Le président de la jeunesse du PDCI a décidé de ne pas se taire face aux critiques dont il est l’objet depuis l’annonce de sa candidature pour succéder à Henri Konan Bédié. Au cours d’une conférence de presse, le mardi 23 juillet 2013 à la maison du PDCI, à Cocody, Kouadio Konan Bertin a affirmé que le président Henri Konan Bédié ne sera pas candidat à sa propre succession, lors du congrès du PDCI, les 3, 4 et 5 octobre 2013.
«Comment voulez-vous que les militants du PDCI-RDA s’accordent à faire de quelqu’un qui, déjà à l’entrée de la salle du congrès est inéligible au regard des textes qui régissent notre parti, le président du PDCI ? C’est une insulte à l’intelligence des militants et il est hors de question d’envisager un tel scénario, parce que je sais que Bédié ne sera pas candidat (…)», a martelé KKB qui a dit ne pas être inquiété par la présence, en ce moment à Paris, de certains responsables du PDCI. «Ils peuvent concocter des choses en France, mais ça ne change rien puisque nos décisions se prennent au Bureau politique dont je suis membre. Ce n’est pas à Paris qu’on décide pour le PDCI-RDA», a tranché le président de la JPDCI qui avait à ses côtés deux collègues députés, Kramo Kouassi (député de Bocanda) et Dibailly Dodo (député d’Iboguhé). Le député de Port-Bouet n’a pas porté de gants pour apporter la réplique aux attaques de ceux qu’il appelle «les Bédiéïstes des temps nouveaux». «J’ai lu un article du secrétaire général par intérim, M. Coffi Michel Benoit, qui dit que je ne suis pas invité au conclave de Daoukro. Je voudrais lui rappeler que depuis le congrès de 2002, je suis secrétaire général adjoint chargé de l’organisation et de la mobilisation du PDCI-RDA avec Maurice Kacou Guikahué et il ne peut se tenir une cérémonie au PDCI que je n’organise. Rien qu’en cette qualité, je serai présent à ce conclave. En tant que candidat, il ne peut pas se tenir un événement au PDCI sans que je ne sois témoin (…) Il est bon que nous puissions donner aux Bédiéïstes des temps nouveaux qui se croient l’armature de faire la morale aux gens, leur propre miroir pour qu’ils voient eux-mêmes à quoi ils ressemblent. «Dans le journal «L’Inter» du 28 mars 2000, Michel Coffi Benoit disait : «Nous sommes contre le retour (d’exil) de Bédié et son maintien à la tête du PDCI», au moment où nous nous battions pour que Bédié revienne d’exil. C’est ce Michel Coffi Benoit qui est devenu Bédiéïste des temps nouveaux, à tel point qu’il va m’interdire une tribune du PDCI-RDA (…) Cela est valable pour beaucoup d’autres et chacun aura son tour devant son propre miroir, qu’il s’agisse d’Adjoumani Kouassi, de Maurice Kacou Guikahué… Je n’ai jamais été Bédiéïste, je suis PDCI-RDA (…) Dans notre tradition, quand on dit refroidir quelqu’un, c’est qu’on l’a tué. Est-ce que ce que je dis mérite que je trouve la mort ? Dieu seul est au contrôle, il sait ce que qui attend chacun de nous. Moi je me bats pour le parti de Félix Houphouët-Boigny et de là où il est, je suis convaincu que j’ai son soutien et celui de la quasi-totalité de l’appareil du PDCI (…) Ceux qui m’attaquent sont militants d’un parti, mais ils servent les intérêts d’un autre parti, mais mon combat vise à les libérer», a indiqué KKB qui a fait le point de sa tournée en France et réitéré sa candidature face à Henri Konan Bédié. «Je suis candidat et nous allons exiger la mise en place d’un comité paritaire à égal distance de tous les candidats pour l’organisation du prochain congrès, que les règles démocratiques soient établis pour que nous mettions d’accord sur le mode opératoire de ce congrès parce qu’il ne peut pas se tenir comme les congrès antérieurs, comme s’il y avait un candidat traditionnel (…) Il est hors de question qu’on copte quelques uns d’entre nous pour aller faire la mascarade, parce personne ne quittera le PDCI pour aller créer un autre parti politique. Personne ne m’a emmené au PDCI, personne ne me chassera du PDCI (…) En le faisant, nous démontrons aux yeux de tous que le PDCI est un parti véritablement démocratique (…) Nous devons sortir de ce congrès avec un PDCI renouvelé, rajeuni pour en faire, à nouveau, un instrument de reconquête du pouvoir d’Etat et l’échéance pour nous, c’est 2015. Le PDCI doit revenir au pouvoir en 2015», a poursuivi KKB, qui place sa candidature à la tête du PDCI sous le signe de l’espérance.
