Le processus de réinsertion et d’intégration des ex-combattants est constitue une préoccupation majeure pour les autorités. Ainsi dans sa volonté de donner un coup d’accélérateur au processus, le président de la République Alassane Ouattara a créé par décret du 8 août en 2012, l’ADDR (Autorité pour le Désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants), seul organe national chargé de l’orientation générale de la coordination, de supervision et des actions d’exécution des opérations de désarmement , de démobilisation, de réinsertion et de réintégration socio économique des ex-combattants ainsi que de la réhabilitation communautaire de leur zone d’accueil. Placée sous l’autorité du Conseil national de la sécurité et présidée par le chef de l’Etat, la structure a également pour mission de contribuer à la restauration de la sécurité, à la consolidation de la paix, à la réconciliation et au développement de la Côte d’Ivoire. Nommé à la tête de la structure en septembre 2012 le DG de l’ADDR, Fidèle Sarassoro a en si peu de temps fait un travail remarquable. Il a boosté le processus par des actions concrètes qu’il pose sur le terrain. Depuis sa prise de fonction officielle, il y a seulement 10 mois, le premier responsable de la réintégration des ex-combattants a multiplié des actions de sensibilisation en direction de la cible à l’effet de leur expliquer les missions de la structure qu’il dirige. Il n’a cessé d’expliquer à chacune de ses rencontres avec les concernés que seuls les ex-combattants peuvent bénéficier des actions de l’ADDR.
En 10 mois d’activités, ce sont près de 7000 démobilisés qui ont été réintégrés dans le tissu socioéconomique. Ils le sont en fonction de leur profil et des opportunités dans les corps paramilitaires, du transport et de l’agropastoral. Pour cette année 2013, l’ADDR en partenariat avec les partenaires au développement envisage réinsérer 30.000 démobilisés. Le patron de l’ADDR dit avoir reçu instruction du président de la République pour recaser les 64777 ex-combattants. Une mission qui, selon lui, est possible. « Ce n’est pas impossible. Nous pouvons relever le défi de boucler le processus dans les deux ans à venir comme nous le demande le président de la République », reste-t-il convaincu. Le patron de l’ADDR rassure les démobilisés de la prise en compte de leurs préoccupations. Pour atteindre son objectif, le DG de l’ADDR dit avoir également noué des contacts avec des sociétés privées de la place pour embaucher des ex-combattants en fonction de leur profil.
Zana Coulibaly
En 10 mois d’activités, ce sont près de 7000 démobilisés qui ont été réintégrés dans le tissu socioéconomique. Ils le sont en fonction de leur profil et des opportunités dans les corps paramilitaires, du transport et de l’agropastoral. Pour cette année 2013, l’ADDR en partenariat avec les partenaires au développement envisage réinsérer 30.000 démobilisés. Le patron de l’ADDR dit avoir reçu instruction du président de la République pour recaser les 64777 ex-combattants. Une mission qui, selon lui, est possible. « Ce n’est pas impossible. Nous pouvons relever le défi de boucler le processus dans les deux ans à venir comme nous le demande le président de la République », reste-t-il convaincu. Le patron de l’ADDR rassure les démobilisés de la prise en compte de leurs préoccupations. Pour atteindre son objectif, le DG de l’ADDR dit avoir également noué des contacts avec des sociétés privées de la place pour embaucher des ex-combattants en fonction de leur profil.
Zana Coulibaly