Selon des sources bien informées, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), comptent se déployer, ce matin, dans la zone d’Azaguié. Objectif : parer à toute velléité de révolte.
La tension est vive à Azaguié. Des individus non encore identifiés qui se font passer pour des planteurs, menacent d’attenter à la vie du sous-préfet, André Kakou. Ils lui ont adressé un courrier (voir fac-similé) dans lequel ils l’accusent d’avoir vendu des hectares de forêts à des particuliers. Selon la lettre, l’administrateur civil se serait spécialisé dans la vente des terres des planteurs. «C’est devenu une spécialité pour le sous-préfet. Il a commencé la vente de forêt à Yakassé-Mé qui fut son premier poste. Mais c’est ici à Azaguié que nous allons mettre fin à cette pratique. Pis, nous allons attenter à votre vie si vous continuez dans cette voie et dans cette activité illégale », ont-ils menacé. D’après les expéditeurs, « le gain facile choisi par le sous-préfet va le perdre ». « Tout le mensonge que vous diffusez, nous l’avons découvert dans les différents ministères à Abidjan grâce à nos enfants. Le gouvernement ivoirien n’a jamais dit d’arracher des terres à des pauvres planteurs pour les vendre à d’autres demandeurs. Ce commerce de nos terres que vous faites en complicité avec des agents des Eaux et forêts d’Azaguié et bien d’autres techniciens ne va pas prospérer car nous allons mettre fin à votre vie si vous ne prenez garde », ont-ils réitéré. Les inconnus affirment qu’ils sont informés des différents mouvements du sous-préfet et qu’ils connaissent ses habitudes. « Cela suffit largement pour que les "Guinan-djougou" (mauvais génies en langue malinké) puissent s’occuper sérieusement de vous. Il suffit d’un signal pour que tout soit mis en branle. Nous vous donnons seulement cinq mois à compter du mois de juin pour nous restituer nos terres que vous avez vendues à des individus. Passés ces cinq mois, si rien n’est fait, vous allez subir le sort que nous vous avons réservé, et après vous, tous les hommes que vous avez placés sur nos terres. Le procédé que nous avons choisi est tellement secret que personne dans ce monde ne pourra découvrir l’origine de vos différents morts. C’est pour tester votre degré de sagesse que nous vous envoyons ce message », ont prévenu les ‘’planteurs’’. Le mercredi 17 juillet, à 10h, André Kakou, le sous-préfet, a convoqué une rencontre d’urgence. Etaient présents à cette réunion de crise qui n’a duré que dix minutes, le chef de village d’Azaguié, le commandant Frci de la zone, le lieutenant Idrissou de l’Onuci et sa délégation. Sans oublier le commandant de brigade de la gendarmerie. Ordre du jour : la menace de mort du représentant du président de la République. Aujourd’hui, les Forces républicaines ont décidé de se déployer pour parer à toute éventualité. En effet, selon nos sources, c’est une révolte populaire qui se cacherait derrière ce courrier incendiaire. Celle-ci devrait partir des quartiers hostiles que sont : Abê-Bénini, Achékoua, Azaguié-Ahoua, Azaguié-gare. Joint au téléphone jeudi, le sous-préfet, André Kakou s’est refusé à tout commentaire avant la réaction de sa hiérarchie qu’il révèle avoir saisie.
Bahi K.
La tension est vive à Azaguié. Des individus non encore identifiés qui se font passer pour des planteurs, menacent d’attenter à la vie du sous-préfet, André Kakou. Ils lui ont adressé un courrier (voir fac-similé) dans lequel ils l’accusent d’avoir vendu des hectares de forêts à des particuliers. Selon la lettre, l’administrateur civil se serait spécialisé dans la vente des terres des planteurs. «C’est devenu une spécialité pour le sous-préfet. Il a commencé la vente de forêt à Yakassé-Mé qui fut son premier poste. Mais c’est ici à Azaguié que nous allons mettre fin à cette pratique. Pis, nous allons attenter à votre vie si vous continuez dans cette voie et dans cette activité illégale », ont-ils menacé. D’après les expéditeurs, « le gain facile choisi par le sous-préfet va le perdre ». « Tout le mensonge que vous diffusez, nous l’avons découvert dans les différents ministères à Abidjan grâce à nos enfants. Le gouvernement ivoirien n’a jamais dit d’arracher des terres à des pauvres planteurs pour les vendre à d’autres demandeurs. Ce commerce de nos terres que vous faites en complicité avec des agents des Eaux et forêts d’Azaguié et bien d’autres techniciens ne va pas prospérer car nous allons mettre fin à votre vie si vous ne prenez garde », ont-ils réitéré. Les inconnus affirment qu’ils sont informés des différents mouvements du sous-préfet et qu’ils connaissent ses habitudes. « Cela suffit largement pour que les "Guinan-djougou" (mauvais génies en langue malinké) puissent s’occuper sérieusement de vous. Il suffit d’un signal pour que tout soit mis en branle. Nous vous donnons seulement cinq mois à compter du mois de juin pour nous restituer nos terres que vous avez vendues à des individus. Passés ces cinq mois, si rien n’est fait, vous allez subir le sort que nous vous avons réservé, et après vous, tous les hommes que vous avez placés sur nos terres. Le procédé que nous avons choisi est tellement secret que personne dans ce monde ne pourra découvrir l’origine de vos différents morts. C’est pour tester votre degré de sagesse que nous vous envoyons ce message », ont prévenu les ‘’planteurs’’. Le mercredi 17 juillet, à 10h, André Kakou, le sous-préfet, a convoqué une rencontre d’urgence. Etaient présents à cette réunion de crise qui n’a duré que dix minutes, le chef de village d’Azaguié, le commandant Frci de la zone, le lieutenant Idrissou de l’Onuci et sa délégation. Sans oublier le commandant de brigade de la gendarmerie. Ordre du jour : la menace de mort du représentant du président de la République. Aujourd’hui, les Forces républicaines ont décidé de se déployer pour parer à toute éventualité. En effet, selon nos sources, c’est une révolte populaire qui se cacherait derrière ce courrier incendiaire. Celle-ci devrait partir des quartiers hostiles que sont : Abê-Bénini, Achékoua, Azaguié-Ahoua, Azaguié-gare. Joint au téléphone jeudi, le sous-préfet, André Kakou s’est refusé à tout commentaire avant la réaction de sa hiérarchie qu’il révèle avoir saisie.
Bahi K.