La ministre de l’Education nationale a publié sur sa page Facebook, le taux de réussite au Baccalauréat 2013. C’est, écrit-elle, avec une pointe de satisfaction, le taux de réussite le plus élevé depuis 5 ans. Et de donner les résultats des années précédentes 2008 : 26, 87% ; 2009 : 20, 12% ; 2010 : 23,71% ; 2011 : 20, 25% ; 2012 : 25, 22%, et, enfin, ceux de 2013 : 33, 58%. Soit une hausse de 08, 36%. «Je félicite donc tous les acteurs du système éducatif, tous les partenaires et sponsors pour ces résultats satisfaisants. Nous pouvons nous féliciter et dire que le bilan de notre année scolaire est tout de même positif mais nous promettons de mieux faire les années à venir. Mes félicitations à tous les admis et mes encouragements à ceux qui ont été recalés, redoublez d’effort. Vive l’école ivoirienne», conclut Kandia Camara.
On s’étonne qu’avec un taux de réussite aussi famélique, la patronne de l’Education nationale ivoirienne puisse s’en enorgueillir et rouler les mécaniques. Ce taux n’approche même pas la moyenne qui est 50%. A titre de comparaison, en France, puisque ce pays est la référence normative pour les bons petits bougres que nous sommes, la moyenne nationale de réussite au Baccalauréat 2013 est de 91, 9%. Ce taux se situe à des proportions astronomiques de celui de la Côte d’Ivoire, un vrai pet de lapin.
Pour de vrai, le mal de l’école ivoirienne est profond ; l’école ivoirienne, depuis plus d’une décennie, est à l’agonie. Le niveau des élèves est en baisse constante. Celui des enseignants également. La Côte d’Ivoire est en réel danger. Il faut en être conscient. Et chercher les remèdes à même de guérir le grand malade. C’est une urgence nationale. Si rien n’est fait, c’est l’avenir de la nation entière qui s’en trouvera, dans les prochaines années, affectée. Car ce ne sont pas avec des demi-lettrés que ce pays ira à la compétition de l’intelligence. Il faut donc prendre conscience du grave danger devant duquel le peuple ivoirien se trouvera confronté.
En effet, nul ne peut interroger la nature et trouver les réponses de sa survie dans celle-ci, s’il n’est outillé intellectuellement. Or, au vu des résultats scolaires et universitaires enregistrés en Côte d’Ivoire, depuis plus d’une décennie, il est fait le constat cruel d’un grave déficit dans le domaine de l’intelligence. Cela inquiète et interpelle. Tout le monde est responsable de cette situation peu reluisante. Pour cette raison, autorités, parents d’élèves et étudiants, élèves et étudiants doivent jouer, chacun à son niveau, leur partition pour éviter la catastrophe qui se profile à l’horizon, si elle ne s’est déjà installée.
En tout état de cause, les raisons de la baisse de niveau dans l’enseignement sont connues, et il ne faut guère faire de mystère là- dessus. Point n’est donc besoin aujourd’hui de mettre en cause spécifiquement telle personne ou telle autre. Mais la réalité incontournable est qu’il incombe d’abord à l’Etat de Côte d’Ivoire de jouer le rôle régalien qui est le sien dans la quête de remèdes, pour guérir le grand malade qu’est l’éducation nationale.
Jean Josselin
On s’étonne qu’avec un taux de réussite aussi famélique, la patronne de l’Education nationale ivoirienne puisse s’en enorgueillir et rouler les mécaniques. Ce taux n’approche même pas la moyenne qui est 50%. A titre de comparaison, en France, puisque ce pays est la référence normative pour les bons petits bougres que nous sommes, la moyenne nationale de réussite au Baccalauréat 2013 est de 91, 9%. Ce taux se situe à des proportions astronomiques de celui de la Côte d’Ivoire, un vrai pet de lapin.
Pour de vrai, le mal de l’école ivoirienne est profond ; l’école ivoirienne, depuis plus d’une décennie, est à l’agonie. Le niveau des élèves est en baisse constante. Celui des enseignants également. La Côte d’Ivoire est en réel danger. Il faut en être conscient. Et chercher les remèdes à même de guérir le grand malade. C’est une urgence nationale. Si rien n’est fait, c’est l’avenir de la nation entière qui s’en trouvera, dans les prochaines années, affectée. Car ce ne sont pas avec des demi-lettrés que ce pays ira à la compétition de l’intelligence. Il faut donc prendre conscience du grave danger devant duquel le peuple ivoirien se trouvera confronté.
En effet, nul ne peut interroger la nature et trouver les réponses de sa survie dans celle-ci, s’il n’est outillé intellectuellement. Or, au vu des résultats scolaires et universitaires enregistrés en Côte d’Ivoire, depuis plus d’une décennie, il est fait le constat cruel d’un grave déficit dans le domaine de l’intelligence. Cela inquiète et interpelle. Tout le monde est responsable de cette situation peu reluisante. Pour cette raison, autorités, parents d’élèves et étudiants, élèves et étudiants doivent jouer, chacun à son niveau, leur partition pour éviter la catastrophe qui se profile à l’horizon, si elle ne s’est déjà installée.
En tout état de cause, les raisons de la baisse de niveau dans l’enseignement sont connues, et il ne faut guère faire de mystère là- dessus. Point n’est donc besoin aujourd’hui de mettre en cause spécifiquement telle personne ou telle autre. Mais la réalité incontournable est qu’il incombe d’abord à l’Etat de Côte d’Ivoire de jouer le rôle régalien qui est le sien dans la quête de remèdes, pour guérir le grand malade qu’est l’éducation nationale.
Jean Josselin