La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a indiqué vendredi à Abidjan rechercher "plus d’information" pour son dossier contre l’ex-président
ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à La Haye et soupçonné de crimes contre
l’humanité. A l’issue d’un entretien avec le ministre ivoirien de la Justice, Gnénéma
Coulibaly, Mme Bensouda a précisé devant la presse être en Côte d’Ivoire pour
une "mission technique" destinée notamment à rencontrer ceux qui "assistent"
la CPI pour "obtenir plus d’information" dans l’affaire Gbagbo.
Selon une source au ministère, la procureure doit rester sur place quelques
jours. Les juges de la Cour ont demandé en juin à la procureure de fournir des
informations ou éléments de preuves supplémentaires avant de décider de mener
un éventuel procès contre l’ancien chef de l’Etat.
Détenu à La Haye depuis fin 2011, M. Gbagbo est soupçonné de crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait
quelque 3.000 morts. La CPI a par ailleurs émis en 2012 un mandat d’arrêt contre l’ex-Première dame Simone Gbagbo, soupçonnée aussi de crimes contre l’humanité et détenue en Côte d’Ivoire. Le gouvernement ivoirien n’a toujours pas donné de réponse
officielle à cette demande. "Nous avons informé les autorités ivoiriennes que nous voudrions que Mme Gbagbo soit transférée à la Cour pénale internationale et nous travaillons avec les autorités ivoiriennes sur ce dossier", a expliqué Mme Bensouda.
La procureure de la CPI, régulièrement accusée de ne cibler que le camp
Gbagbo en Côte d’Ivoire, a également réaffirmé que la Cour enquêterait sur
"tous les camps". "Nous avons conduit M. Gbagbo devant les juges, c’est la première affaire pour la CPI, ce n’est pas la dernière", a-t-elle assuré.
Aucun responsable du camp du président Alassane Ouattara n’a pour l’heure
été visé par la CPI, alors que de graves crimes ont été imputés aux forces
pro-Ouattara durant la dernière crise.
ivoirien Laurent Gbagbo, détenu à La Haye et soupçonné de crimes contre
l’humanité. A l’issue d’un entretien avec le ministre ivoirien de la Justice, Gnénéma
Coulibaly, Mme Bensouda a précisé devant la presse être en Côte d’Ivoire pour
une "mission technique" destinée notamment à rencontrer ceux qui "assistent"
la CPI pour "obtenir plus d’information" dans l’affaire Gbagbo.
Selon une source au ministère, la procureure doit rester sur place quelques
jours. Les juges de la Cour ont demandé en juin à la procureure de fournir des
informations ou éléments de preuves supplémentaires avant de décider de mener
un éventuel procès contre l’ancien chef de l’Etat.
Détenu à La Haye depuis fin 2011, M. Gbagbo est soupçonné de crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait
quelque 3.000 morts. La CPI a par ailleurs émis en 2012 un mandat d’arrêt contre l’ex-Première dame Simone Gbagbo, soupçonnée aussi de crimes contre l’humanité et détenue en Côte d’Ivoire. Le gouvernement ivoirien n’a toujours pas donné de réponse
officielle à cette demande. "Nous avons informé les autorités ivoiriennes que nous voudrions que Mme Gbagbo soit transférée à la Cour pénale internationale et nous travaillons avec les autorités ivoiriennes sur ce dossier", a expliqué Mme Bensouda.
La procureure de la CPI, régulièrement accusée de ne cibler que le camp
Gbagbo en Côte d’Ivoire, a également réaffirmé que la Cour enquêterait sur
"tous les camps". "Nous avons conduit M. Gbagbo devant les juges, c’est la première affaire pour la CPI, ce n’est pas la dernière", a-t-elle assuré.
Aucun responsable du camp du président Alassane Ouattara n’a pour l’heure
été visé par la CPI, alors que de graves crimes ont été imputés aux forces
pro-Ouattara durant la dernière crise.