Nono Matondo-Fundani, est le directeur chargé du retour de la Banque africaine de développement (BAD) à son siège statutaire d’Abidjan. Au terme d’une énième mission d’évaluation sur le sol ivoirien, le directeur était face à la presse hier le vendredi 26 juillet 2013. Nono Matondo-Fundani a déroulé le plan de retour des agents de l’Institution panafricaine. ‘’Depuis 2 semaines déjà, une équipe d’une cinquantaine de personnes a pris ses quartiers à Abidjan’’, confie-t-il. Pour le directeur, d’ici au premier trimestre 2014, ce sont 600 agents qui devraient rejoindre Abidjan, de même que le ‘’board’’, avant le gros lot du contingent qui devrait débarquer au second trimestre de l’année prochaine (un millier d’agents). ‘’L’essentiel pour la Banque est de fêter son cinquantenaire prévu en novembre 2014 à son siège d’Abidjan’’, se rejoint Nono Matondo-Fundani. Continuant, le directeur estime que le grand défi du retour à Abidjan demeure le logement. ‘’Abidjan n’offre pas suffisamment de logements si toute la population de la Banque devrait revenir immédiatement’’, confie-t-il. Comme mesures prises, Nono Matondo-Fundani, dit avoir pris attache avec toutes les sociétés et agences immobilières pour faire juguler offre et demande. Sans oublier que l’Institution n’occulte pas de venir en aide à des propriétaires de logements en vue de réhabiliter leurs demeures. Au niveau des écoles, le directeur a marqué son satisfécit tant pour l’enseignement français, qu’anglais. Nono Matondo-Fundani a tenu à souligner au cours de l’échange, qu’aucune pression ne pèse sur les autorités ivoiriennes dans le cadre du retour du siège. Il a même salué les autorités ivoiriennes pour leur engagement en faveur de ce retour. Estimant le coût du retour de la Banque à son siège statutaire, Nono Matondo-Fundani a avancé le chiffre de 200 millions d’euros soit près de 130 milliards FCFA. En prenant en compte la rénovation du siège, l’acquisition d’équipements, le transport des agents… A tout ce tableau reluisant, Nono Matondo-Fundani dira que seule la dégradation de l’environnement sécuritaire pourrait être un frein au retour enclenché. N’éludant aucun sujet, le directeur du retour de la Banque a martelé que le litige avec l’ambassadeur Georges Ouégnin, l’ancien directeur du protocole du président Félix Houphouët-Boigny, faisait l’objet d’un règlement à l’amiable entre les deux parties. D’où désormais le silence et le manque de communication autour de l’affaire.
FO
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