Agboville, Un séminaire sur l'harmonisation des us et coutumes Abbey et Krobou, deux peuples autochtones d'Agboville, s'est ouvert, vendredi à Offa, localité située à une quinzaine de kilomètres d'Agboville, a constaté l'AIP.
« Le travail que nous entamons, aujourd'hui, participe des conditions pour vivre en harmonie entre nous et avec les autres », a dit ,à l'ouverture du séminaire, Ohochi (chef en langue Abbey) Edi N'Besso Louis, président du Conseil supérieur des Rois et Chefs traditionnels de Côte d'Ivoire, section-Agboville.
« Nous avons constaté que nos traditions sont les mêmes dans nos villages et nos cantons, mais dans la pratique, les rites n'étaient pas identiques », a fait observer le chef Edi, pour justifier l'organisation du séminaire. Il a expliqué que le souci des chefs de village et des chefs de terre, est la recherche d'un accord sur un minimum d'éléments, pour renforcer l'unité des peuples Abbey et Krobou.
Les rites à observer pendant l'héritage, les condoléances publiques, la durée et les dépenses durant les funérailles, le veuvage, la succession ainsi que les règles de fonctionnement du pacte d'alliance avec les Didas (ethnie du centre-ouest) seront débattus, a révélé le chef des chefs du département d'Agboville.
Au total, 18 chefs de terre et de village des cinq cantons d'Agboville vont réaliser une mise en commun des différents travaux et des ajouts, pour que désormais, le département puisse parler le même langage ou du moins, avoir des comportements rapprochés, d'un canton à un autre.
Des réflexions similaires avaient déjà été menées au niveau des responsables traditionnels de chaque canton, a rappelé Ohochi N'Dori Joseph, chef du village d'Odoguié et président du comité d'organisation du séminaire.
Les têtes couronnées ont rappelé que, chaque jour, ils partent d'un village à un autre pour échanger des salutations, se frotter avec des parents, amis et collègues, accueillir des dignitaires d'ici et d'ailleurs, dans les circonstances de mariages, deuils, signature de contrat, règlements de conflits fonciers et autres. « A toutes ces occasions, nous devrions pouvoir réagir sans heurter les mœurs », ont-elles insisté.
La chefferie a exhorté les élus et cadres à s'approprier ces sujets, et invité les sociologues et psychologues à les rejoindre, pour aider à présenter « les recommandations de façon digeste ».
Le séminaire qui s’achève samedi, se tient sur le site de la plantation industrielle de banane d’Eglin, à quelques centaines de mètres du village d’Offa. Une séance de restitution sera organisée plus tard à Agboville, a appris l’AIP.
(AIP)
dd/kkp/cmas
« Le travail que nous entamons, aujourd'hui, participe des conditions pour vivre en harmonie entre nous et avec les autres », a dit ,à l'ouverture du séminaire, Ohochi (chef en langue Abbey) Edi N'Besso Louis, président du Conseil supérieur des Rois et Chefs traditionnels de Côte d'Ivoire, section-Agboville.
« Nous avons constaté que nos traditions sont les mêmes dans nos villages et nos cantons, mais dans la pratique, les rites n'étaient pas identiques », a fait observer le chef Edi, pour justifier l'organisation du séminaire. Il a expliqué que le souci des chefs de village et des chefs de terre, est la recherche d'un accord sur un minimum d'éléments, pour renforcer l'unité des peuples Abbey et Krobou.
Les rites à observer pendant l'héritage, les condoléances publiques, la durée et les dépenses durant les funérailles, le veuvage, la succession ainsi que les règles de fonctionnement du pacte d'alliance avec les Didas (ethnie du centre-ouest) seront débattus, a révélé le chef des chefs du département d'Agboville.
Au total, 18 chefs de terre et de village des cinq cantons d'Agboville vont réaliser une mise en commun des différents travaux et des ajouts, pour que désormais, le département puisse parler le même langage ou du moins, avoir des comportements rapprochés, d'un canton à un autre.
Des réflexions similaires avaient déjà été menées au niveau des responsables traditionnels de chaque canton, a rappelé Ohochi N'Dori Joseph, chef du village d'Odoguié et président du comité d'organisation du séminaire.
Les têtes couronnées ont rappelé que, chaque jour, ils partent d'un village à un autre pour échanger des salutations, se frotter avec des parents, amis et collègues, accueillir des dignitaires d'ici et d'ailleurs, dans les circonstances de mariages, deuils, signature de contrat, règlements de conflits fonciers et autres. « A toutes ces occasions, nous devrions pouvoir réagir sans heurter les mœurs », ont-elles insisté.
La chefferie a exhorté les élus et cadres à s'approprier ces sujets, et invité les sociologues et psychologues à les rejoindre, pour aider à présenter « les recommandations de façon digeste ».
Le séminaire qui s’achève samedi, se tient sur le site de la plantation industrielle de banane d’Eglin, à quelques centaines de mètres du village d’Offa. Une séance de restitution sera organisée plus tard à Agboville, a appris l’AIP.
(AIP)
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