“Le complot de la fête d’indépendance » commence à livrer ses secrets. L’on peut désormais mettre un visage sur le mystérieux officier qui projetait avec des complicités internes et externes, de multiplier une série d’attaques contre la Côte d’Ivoire. Voici la photo du capitaine Bley Kouassi Urbain, le jeune officier qui tentait de rééditer avec des cellules dormantes basées à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. Il s’agissait pour l’officier d’active en rupture de ban avec la hiérarchie et certains frères d’arme en exil au Ghana de recréer le sanglant scénario qui a frappé de plein fouet la Côte d’Ivoire à la veille de la fête de l’indépendance, l’année dernière. On se le rappelle encore. A la veille de la fête nationale, une série d’attaques avait endeuillé la Côte d’Ivoire. Le 5 août 2012, le camp d’Akouédo a été attaqué. Cinq éléments des FRCI ont été sauvagement assassinés au cours de cette attaque. C’était le point de départ d’une série d’attaques qui allait secouer les positions des FRCI dans plusieurs villes du pays. On a parlé en son temps d’une guerre de libération de cent jours qui devait s’étendre du mois d’août au mois d’octobre, à l’issue de laquelle Laurent Gbagbo devait revenir diriger la Côte d’Ivoire. C’est ainsi que, dans la même période, les villes d’Agboville (le 8 août), de Dabou (le 16 août 2012), de Grand-Bassam (le 11 août 2012), attaques de Port-Bouët et Vridi (le 20 septembre 2012), de Noé (le 22 septembre), de Bonoua (15 octobre 2012) d’Alépé (18 octobre 2012), au Sud ont également été attaquées. Occasionnant à chaque fois des morts dans les rangs des FRCI et de la population. A l’Ouest, le 15 août 2012, le poste frontalier de Pékambly a été attaqué par des individus armés venus du Libéria. Avant cette attaque, il y a eu celle de Para, dans la région de Taï au cours de laquelle 7 casques bleus et un FRCI ont été lâchement assassinés par des miliciens et mercenaires venus du Liberia. A Abengourou, le 5 août 2012, le plan des assaillants n’a pas pu fonctionner. L’attaque, avant même de commencer, a été tuée dans l’?uf. C’est ce plan que voulait reprendre le capitaine Bley Kouassi Urbain et les autres cerveaux du complot. Heureusement pour la Côte d’Ivoire, les sécurocrates ivoiriens et ceux des pays amis comme le Niger veillent au grain. Et les enquêtes continuent pour débusquer tous les déstabilisateurs encagoulés qui ne rêvent que de détruire leur pays.
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