C’est parti ! Les ministres en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso et de la République de Côte d’Ivoire, Djibril Bassolé et Charles Koffi Diby ont ouvert hier la 3ème conférence du Traité d’amitié et de coopération en terre ivoirienne au pied de la Basilique Notre Dame de la Paix, dans la somptueuse salle de la paierie du trésor baptisée " Séry Gnoléba," en présence du ministre de l’Intégration et des Ivoiriens de l’Etranger, Ally Coulibaly.
Cette réunion est la suite logique d’une série de rencontres de ces deux ministres dont celle du 10 juillet 2013 dernier à Abidjan pour préparer la 3ème conférence au sommet entre les chefs d’Etat des deux pays. Elle s’inscrit dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération (Tac) dont les bases ont été jetées en 1988 à Ouagadougou entre les Républiques s?urs de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso en vue de renforcer la fraternité et la solidarité entre les peuples burkinabé et ivoiriens.
Pour le ministre ivoirien des Affaires étrangères, la présence en terre ivoirienne de son homologue burkinabé, Djibril Bassolé est le signe de la volonté commune de traduire en actes concrets la volonté des deux chefs d’Etat, Alassane Ouattara et Blaise Compaoré de voir se consolider et se raffermir davantage les fondements de la coopération bilatérale qui lie les deux pays. Depuis l’époque coloniale, dit-il, la Côte d’Ivoire et le Burkina ont une vieille histoire d’amitié de coopération. Cette réunion vient valider l’ensemble des travaux identifiés à l’occasion des réunions ministérielles préparatoires de la 3ème conférence au sommet.
Les assises, à en croire Charles Diby, constituent assurément l’aboutissement des réunions ministérielles menées ensemble et dont les premières se sont déroulées les 24 et 25 avril 2013 à Bobo-Dioulasso. La seconde à Abidjan les 9 et 10 juillet 2013. Tout en précisant que l’objectif de cette 3ème rencontre à Yamoussoukro va permettre de finaliser et valider les conclusions sur l’ensemble des dossiers à leur soumettre. A son homologue burkinabé et sa délégation, ainsi qu’aux hautes personnalités qui les accompagnent, Charles Koffi Diby n’a pas caché l’enthousiasme et l’esprit de convivialité qui a toujours caractérisé les retrouvailles entre les deux peuples.
Il s’agira donc au cours de ces assises de dresser l’état d’exécution des décisions et engagements pris par les deux chefs d’Etat, Alassane Ouattara Blaise Compaoré lors de la seconde conférence au sommet tenue en novembre 2011 à Ouagadougou. Avant d’ajouter que les deux populations (ivoiriennes et burkinabé) attendent beaucoup de cette 3ème conférence au sommet et espèrent que les conclusions permettront de renforcer les leviers de la coopération ivoiro-burkinabé.
Car, il ne saura être autrement sans la convergence de vue entre les deux présidents, chefs d’Etat. Si ce plan ne laisse aucune ambigüité. Il espère que les conclusions permettront de renforcer les leviers de notre coopération. Nous avons donc l’impérieux devoir de satisfaire leurs attentes à travers les réponses qu’il nous faudra apporter ensemble aux besoins, de relever les nouveaux défis qui se dressent encore dans l’œuvre de consolidation de notre coopération.
Quant au ministre des Affaires étrangères Burkinabé, Djibril Bassolé, pour lui, il sera question au cours de cette session ministérielle, d’examiner, d’adopter le rapport des experts. Toutefois, il a apprécié et félicité les experts pour la qualité de leur travail à eux soumettre. Au total 19 projets d’accord qui ont élaborés vont être passés en revue, avant d’évaluer enfin les perspectives d’avenir, puis qu’après ce sommet, le 4ème sommet est encore à envisagé.
Le ministre Bassolé a aussi indiqué que le dernier sommet de la CEDEAO a chargé le président en exercice, Alassane Ouattara de réfléchir sur la possibilité de mettre en place une compagnie aérienne susceptible de desservir efficacement l’ensemble des pays de l’espace de cette institution.
Le même sommet a confié au président du Faso, Blaise Compaoré, le suivi du protocole de l’institution sur la libre circulation des biens et des personnes, le droit d’établissement et de lever en quelque sorte tout ce qui peut être obstacle aux échanges commerciaux.
