La parcelle de 16360 m2 objet de litige entre le syndicat national des revendeurs de véhicules d’occasion (Synarso) et la société Rafco-ci, filiale du groupe Carré d’or est finalement revenue au second (Rafco-ci) après moult remous. Cela, suite à la décision de justice rendue par le tribunal du Commerce l’y agréant.
Le groupe Carré d’or a donc récupéré, le mercredi 17 juillet dernier, la parcelle anciennement occupée par des revendeurs de véhicules. « Nous n’avons fait qu’exécuter une décision de justice », a indiqué le DG de Rafco-ci, Félix Anoblé, au cours d’un échange qu’il a eu récemment avec la presse. Le groupe Carré d’Or dont Rafco-ci est une filiale est donc entré en possession des lots litigieux de 16360 m2. Faisant l’historique de cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive au cours des derniers jours, le secrétaire général du groupe Carré d’or et DG de Rafco-ci, Félix Anoblé, a signifié que sa société, évoluant dans le domaine de la création de parcs d’attraction et d’exploitation d’espaces de détente et de sport, avait en sa possession un arrêté ministériel. Notamment du ministère des infrastructures économiques au temps où ce ministère s’appelait encore les Travaux publics (TP). Raison pour laquelle, elle a effectué des démarches dans l’unique but de créer sur ladite parcelle « un parc d’attraction ultramoderne d’un coup global de 3 milliards FCFA ». Avant d’expliquer les dessous du litige l’opposant au Synarso. « Lorsqu’en 2011, les revendeurs de véhicules ont été déguerpis des abords du VGE, nous avons été contactés par la ministre de la salubrité d’alors, Mme Anne Ouloto, en vue de leur recasement temporaire sur le site de Rafco-ci. Nous avons accepté la proposition de la ministre au terme d’un accord notarié qui stipulait l’occupation de ladite parcelle à compter de la date de signature des présentes jusqu’au 13 octobre 2012 », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : « Dans l’accord notarié, le syndicat s’engage au cours de la période d’occupation, à trouver à ses propres frais un site pour son recasement définitif. De même qu’à l’expiration des délais susvisés à restituer la parcelle occupée à la Rafco-ci».
Mais, « à notre grande surprise, au terme du délai convenu, le Synarso refuse de respecter les clauses du contrat qu’il a lui-même signé. Et revendique la propriété des 16360 m2 de la parcelle. Alors que nous nous attendions à la restitution de notre site », a-t-il dénoncé ; non sans préciser : « Nous avons entamé plusieurs démarches qui se sont heurtées au refus catégorique du président du syndicat, Lazare Gauze ». C’est donc face à cette situation que la voie judiciaire a été choisie. « Le 21 mai 2013, notre groupe a été rétabli dans ses droits. Et, la grosse RG n°305/2013 ordonne le déguerpissement de notre site de ses occupants et de tout occupant de leur chef », souligne à grands traits Félix Anoblé. La décision du juge a été exécutée le mercredi 17 juillet dernier. Toutefois, l’entreprise dit être disposée à aider au recasement des vendeurs de véhicules d’occasion déguerpis de son site.
F. KOFFI
Le groupe Carré d’or a donc récupéré, le mercredi 17 juillet dernier, la parcelle anciennement occupée par des revendeurs de véhicules. « Nous n’avons fait qu’exécuter une décision de justice », a indiqué le DG de Rafco-ci, Félix Anoblé, au cours d’un échange qu’il a eu récemment avec la presse. Le groupe Carré d’Or dont Rafco-ci est une filiale est donc entré en possession des lots litigieux de 16360 m2. Faisant l’historique de cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive au cours des derniers jours, le secrétaire général du groupe Carré d’or et DG de Rafco-ci, Félix Anoblé, a signifié que sa société, évoluant dans le domaine de la création de parcs d’attraction et d’exploitation d’espaces de détente et de sport, avait en sa possession un arrêté ministériel. Notamment du ministère des infrastructures économiques au temps où ce ministère s’appelait encore les Travaux publics (TP). Raison pour laquelle, elle a effectué des démarches dans l’unique but de créer sur ladite parcelle « un parc d’attraction ultramoderne d’un coup global de 3 milliards FCFA ». Avant d’expliquer les dessous du litige l’opposant au Synarso. « Lorsqu’en 2011, les revendeurs de véhicules ont été déguerpis des abords du VGE, nous avons été contactés par la ministre de la salubrité d’alors, Mme Anne Ouloto, en vue de leur recasement temporaire sur le site de Rafco-ci. Nous avons accepté la proposition de la ministre au terme d’un accord notarié qui stipulait l’occupation de ladite parcelle à compter de la date de signature des présentes jusqu’au 13 octobre 2012 », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : « Dans l’accord notarié, le syndicat s’engage au cours de la période d’occupation, à trouver à ses propres frais un site pour son recasement définitif. De même qu’à l’expiration des délais susvisés à restituer la parcelle occupée à la Rafco-ci».
Mais, « à notre grande surprise, au terme du délai convenu, le Synarso refuse de respecter les clauses du contrat qu’il a lui-même signé. Et revendique la propriété des 16360 m2 de la parcelle. Alors que nous nous attendions à la restitution de notre site », a-t-il dénoncé ; non sans préciser : « Nous avons entamé plusieurs démarches qui se sont heurtées au refus catégorique du président du syndicat, Lazare Gauze ». C’est donc face à cette situation que la voie judiciaire a été choisie. « Le 21 mai 2013, notre groupe a été rétabli dans ses droits. Et, la grosse RG n°305/2013 ordonne le déguerpissement de notre site de ses occupants et de tout occupant de leur chef », souligne à grands traits Félix Anoblé. La décision du juge a été exécutée le mercredi 17 juillet dernier. Toutefois, l’entreprise dit être disposée à aider au recasement des vendeurs de véhicules d’occasion déguerpis de son site.
F. KOFFI