La capitale politique ivoirienne, Yamoussoukro, ville aux artères lumineuses et verdoyantes est à pied d’œuvre pour offrir un accueil hospitalier à la délégation gouvernementale du Burkina-Faso. Un toilettage total au niveau des grandes artères de la ville suivi du curage des caniveaux et largage des lacs principaux en bordure du boulevard triomphal qui mène au palais de l’illustre premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny, père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne. Tous les trottoirs ont été débarrassés de tous les objets encombrants, des commerçants ambulants, des sachets d’eau glacée. Tous les feux tricolores des grands carrefours sont de retour après une longue période de panne. A tout cela s’ajoutent les caméras de surveillance installées dans les coins stratégiques de la ville pour dit on, observer tous les moindres gestes. Au niveau sécuritaire, après les caméras de surveillance, toute la ville est bouclée. Les entrées et sorties sont contrôlées à toutes les sorties de la ville. Les grands carrefours non pourvus de feux tricolores bénéficient de panneaux de stop et sont également surveillés par les forces de l’ordre. Les forces de l’ordre nationales appuyées par les forces impartiales et celle de la licorne. L’entretien des voiries se fait au jour le jour avec les braves dames des sociétés commises à la tâche, bien qu’elles accusent des mois de retard dans leur paiement salarial. Les agents municipaux sont en guerre contre les vendeurs ambulants et à la sauvette, ainsi que les vendeuses d’eau glacée. Le gouverneur du district autonome, Thiam Augustin, chaque jour que Dieu fait descend lui-même dans les rues pour se rendre compte de l’effectivité de l’entretien des rues. A la Fondation Félix Houphouët-Boigny, lieu de prédilection des assises, la grande salle Félix Houphouët-Boigny a fait son toilettage. Les abords de la cour sont en train d’être nettoyés de font en comble. Il en est de même pour les caniveaux avec des panneaux d’interdiction de verser de l’eau usée sur les voies. En attendant l’arrivée du chef de l’Etat, Alassane Ouattara et son homologue Burkinabé, Blaise Campaoré et leurs gouvernements au grand complet, les hôtels, et la ville sont entrain de faire leur assainissement.
Jacquelin Mintoh
Jacquelin Mintoh
