Depuis plusieurs jours, la Fédération ivoirienne de football (Fif) traverse une tempête financière, d’orages, de démission, et de limogeages qui salissent le tableau de gestion du président Sidy Diallo. Aujourd’hui les rayons de soleil sont rares à la FIF, où il fait actuellement très ‘’froid’’ et difficile à y ‘’habiter’’. A la FIF, on parle de magouilles, de torpillages, par des gladiateurs du fric. Dans cet événement anti sportif, il faut saluer le courage de Monnet Eric, démissionnaire ou limogé… mais qui a donné une leçon de morale. Une salutaire leçon d’homme honnête, presqu’à la perfection spirituelle : comment peut-on ‘’offrir’’ de 80 à 150 000 FCFA de primes par jour à des serviteurs du football spectacle, derrière une facilité insolente. Cet élan de destructions massives, des contribuables ivoirien, n’était pas la volonté sportive de Monnet Eric. Les observateurs du football ivoiriens constatent qu’il y’a un cruel contraste, dans la gestion de la FIF. On ne pense pas à relever le niveau lamentable du football, et du championnat national. Bien sûr, on trouve dans les coulisses de la FIF un lot de manœuvre de corruption et de problèmes de personne. Ces comportements douteux chassent les convictions véritablement sportives, des dirigeants comme Monnet Eric. L’influent membre de la FIF n’a pas voulu faire rire et faire vibrer l’opinion sportive ivoirienne, dans cette tempête financière, en même temps tombé dans le ‘’piège’’ des gladiateurs du fric de la FIF. Ainsi, Monnet Eric a fait preuve de courage, et d’un talent unique, en montrant à la presse et sans insulter, qu’il est loin des désastres financiers qui secouent actuellement la FIF. Monnet Eric n’a pas peur de la vérité et de façon haletante, il a dit avoir pris sa part du fric, mais dans un élan patriotique, sans déraper ‘’financièrement’’, sans ponctuer le moindre ‘’CFA’’ sur les primes des autres pour gonfler ses poches. Je crois que Monnet Eric a respecté la morale, et même respecté ‘’son patron’’ Sidy Diallo. Le football est un spectacle dont les retombées sont pour les joueurs et les équipes. Mais je suis surpris, que la FIF elle même ait ravalé son rôle d’organisatrice de spectacle et ses membres se sont transformés en gladiateurs du fric. Vraiment l’argent a dégradé l’âme du football ivoirien. Monnet Eric vient un peu corriger les lois de la lutte des gladiateurs du fric, à la Fédération ivoirienne de football.
Par Ben Ismaël
Par Ben Ismaël