La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a affirmé samedi à Abidjan que l’ex-première dame ivoirienne Simone Gbagbo, visée par un mandat d’arrêt de la CPI, peut être jugée en Côte d’Ivoire conformément au statut de Rome.
« Nous ne pensons pas que les autorités ivoiriennes refuseront (de transférer Mme Simone Gbagbo à la CPI). Mais aussi, selon le statut de Rome, si les autorités ivoiriennes veulent juger Simone Gbagbo ici, ils ont aussi le droit de défier le cas devant la Cour pénale internationale », a déclaré Mme Bensouda, lors d’une conférence de Presse au terme d’une « visite technique » de 48 H qu’elle effectuait en Côte d’Ivoire.
Depuis novembre 2012, la CPI a rendu public un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour « crimes contre l’humanité », commis lors des violences postélectorales de novembre 2010. Depuis lors, le bureau du procureur Fatou Bensouda réclame des autorités ivoiriennes le transfèrement vers la CPI, à la Haye (Pays Bas), de l’ex-Première dame.
Selon la procureure de la CPI, dont la visite à Abidjan entre dans le cadre des enquêtes complémentaires dans l’affaire Laurent Gbagbo, vouloir juger Mme Gbagbo en Côte d’Ivoire est « une prérogative que le statut de Rome reconnait aux autorités ivoiriennes ». « Ce sera aux juges de décider si le cas est recevable devant la CPI. Vous verrez que ce fut le cas en Lybie », avec l’affaire Seïf Al Islam, a-t-elle dit.
« Nous ne pensons pas que les autorités ivoiriennes refuseront (de transférer Mme Simone Gbagbo à la CPI). Mais aussi, selon le statut de Rome, si les autorités ivoiriennes veulent juger Simone Gbagbo ici, ils ont aussi le droit de défier le cas devant la Cour pénale internationale », a déclaré Mme Bensouda, lors d’une conférence de Presse au terme d’une « visite technique » de 48 H qu’elle effectuait en Côte d’Ivoire.
Depuis novembre 2012, la CPI a rendu public un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour « crimes contre l’humanité », commis lors des violences postélectorales de novembre 2010. Depuis lors, le bureau du procureur Fatou Bensouda réclame des autorités ivoiriennes le transfèrement vers la CPI, à la Haye (Pays Bas), de l’ex-Première dame.
Selon la procureure de la CPI, dont la visite à Abidjan entre dans le cadre des enquêtes complémentaires dans l’affaire Laurent Gbagbo, vouloir juger Mme Gbagbo en Côte d’Ivoire est « une prérogative que le statut de Rome reconnait aux autorités ivoiriennes ». « Ce sera aux juges de décider si le cas est recevable devant la CPI. Vous verrez que ce fut le cas en Lybie », avec l’affaire Seïf Al Islam, a-t-elle dit.