Abidjan - La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, en "visite technique" en Côte d’Ivoire, depuis ce vendredi, anime une conférence de presse, à Abidjan, samedi, en début d’après-midi, indique un communiqué de son institution dont copie a été transmise à l’AIP.
Ce rendez-vous entre Mme Bensouda et la presse ivoirienne et internationale, qui mettra fin à son séjour dans la capitale économique, aura lieu à l’hôtel Pullmann, au Plateau (Abidjan centre), précise le communiqué.
Au sortir d’une audience avec le ministre ivoirien de la Justice et des Libertés publiques, la procureure de la CPI a annoncé être présente à Abidjan dans le cadre d’un "complément d’enquête" dans l’affaire Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien soupçonné de divers crimes contre l’humanité, et détenu à la CPI, depuis novembre 2011.
Le 3 juin, les juges de la chambre préliminaire-1 de la CPI avait ajourné la décision de confirmation ou non des charges de crimes contre l’humanité contre M. Gbagbo, demandant à la procureure de fournir des "preuves additionnelles ou de conduire des enquêtes supplémentaires", au plus tard le 15 novembre.
Agé de 68 ans, Laurent Gbagbo est soupçonné "de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences post-électorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011" ayant fait plus de 3000 morts.
Ce rendez-vous entre Mme Bensouda et la presse ivoirienne et internationale, qui mettra fin à son séjour dans la capitale économique, aura lieu à l’hôtel Pullmann, au Plateau (Abidjan centre), précise le communiqué.
Au sortir d’une audience avec le ministre ivoirien de la Justice et des Libertés publiques, la procureure de la CPI a annoncé être présente à Abidjan dans le cadre d’un "complément d’enquête" dans l’affaire Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien soupçonné de divers crimes contre l’humanité, et détenu à la CPI, depuis novembre 2011.
Le 3 juin, les juges de la chambre préliminaire-1 de la CPI avait ajourné la décision de confirmation ou non des charges de crimes contre l’humanité contre M. Gbagbo, demandant à la procureure de fournir des "preuves additionnelles ou de conduire des enquêtes supplémentaires", au plus tard le 15 novembre.
Agé de 68 ans, Laurent Gbagbo est soupçonné "de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains, qui auraient été perpétrés dans le contexte des violences post-électorales survenues sur le territoire de la Côte d’Ivoire entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011" ayant fait plus de 3000 morts.