Le président de la Jeunesse du Pdci a parlé, hier, depuis le siège de son parti. Pour réaffirmer encore qu’il est candidat au poste de président de la plus vieille formation politique de Côte d’Ivoire. Mais surtout pour prouver qu’il est le gardien du temple.
Une conférence de presse sur fond de défi et de riposte. En tout cas, c’est pour mettre fin aux rumeurs faisant croire qu’il ne peut plus avoir accès au siège de son parti que Kouadio Konan Bertin alias KKB a animé, hier, une conférence de presse dans ledit siège. «En réalité, je vous ai invités à la Maison du Pdci, simplement pour constater que je peux mettre les pieds au siège du Pdci-Rda. Je vous ai appelés pour vous dire que, depuis 1999, je suis le gardien de cette maison, le gardien du temple. Personne ne peut m’empêcher de mettre les pieds à la Maison du Pdci», a déclaré KKB. Pour mettre fin aux rumeurs.
Par ailleurs, l’orateur a porté une réplique aux Bédiéistes des temps nouveaux tels que Kouassi Adjoumani, Maurice Kakou Guikahué et Michel Koffi Benoît. Dans ce sens, il a brandi une vieille Une du quotidien «L’Inter» du 28 mars 2000, avec une déclaration de Michel Koffi Benoît, alors rénovateur, qui disait : «Nous sommes contre le retour et le maintien de Bédié». KKB a tenu à retourner son «miroir» à «ce bédiéiste des temps nouveaux» par rapport à une déclaration qu’il a faite récemment dans «Le Nouveau Réveil». Michel Koffi Benoît avait déclaré que KKB n’est pas invité au conclave qui va se tenir à Daoukro. A ce propos, le président de la Jpdci répond qu’il sera à Daoukro en sa double «qualité» de candidat et de secrétaire général adjoint chargé de l’Organisation et de la Mobilisation du Pdci. En tant que Sga à l’organisation, il soutient : «…Il ne peut se tenir une cérémonie au sein du Pdci-Rda que je n’organise pas. Et, en tant que candidat, il ne peut se tenir un évènement qui concerne le Pdci Rda sans que je n’en sois témoin».
Sa candidature réaffirmée, il a indiqué ses exigences de transparence pour que le résultat des urnes soit accepté de tous. «Je suis candidat et nous allons exiger la mise en place d’un comité paritaire pour ce congrès. Nous exigeons que les règles démocratiques soient établies».
Pour le candidat KKB, il faut un «mode opératoire» sur les modalités d’organisation et de participation. Car, pour lui, au sortir de ce congrès, le Pdci doit afficher le renouveau, la renaissance et être rajeuni, être un parti «national». C’est à ce titre, selon KKB, que le parti Pdci sera un instrument de conquête du pouvoir.
Sur la question d’actualité relative à la nationalité, il ne voit pas la nécessité d’un tel débat aujourd’hui, mieux il ne voit pas en quoi la loi sur le foncier doit être changée.
Armand Bohui
Une conférence de presse sur fond de défi et de riposte. En tout cas, c’est pour mettre fin aux rumeurs faisant croire qu’il ne peut plus avoir accès au siège de son parti que Kouadio Konan Bertin alias KKB a animé, hier, une conférence de presse dans ledit siège. «En réalité, je vous ai invités à la Maison du Pdci, simplement pour constater que je peux mettre les pieds au siège du Pdci-Rda. Je vous ai appelés pour vous dire que, depuis 1999, je suis le gardien de cette maison, le gardien du temple. Personne ne peut m’empêcher de mettre les pieds à la Maison du Pdci», a déclaré KKB. Pour mettre fin aux rumeurs.
Par ailleurs, l’orateur a porté une réplique aux Bédiéistes des temps nouveaux tels que Kouassi Adjoumani, Maurice Kakou Guikahué et Michel Koffi Benoît. Dans ce sens, il a brandi une vieille Une du quotidien «L’Inter» du 28 mars 2000, avec une déclaration de Michel Koffi Benoît, alors rénovateur, qui disait : «Nous sommes contre le retour et le maintien de Bédié». KKB a tenu à retourner son «miroir» à «ce bédiéiste des temps nouveaux» par rapport à une déclaration qu’il a faite récemment dans «Le Nouveau Réveil». Michel Koffi Benoît avait déclaré que KKB n’est pas invité au conclave qui va se tenir à Daoukro. A ce propos, le président de la Jpdci répond qu’il sera à Daoukro en sa double «qualité» de candidat et de secrétaire général adjoint chargé de l’Organisation et de la Mobilisation du Pdci. En tant que Sga à l’organisation, il soutient : «…Il ne peut se tenir une cérémonie au sein du Pdci-Rda que je n’organise pas. Et, en tant que candidat, il ne peut se tenir un évènement qui concerne le Pdci Rda sans que je n’en sois témoin».
Sa candidature réaffirmée, il a indiqué ses exigences de transparence pour que le résultat des urnes soit accepté de tous. «Je suis candidat et nous allons exiger la mise en place d’un comité paritaire pour ce congrès. Nous exigeons que les règles démocratiques soient établies».
Pour le candidat KKB, il faut un «mode opératoire» sur les modalités d’organisation et de participation. Car, pour lui, au sortir de ce congrès, le Pdci doit afficher le renouveau, la renaissance et être rajeuni, être un parti «national». C’est à ce titre, selon KKB, que le parti Pdci sera un instrument de conquête du pouvoir.
Sur la question d’actualité relative à la nationalité, il ne voit pas la nécessité d’un tel débat aujourd’hui, mieux il ne voit pas en quoi la loi sur le foncier doit être changée.
Armand Bohui