abidjan de l’ADDR pour s’enquérir du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants en Côte d’ Ivoire.
Pour Mèlègue Traoré, chef de la délégation, cette visite s’inscrit dans les activités de l’Union interparlementaire visant à apprécier les réalisations des Nations Unies dans le cadre de la reconstruction et la réconciliation dans les pays ayant connu des situations de crise grave et bénéficiant du soutien de l’ONU. « Avec une société aussi cosmopolite que celle de la Côte d’Ivoire, l’opération de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants devrait être complexe.
Mais le mécanisme est très organisé. Nous avons été impressionnés par la démarche », a affirmé Mèlègue Traoré, au sortir de la visite. Pour Karna Soro, chef de division DDR, sa structure respecte les standards internationaux et s’adapte aux réalités nationales en prenant en compte les spécificités des combattants ivoiriens. L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion a débuté ses activités le 22 octobre 2012 et dispose de deux ans pour finaliser le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants ivoiriens.
Quant à l’Union interparlementaire, elle œuvre en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies, en faveur de la démocratie, de la paix et de la coopération entre les peuples. Le groupe consultatif de l’Union interparlementaire en visite en Côte d’Ivoire comprenait outre les députés ivoiriens, ceux de 7 autres pays.
S.Mnou
Le mercredi 19 juin 2013, un groupe consultatif de l’Union interparlementaire a effectué une visite guidée sur le site d’Abidjan de l’ADDR pour s’enquérir du processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants en Côte d’ Ivoire.
Pour Mèlègue Traoré, chef de la délégation, cette visite s’inscrit dans les activités de l’Union interparlementaire visant à apprécier les réalisations des Nations Unies dans le cadre de la reconstruction et la réconciliation dans les pays ayant connu des situations de crise grave et bénéficiant du soutien de l’ONU. « Avec une société aussi cosmopolite que celle de la Côte d’Ivoire, l’opération de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants devrait être complexe.
Mais le mécanisme est très organisé. Nous avons été impressionnés par la démarche », a affirmé Mèlègue Traoré, au sortir de la visite. Pour Karna Soro, chef de division DDR, sa structure respecte les standards internationaux et s’adapte aux réalités nationales en prenant en compte les spécificités des combattants ivoiriens. L’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réinsertion a débuté ses activités le 22 octobre 2012 et dispose de deux ans pour finaliser le processus de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des ex-combattants ivoiriens.
Quant à l’Union interparlementaire, elle œuvre en étroite collaboration avec l’Organisation des Nations Unies, en faveur de la démocratie, de la paix et de la coopération entre les peuples. Le groupe consultatif de l’Union interparlementaire en visite en Côte d’Ivoire comprenait outre les députés ivoiriens, ceux de 7 autres pays.
S.Mnou