Il a souhaité, vu la responsabilisation des deux chefs d’Etat dans la CEDEAO, que les travaux du Traité d’Amitié et de Coopération puissent converger dans ce sens. Et faire en sorte que l’axe Ouaga-Abidjan soit un axe fort et qu’il soit l’épine dorsale de l’intégration de ces deux Etats.
Jacquelin Mintoh
Cette réunion est la suite logique d’une série de rencontres de ces deux ministres dont celle du 10 juillet 2013 dernier à Abidjan pour préparer la 3ème conférence au sommet entre les chefs d’Etat des deux pays. Elle s’inscrit dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération (Tac) dont les bases ont été jetées en 1988 à Ouagadougou entre les Républiques s?urs de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso en vue de renforcer la fraternité et la solidarité entre les peuples burkinabé et ivoiriens.
Pour le ministre ivoirien des Affaires étrangères, la présence en terre ivoirienne de son homologue burkinabé, Djibril Bassolé est le signe de la volonté commune de traduire en actes concrets la volonté des deux chefs d’Etat, Alassane Ouattara et Blaise Compaoré de voir se consolider et se raffermir davantage les fondements de la coopération bilatérale qui lie les deux pays. Depuis l’époque coloniale, dit-il, la Côte d’Ivoire et le Burkina ont une vieille histoire d’amitié de coopération. Cette réunion vient valider l’ensemble des travaux identifiés à l’occasion des réunions ministérielles préparatoires de la 3ème conférence au sommet.
Les assises, à en croire Charles Diby, constituent assurément l’aboutissement des réunions ministérielles menées ensemble et dont les premières se sont déroulées les 24 et 25 avril 2013 à Bobo-Dioulasso. La seconde à Abidjan les 9 et 10 juillet 2013. Tout en précisant que l’objectif de cette 3ème rencontre à Yamoussoukro va permettre de finaliser et valider les conclusions sur l’ensemble des dossiers à leur soumettre. A son homologue burkinabé et sa délégation, ainsi qu’aux hautes personnalités qui les accompagnent, Charles Koffi Diby n’a pas caché l’enthousiasme et l’esprit de convivialité qui a toujours caractérisé les retrouvailles entre les deux peuples.
Il s’agira donc au cours de ces assises de dresser l’état d’exécution des décisions et engagements pris par les deux chefs d’Etat, Alassane Ouattara Blaise Compaoré lors de la seconde conférence au sommet tenue en novembre 2011 à Ouagadougou. Avant d’ajouter que les deux populations (ivoiriennes et burkinabé) attendent beaucoup de cette 3ème conférence au sommet et espèrent que les conclusions permettront de renforcer les leviers de la coopération ivoiro-burkinabé.
Car, il ne saura être autrement sans la convergence de vue entre les deux présidents, chefs d’Etat. Si ce plan ne laisse aucune ambigüité. Il espère que les conclusions permettront de renforcer les leviers de notre coopération. Nous avons donc l’impérieux devoir de satisfaire leurs attentes à travers les réponses qu’il nous faudra apporter ensemble aux besoins, de relever les nouveaux défis qui se dressent encore dans l’œuvre de consolidation de notre coopération.
Quant au ministre des Affaires étrangères Burkinabé, Djibril Bassolé, pour lui, il sera question au cours de cette session ministérielle, d’examiner, d’adopter le rapport des experts. Toutefois, il a apprécié et félicité les experts pour la qualité de leur travail à eux soumettre. Au total 19 projets d’accord qui ont élaborés vont être passés en revue, avant d’évaluer enfin les perspectives d’avenir, puis qu’après ce sommet, le 4ème sommet est encore à envisagé.
Le ministre Bassolé a aussi indiqué que le dernier sommet de la CEDEAO a chargé le président en exercice, Alassane Ouattara de réfléchir sur la possibilité de mettre en place une compagnie aérienne susceptible de desservir efficacement l’ensemble des pays de l’espace de cette institution.
Le même sommet a confié au président du Faso, Blaise Compaoré, le suivi du protocole de l’institution sur la libre circulation des biens et des personnes, le droit d’établissement et de lever en quelque sorte tout ce qui peut être obstacle aux échanges commerciaux.
Il a souhaité, vu la responsabilisation des deux chefs d’Etat dans la CEDEAO, que les travaux du Traité d’Amitié et de Coopération puissent converger dans ce sens. Et faire en sorte que l’axe Ouaga-Abidjan soit un axe fort et qu’il soit l’épine dorsale de l’intégration de ces deux Etats.
Jacquelin Mintoh