«Bédié et moi sommes tous les deux préoccupés par la survie du PDCI»
«Je sais que des gens ont envie de s’inviter dans le débat, mais ce débat est clair et il est connu. Est-ce que, oui ou non, Bédié a dit : «Je suis à mon dernier combat, je ne suis plus candidat à la présidentielle. Si je perds les élections, je me trouverai une autre forme de vie en dehors de l’arène publique». Quand Bédié met ainsi fin à sa carrière politique, est-ce que la mienne doit prendre fin à quarante (40) ans ? Je n’ai trahi personne. J’ai accompagné Bédié du mieux que je pouvais jusqu’à la défaite et ce qui fondait mon action, c’est mon refus d’accepter le verdict des armes (…) Les Ivoiriens ont dit dans les urnes qu’ils ne veulent plus de Bédié comme Président de la République. Je ne suis donc pas dans la position de Juda (…) Une candidature ne peut pas être liée à un individu.
Bédié que je connais profondément a invité nos militants au 100ème anniversaire du PDCI, ce qui suppose qu’il souhaite que le parti ait 100 ans et qu’il vivra pendant 100 ans. En clair, Bédié et moi sommes attachés aux mêmes intérêts qui sont ceux du PDCI. On peut ne pas dire les mêmes choses au même moment, mais à la fin, on se retrouve toujours puisque nous servons, recherchons et défendons tous l’intérêt du PDCI-RDA. Il n’est donc pas exclu que nous nous retrouvions à la fin, puisque tous les deux, nous sommes préoccupés par la vie et la survie du PDCI. Bédié n’est-il pas en train de s’assurer que nous avons le coffre nécessaire pour prendre la place après lui ? N’est-il pas en train de nous forger pour s’assurer que nous avons du contenu, que nous pouvons tenir après lui qui reconnait qu’il n’a pas encore trouvé son successeur ? N’est-ce pas parce qu’il sent une faillite autour de lui qu’il réfléchit autrement ? Beaucoup vont baisser la tête incessamment», a conclu KKB en donnant rendez-vous pour son investiture, courant septembre 2013.
Olivier Dion
«Comment voulez-vous que les militants du PDCI-RDA s’accordent à faire de quelqu’un qui, déjà à l’entrée de la salle du congrès est inéligible au regard des textes qui régissent notre parti, le président du PDCI ? C’est une insulte à l’intelligence des militants et il est hors de question d’envisager un tel scénario, parce que je sais que Bédié ne sera pas candidat (…)», a martelé KKB qui a dit ne pas être inquiété par la présence, en ce moment à Paris, de certains responsables du PDCI. «Ils peuvent concocter des choses en France, mais ça ne change rien puisque nos décisions se prennent au Bureau politique dont je suis membre. Ce n’est pas à Paris qu’on décide pour le PDCI-RDA», a tranché le président de la JPDCI qui avait à ses côtés deux collègues députés, Kramo Kouassi (député de Bocanda) et Dibailly Dodo (député d’Iboguhé). Le député de Port-Bouet n’a pas porté de gants pour apporter la réplique aux attaques de ceux qu’il appelle «les Bédiéïstes des temps nouveaux». «J’ai lu un article du secrétaire général par intérim, M. Coffi Michel Benoit, qui dit que je ne suis pas invité au conclave de Daoukro. Je voudrais lui rappeler que depuis le congrès de 2002, je suis secrétaire général adjoint chargé de l’organisation et de la mobilisation du PDCI-RDA avec Maurice Kacou Guikahué et il ne peut se tenir une cérémonie au PDCI que je n’organise. Rien qu’en cette qualité, je serai présent à ce conclave. En tant que candidat, il ne peut pas se tenir un événement au PDCI sans que je ne sois témoin (…) Il est bon que nous puissions donner aux Bédiéïstes des temps nouveaux qui se croient l’armature de faire la morale aux gens, leur propre miroir pour qu’ils voient eux-mêmes à quoi ils ressemblent. «Dans le journal «L’Inter» du 28 mars 2000, Michel Coffi Benoit disait : «Nous sommes contre le retour (d’exil) de Bédié et son maintien à la tête du PDCI», au moment où nous nous battions pour que Bédié revienne d’exil. C’est ce Michel Coffi Benoit qui est devenu Bédiéïste