Le vieux Bohié Aguédé Pascal, 115 ans, doyen d’âge et chef de terre d’Akouédo-village est monté au créneau, relativement au litige foncier portant sur la parcelle de terrain dénommée Akouédo-Palmeraie-Ephrata-Extension.
Au cours d’une rencontre qu’il a eue avec les acquéreurs installés sur ladite parcelle, hier mercredi 17 juillet, le chef de terre leur a demandé de garder leur calme. A la SCI Le Printemps qui se prévaut d’un certificat de propriété sur 13 ha de la parcelle, le vieux Bohié Aguédé Pascal a demandé l’arrêt des opérations de démolition des maisons qu’elle a entamée, jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée à ce litige. « A ma connaissance, la parcelle Akouédo-Palmeraie-Ephrata-Extension n’est jamais sortie du patrimoine foncier d’Akouédo.
En tant que doyen d’âge et chef de terre du village d’Akouédo, je n’ai jamais été informé de ce qu’une transaction portant sur une parcelle de terre appartenant au village, aurait été effectuée au profit de M. Nicolas Débrimou (patron de la société SCI Le Printemps). Je peux me tromper vu mon âge avancé, mais je le mets au défi de rapporter la preuve contraire de ce que j’avance », a soutenu le vieux centenaire.
Et le doyen d’âge d’Akouédo-village d’expliquer qu’un protocole d’accord a été signé avec M. Débrimou, dans lequel il s’est proposé de purger les droits coutumiers greffés à la parcelle, à hauteur de 35 millions de fcfa. Au dire du doyen d’âge, ces droits coutumiers n’ont jamais été purgés. C’est pourquoi il s’est interrogé sur l’origine du certificat de propriété de SCI Le Printemps sur la parcelle, vu que les droits coutumiers n’ont pas été préalablement purgés. « La procédure en matière d’acquisition d’un terrain rural ne prévoit-elle pas la purge des droits coutumiers avant toute autre formalité ? », a-t-il questionné. Avant d’inviter son ’’fils’’ Débrimou à venir discuter avec le village.
Par ailleurs, le vieux Bohié Aguédé a informé les acquéreurs que le village a tenu, mardi dernier 16 juillet, une réunion pour statuer, entre autres, sur la situation de litige portant sur la parcelle Akouédo-Palmeraie-Ephrata-Extension. Au sortir de cette réunion, il a été demandé au conseil de M. Débrimou, venu plus tard dans le village, de convaincre son client de surseoir aux opérations de démolition des constructions érigées sur la parcelle. Et ce, jusqu’au règlement du litige, vu que l’affaire est pendante devant la justice. Faute de quoi, le village se donnerait le droit d’envisager une suite à cette affaire.
Franck SOUHONE
Au cours d’une rencontre qu’il a eue avec les acquéreurs installés sur ladite parcelle, hier mercredi 17 juillet, le chef de terre leur a demandé de garder leur calme. A la SCI Le Printemps qui se prévaut d’un certificat de propriété sur 13 ha de la parcelle, le vieux Bohié Aguédé Pascal a demandé l’arrêt des opérations de démolition des maisons qu’elle a entamée, jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée à ce litige. « A ma connaissance, la parcelle Akouédo-Palmeraie-Ephrata-Extension n’est jamais sortie du patrimoine foncier d’Akouédo.
En tant que doyen d’âge et chef de terre du village d’Akouédo, je n’ai jamais été informé de ce qu’une transaction portant sur une parcelle de terre appartenant au village, aurait été effectuée au profit de M. Nicolas Débrimou (patron de la société SCI Le Printemps). Je peux me tromper vu mon âge avancé, mais je le mets au défi de rapporter la preuve contraire de ce que j’avance », a soutenu le vieux centenaire.
Et le doyen d’âge d’Akouédo-village d’expliquer qu’un protocole d’accord a été signé avec M. Débrimou, dans lequel il s’est proposé de purger les droits coutumiers greffés à la parcelle, à hauteur de 35 millions de fcfa. Au dire du doyen d’âge, ces droits coutumiers n’ont jamais été purgés. C’est pourquoi il s’est interrogé sur l’origine du certificat de propriété de SCI Le Printemps sur la parcelle, vu que les droits coutumiers n’ont pas été préalablement purgés. « La procédure en matière d’acquisition d’un terrain rural ne prévoit-elle pas la purge des droits coutumiers avant toute autre formalité ? », a-t-il questionné. Avant d’inviter son ’’fils’’ Débrimou à venir discuter avec le village.
Par ailleurs, le vieux Bohié Aguédé a informé les acquéreurs que le village a tenu, mardi dernier 16 juillet, une réunion pour statuer, entre autres, sur la situation de litige portant sur la parcelle Akouédo-Palmeraie-Ephrata-Extension. Au sortir de cette réunion, il a été demandé au conseil de M. Débrimou, venu plus tard dans le village, de convaincre son client de surseoir aux opérations de démolition des constructions érigées sur la parcelle. Et ce, jusqu’au règlement du litige, vu que l’affaire est pendante devant la justice. Faute de quoi, le village se donnerait le droit d’envisager une suite à cette affaire.
Franck SOUHONE