Au terme d’un colloque organisé, à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative ivoirienne par la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) qu’il dirige, Charles Konan Banny a révélé, dimanche, dans un entretien avec la presse, "ne pas douter" de la volonté du Front populaire ivoirien (FPI) à participer au processus de réconciliation nationale.
Le Président de la CDVR a abordé avec les journalistes entre autres sujets, la question de la non participation du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) au processus de réconciliation en cours dans le pays.
D’emblée, M. Banny a indiqué être "en rapport avec les responsables du FPI pour le retour de ceux-ci dans le processus de réconciliation’’. Car, explique-t-il, la réconciliation doit être "inclusive, participative et consultative’’.
Levant l’équivoque sur la mise en retrait du parti de Laurent Gbagbo, depuis le début dudit processus, le Président de la CDVR a révélé, en se voulant rassurant qu’il "ne doute pas" que le FPI ne veuille pas s’y engager surtout qu’il est en rapport, selon lui, avec les responsables de ce parti, notamment, le Président intérimaire, Miaka Ouretto.
Ce dernier, rapporte l’ex-Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a reconnu que dans le règlement de la crise ivoirienne, il n’y a pas de responsabilités collectives mais individuelles pour lesquelles chacun doit répondre de ses actes.
Toutefois, rappelle M. Banny, le FPI attend des réponses à ‘’ses préoccupations’’ qu’il juge ‘’nécessaires’’ dont les plus importantes demeurent la libération de Justin Koua (leader de la jeunesse du FPI), l’amnistie générale ainsi que la liberté d’expression et de manifestation.
La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a organisé cette semaine, à Yamoussoukro, un colloque sur l’identification des causes profondes de la crise ivoirienne.
Le mandat de la CDVR expire au mois de septembre prochain, alors que des observateurs jugent les résultats de ses actions peu ‘’probants’’.
HS/ls/APA
Le Président de la CDVR a abordé avec les journalistes entre autres sujets, la question de la non participation du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) au processus de réconciliation en cours dans le pays.
D’emblée, M. Banny a indiqué être "en rapport avec les responsables du FPI pour le retour de ceux-ci dans le processus de réconciliation’’. Car, explique-t-il, la réconciliation doit être "inclusive, participative et consultative’’.
Levant l’équivoque sur la mise en retrait du parti de Laurent Gbagbo, depuis le début dudit processus, le Président de la CDVR a révélé, en se voulant rassurant qu’il "ne doute pas" que le FPI ne veuille pas s’y engager surtout qu’il est en rapport, selon lui, avec les responsables de ce parti, notamment, le Président intérimaire, Miaka Ouretto.
Ce dernier, rapporte l’ex-Gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a reconnu que dans le règlement de la crise ivoirienne, il n’y a pas de responsabilités collectives mais individuelles pour lesquelles chacun doit répondre de ses actes.
Toutefois, rappelle M. Banny, le FPI attend des réponses à ‘’ses préoccupations’’ qu’il juge ‘’nécessaires’’ dont les plus importantes demeurent la libération de Justin Koua (leader de la jeunesse du FPI), l’amnistie générale ainsi que la liberté d’expression et de manifestation.
La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a organisé cette semaine, à Yamoussoukro, un colloque sur l’identification des causes profondes de la crise ivoirienne.
Le mandat de la CDVR expire au mois de septembre prochain, alors que des observateurs jugent les résultats de ses actions peu ‘’probants’’.
HS/ls/APA