des temps nouveaux, à tel point qu’il va m’interdire une tribune du PDCI-RDA (…) Cela est valable pour beaucoup d’autres et chacun aura son tour devant son propre miroir, qu’il s’agisse d’Adjoumani Kouassi, de Maurice Kacou Guikahué… Je n’ai jamais été Bédiéïste, je suis PDCI-RDA (…) Dans notre tradition, quand on dit refroidir quelqu’un, c’est qu’on l’a tué. Est-ce que ce que je dis mérite que je trouve la mort ? Dieu seul est au contrôle, il sait ce que qui attend chacun de nous. Moi je me bats pour le parti de Félix Houphouët-Boigny et de là où il est, je suis convaincu que j’ai son soutien et celui de la quasi-totalité de l’appareil du PDCI (…) Ceux qui m’attaquent sont militants d’un parti, mais ils servent les intérêts d’un autre parti, mais mon combat vise à les libérer», a indiqué KKB qui a fait le point de sa tournée en France et réitéré sa candidature face à Henri Konan Bédié. «Je suis candidat et nous allons exiger la mise en place d’un comité paritaire à égal distance de tous les candidats pour l’organisation du prochain congrès, que les règles démocratiques soient établis pour que nous mettions d’accord sur le mode opératoire de ce congrès parce qu’il ne peut pas se tenir comme les congrès antérieurs, comme s’il y avait un candidat traditionnel (…) Il est hors de question qu’on copte quelques uns d’entre nous pour aller faire la mascarade, parce personne ne quittera le PDCI pour aller créer un autre parti politique. Personne ne m’a emmené au PDCI, personne ne me chassera du PDCI (…) En le faisant, nous démontrons aux yeux de tous que le PDCI est un parti véritablement démocratique (…) Nous devons sortir de ce congrès avec un PDCI renouvelé, rajeuni pour en faire, à nouveau, un instrument de reconquête du pouvoir d’Etat et l’échéance pour nous, c’est 2015. Le PDCI doit revenir au pouvoir en 2015», a poursuivi KKB, qui place sa candidature à la tête du PDCI sous le signe de l’espérance.
«Bédié et moi sommes tous les deux préoccupés par la survie du PDCI»
«Je sais que des gens ont envie de s’inviter dans le débat, mais ce débat est clair et il est connu. Est-ce que, oui ou non, Bédié a dit : «Je suis à mon dernier combat, je ne suis plus candidat à la présidentielle. Si je perds les élections, je me trouverai une autre forme de vie en dehors de l’arène publique». Quand Bédié met ainsi fin à sa carrière politique, est-ce que la mienne doit prendre fin à quarante (40) ans ? Je n’ai trahi personne. J’ai accompagné Bédié du mieux que je pouvais jusqu’à la défaite et ce qui fondait mon action, c’est mon refus d’accepter le verdict des armes (…) Les Ivoiriens ont dit dans les urnes qu’ils ne veulent plus de Bédié comme Président de la République. Je ne suis donc pas dans la position de Juda (…) Une candidature ne peut pas être liée à un individu.
Bédié que je connais profondément a invité nos militants au 100ème anniversaire du PDCI, ce qui suppose qu’il souhaite que le parti ait 100 ans et qu’il vivra pendant 100 ans. En clair, Bédié et moi sommes attachés aux mêmes intérêts qui sont ceux du PDCI. On peut ne pas dire les mêmes choses au même moment, mais à la fin, on se retrouve toujours puisque nous servons, recherchons et défendons tous l’intérêt du PDCI-RDA. Il n’est donc pas exclu que nous nous retrouvions à la fin, puisque tous les deux, nous sommes préoccupés par la vie et la survie du PDCI. Bédié n’est-il pas en train de s’assurer que nous avons le coffre nécessaire pour prendre la place après lui ? N’est-il pas en train de nous forger pour s’assurer que nous avons du contenu, que nous pouvons tenir après lui qui reconnait qu’il n’a pas encore trouvé son successeur ? N’est-ce pas parce qu’il sent une faillite autour de lui qu’il réfléchit autrement ? Beaucoup vont baisser la tête incessamment», a conclu KKB en donnant rendez-vous pour son investiture, courant septembre 2013.
Olivier Dion
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