La croisade contre les coupeurs de route initiée par le ministre de la Défense est en marche. Paul Koffi Koffi a annoncé samedi à Bouaké le lancement d’une vaste opération de ratissage à partir de la région du Gbêkè.
Désormais c’est clair dans tous les esprits. On sait à partir d’où les coupeurs de route préparent leur coup avant de passer à l’acte. Toutes les attaques à main armée, contre les convois d’officiels et d’usagers des véhicules de transports en commun empruntant les différents axes routiers, sont planifiées à partir de Bouaké. C’est le ministre de la Défense qui a donné l’information, samedi dernier, au Ranhotel de Bouaké. «Bouaké est le centre des coupeurs de route. C’est d’ici que tout part. Tous les plans sont confectionnés ici. Nous savons que les coupeurs de route cachent leurs armes à Djébonoua, à Brobo, à Katiola », a révélé Paul Koffi Koffi, lors de la séance de travail qu’il a eue avec les populations, le préfet de région Aka Konin, la hiérarchie locale de l’armée, de la gendarmerie et de la police. Faut-il préciser que depuis mercredi dernier, il a entrepris une série de tournées à l’intérieur du pays, dans le cadre de la lutte contre les coupeurs de route, le démantèlement des barrages anarchiques, la lutte contre le racket et la restitution des biens immobiliers occupés par des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Au centre des échanges avec la population de la capitale de la Paix : le phénomène des coupeurs de route qui fait rage depuis quelques mois. Que faire alors ? Le ministre de la Défense a été clair. Selon lui, une opération de « grande envergure » sera lancée dans les jours à venir pour ratisser la ville de Bouaké. « Ce sont vos enfants qui prêtent leurs armes à feu aux Peuhls pour mener ces attaques. Vos enfants s’entraînent dans la savane pour attaquer les convois des personnalités et des voyageurs. Donc, nous allons ratisser Bouaké et ses environs. Il s’agit des villes comme Katiola, Djébonoua, Sakassou et Dabakala. Je ne vous dirai pas la date à laquelle cela va commencer. Mais depuis le vendredi 19 juillet, j’ai donné de fermes instructions aux forces de l’ordre. Un large ratissage est en cours à Brobo », a-t-il indiqué.
Trois miliciens du Gpp arrêtés
Pour joindre l’acte à la parole, lors de l’étape qui a conduit le ministre et sa suite à Arrah, douze ex-miliciens du Groupement des patriotes pour la paix (Gpp) alors dirigé par Touré Zéguen (en fuite) transformés en coupeurs de route ont été arrêtés et présentés à la presse. A la suite des auditions des prévenus, a souligné le commandant de la compagnie de gendarmerie de Daoukro, parmi eux trois ont participé à l’attaque de la brigade de gendarmerie de Bongouanou. « L’année dernière, ces individus ont attaqué la brigade de Bongouanou. Le 17 juillet dernier, nous avons interpellé un individu qui nous a mis sur les traces de ces neuf malfaiteurs. Ils ont été appréhendés hier par nos services. Parmi eux, il y a trois qui ont participé à l’attaque de Bongouanou. Ils ont été transférés à Abidjan, sur instruction du commandant supérieur de la gendarmerie. Les autres sont au violon, en attente de leur mise à disposition de la justice à Bongouanou », a indiqué le chef d’escadron Yao Alali. Ainsi, tout au long de son périple qui l’a conduit successivement à Bongouanou, à M’Bahiakro, à Daoukro, à Bouaké, à Katiola et à Korhogo, Paul Koffi Koffi a invité les populations à dénoncer les coupeurs de route à partir du renseignement qu’elles devront mettre à la disposition des forces de l’ordre.
Ouattara Moussa, envoyé spécial
Désormais c’est clair dans tous les esprits. On sait à partir d’où les coupeurs de route préparent leur coup avant de passer à l’acte. Toutes les attaques à main armée, contre les convois d’officiels et d’usagers des véhicules de transports en commun empruntant les différents axes routiers, sont planifiées à partir de Bouaké. C’est le ministre de la Défense qui a donné l’information, samedi dernier, au Ranhotel de Bouaké. «Bouaké est le centre des coupeurs de route. C’est d’ici que tout part. Tous les plans sont confectionnés ici. Nous savons que les coupeurs de route cachent leurs armes à Djébonoua, à Brobo, à Katiola », a révélé Paul Koffi Koffi, lors de la séance de travail qu’il a eue avec les populations, le préfet de région Aka Konin, la hiérarchie locale de l’armée, de la gendarmerie et de la police. Faut-il préciser que depuis mercredi dernier, il a entrepris une série de tournées à l’intérieur du pays, dans le cadre de la lutte contre les coupeurs de route, le démantèlement des barrages anarchiques, la lutte contre le racket et la restitution des biens immobiliers occupés par des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Au centre des échanges avec la population de la capitale de la Paix : le phénomène des coupeurs de route qui fait rage depuis quelques mois. Que faire alors ? Le ministre de la Défense a été clair. Selon lui, une opération de « grande envergure » sera lancée dans les jours à venir pour ratisser la ville de Bouaké. « Ce sont vos enfants qui prêtent leurs armes à feu aux Peuhls pour mener ces attaques. Vos enfants s’entraînent dans la savane pour attaquer les convois des personnalités et des voyageurs. Donc, nous allons ratisser Bouaké et ses environs. Il s’agit des villes comme Katiola, Djébonoua, Sakassou et Dabakala. Je ne vous dirai pas la date à laquelle cela va commencer. Mais depuis le vendredi 19 juillet, j’ai donné de fermes instructions aux forces de l’ordre. Un large ratissage est en cours à Brobo », a-t-il indiqué.
Trois miliciens du Gpp arrêtés
Pour joindre l’acte à la parole, lors de l’étape qui a conduit le ministre et sa suite à Arrah, douze ex-miliciens du Groupement des patriotes pour la paix (Gpp) alors dirigé par Touré Zéguen (en fuite) transformés en coupeurs de route ont été arrêtés et présentés à la presse. A la suite des auditions des prévenus, a souligné le commandant de la compagnie de gendarmerie de Daoukro, parmi eux trois ont participé à l’attaque de la brigade de gendarmerie de Bongouanou. « L’année dernière, ces individus ont attaqué la brigade de Bongouanou. Le 17 juillet dernier, nous avons interpellé un individu qui nous a mis sur les traces de ces neuf malfaiteurs. Ils ont été appréhendés hier par nos services. Parmi eux, il y a trois qui ont participé à l’attaque de Bongouanou. Ils ont été transférés à Abidjan, sur instruction du commandant supérieur de la gendarmerie. Les autres sont au violon, en attente de leur mise à disposition de la justice à Bongouanou », a indiqué le chef d’escadron Yao Alali. Ainsi, tout au long de son périple qui l’a conduit successivement à Bongouanou, à M’Bahiakro, à Daoukro, à Bouaké, à Katiola et à Korhogo, Paul Koffi Koffi a invité les populations à dénoncer les coupeurs de route à partir du renseignement qu’elles devront mettre à la disposition des forces de l’ordre.
Ouattara Moussa, envoyé spécial