Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny, a assuré dimanche à Yamoussoukro être "en rapport avec les responsables du Front populaire ivoirien (FPI) pour le retour de ceux-ci dans le processus de réconciliation, soulignant que la réconciliation doit être "inclusive, participative, consultative". "Franchement, je suis en rapport constant avec les responsable du FPI, notamment son président Miaka Ouréto, pour engager ce parti dans le processus de réconciliation. Je ne doute pas que le FPI ne veuille pas s'engager dans le processus", a révélé M. Banny, lors d'une conférence de presse à sa résidence privée de Yamoussoukro, sise au quartier Môrôfê. Selon le président de la CDVR qui s'exprimait au terme d'un colloque initié par son institution, destiné à identifier les causes ''profondes'' de la crise ivoirienne, les dirigeants du parti de l'ex-président Laurent Gbagbo "disent ne pas avoir des préalables". "Ils ont plutôt des préoccupations qu'il est nécessaire qu'ils expriment et qui doivent avoir des réponses", a-t-il dit, laissant toutefois observer que la CDVR n'a pas les moyens d'empêcher la justice pénale de faire son travail.
Le FPI n'a pas pris part aux assises de Yamoussoukro, a-t-on constaté. Selon Charles Konan Banny, le président intérimaire du FPI, Miaka Ouréto, a lui-même reconnu que dans le règlement de la crise ivoirienne, il n'y a pas de responsabilités collectives mais individuelles pour lesquelles chacun doit répondre de ses actes, et que son parti ne s'accroche pas à cela pour demeurer en dehors du processus. " Bientôt, nous allons attaquer la phase des enquêtes et des audiences publiques. Tous ceux qui le désirent seront entendus et écoutés. Je déplore que dans notre pays on ignore la présomption d'innocence. Notre rôle est d'obtenir la meilleure condition pour aller à la réconciliation qui doit être inclusive, participative, consultative", a rappelé M. Banny, relevant que la CDVR créera "une situation pour que chacun soit rassuré".
Le FPI n'a pas pris part aux assises de Yamoussoukro, a-t-on constaté. Selon Charles Konan Banny, le président intérimaire du FPI, Miaka Ouréto, a lui-même reconnu que dans le règlement de la crise ivoirienne, il n'y a pas de responsabilités collectives mais individuelles pour lesquelles chacun doit répondre de ses actes, et que son parti ne s'accroche pas à cela pour demeurer en dehors du processus. " Bientôt, nous allons attaquer la phase des enquêtes et des audiences publiques. Tous ceux qui le désirent seront entendus et écoutés. Je déplore que dans notre pays on ignore la présomption d'innocence. Notre rôle est d'obtenir la meilleure condition pour aller à la réconciliation qui doit être inclusive, participative, consultative", a rappelé M. Banny, relevant que la CDVR créera "une situation pour que chacun soit rassuré".