Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, accueille, aujourd’hui mardi 30 juillet 2013, la 3e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération Côte d’Ivoire/Burkina Faso avec la présence effective des présidents Alassane Ouattara et Blaise Compaoré. En prélude à cette rencontre, les Premiers ministres des deux pays ont tenu un conseil de gouvernement conjoint hier lundi 29 juillet à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix de Yamoussoukro.
Troupes traditionnelles et membres du gouvernement de la Côte d’Ivoire et du Burkina à l’accueil sur le tarmac ; drapeaux des deux pays flottant dans les artères de la capitale politique ivoirienne. C’est un décor aux couleurs des deux Etats qui est planté à l’arrivée de la délégation burkinabè, conduite par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le dimanche 28 juillet 2013 à Yamoussoukro à l’occasion de la 3e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération Côte d’Ivoire/Burkina Faso. Dans la continuité de cette ambiance de partage d’expériences, Luc Adolphe Tiao a mis à profit son séjour pour visiter le Centre d’hémodialyse et le Centre de coordination décisionnelle des opérations (CCDO) de Yamoussoukro le lundi 29 juillet 2013.
Et comme pour magnifier les liens de sang qui existent entre les deux pays, les chefs du gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire ont ensuite inauguré le Centre national de transfusion sanguine de la capitale politique ivoirienne avant de tenir un conseil de gouvernement conjoint à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Intervenant à la suite des rencontres des experts et des ministres des deux pays, cette séance de travail, qui a visé à préparer le sommet des deux chefs d’Etat prévu pour aujourd’hui, a consisté à passer en revue le chemin parcouru après Ouagadougou 2011 (NDLR : la dernière conférence au sommet a eu lieu dans la capitale burkinabè en novembre 2011) et à établir le niveau des avancées obtenues dans la mise en œuvre des diligences identifiées par la 2e conférence au sommet. «Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire et le Burkina sont appelés à constituer un binôme économique fort et complémentaire. Cela devrait permettre de relever très significativement le niveau de nos échanges commerciaux, dont la valeur globale, de 179 milliards de F CFA en 2010, est nettement en dessous de nos énormes potentialités», a souligné le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances ivoirien, Daniel Kablan Duncan, pour qui le Traité d’amitié et de coopération Côte d’Ivoire/Burkina Faso a pour objectif d’améliorer le quotidien des populations des deux pays.
Même son de cloche chez son homologue burkinabè : «Le contexte sous-régional et mondial actuel, marqué par des crises sociopolitiques, économiques, financières et environnementales, justifie, plus que jamais, le choix opéré par nos deux pays de privilégier une approche globale et intégrée de développement ayant une solide fondation socioculturelle et accordant une place de choix à la concertation et au dialogue.» Ainsi, à l’issue du conseil de gouvernement conjoint, trois grands dossiers sont inscrits à l’ordre du jour de la 3e conférence au sommet de ce matin entre Alassane Ouattara et Blaise Compaoré : il s’agit de la mise en place et de la gestion de l’oléoduc devant faciliter le transport des hydrocarbures de la côte vers l’intérieur du pays et le Burkina Faso, du projet d’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou et du projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya avec son extension sur Tambao.
De notre envoyé spécial à Yamoussoukro
Hyacinthe Sanou
Troupes traditionnelles et membres du gouvernement de la Côte d’Ivoire et du Burkina à l’accueil sur le tarmac ; drapeaux des deux pays flottant dans les artères de la capitale politique ivoirienne. C’est un décor aux couleurs des deux Etats qui est planté à l’arrivée de la délégation burkinabè, conduite par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, le dimanche 28 juillet 2013 à Yamoussoukro à l’occasion de la 3e conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération Côte d’Ivoire/Burkina Faso. Dans la continuité de cette ambiance de partage d’expériences, Luc Adolphe Tiao a mis à profit son séjour pour visiter le Centre d’hémodialyse et le Centre de coordination décisionnelle des opérations (CCDO) de Yamoussoukro le lundi 29 juillet 2013.
Et comme pour magnifier les liens de sang qui existent entre les deux pays, les chefs du gouvernement du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire ont ensuite inauguré le Centre national de transfusion sanguine de la capitale politique ivoirienne avant de tenir un conseil de gouvernement conjoint à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Intervenant à la suite des rencontres des experts et des ministres des deux pays, cette séance de travail, qui a visé à préparer le sommet des deux chefs d’Etat prévu pour aujourd’hui, a consisté à passer en revue le chemin parcouru après Ouagadougou 2011 (NDLR : la dernière conférence au sommet a eu lieu dans la capitale burkinabè en novembre 2011) et à établir le niveau des avancées obtenues dans la mise en œuvre des diligences identifiées par la 2e conférence au sommet. «Au sein de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire et le Burkina sont appelés à constituer un binôme économique fort et complémentaire. Cela devrait permettre de relever très significativement le niveau de nos échanges commerciaux, dont la valeur globale, de 179 milliards de F CFA en 2010, est nettement en dessous de nos énormes potentialités», a souligné le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances ivoirien, Daniel Kablan Duncan, pour qui le Traité d’amitié et de coopération Côte d’Ivoire/Burkina Faso a pour objectif d’améliorer le quotidien des populations des deux pays.
Même son de cloche chez son homologue burkinabè : «Le contexte sous-régional et mondial actuel, marqué par des crises sociopolitiques, économiques, financières et environnementales, justifie, plus que jamais, le choix opéré par nos deux pays de privilégier une approche globale et intégrée de développement ayant une solide fondation socioculturelle et accordant une place de choix à la concertation et au dialogue.» Ainsi, à l’issue du conseil de gouvernement conjoint, trois grands dossiers sont inscrits à l’ordre du jour de la 3e conférence au sommet de ce matin entre Alassane Ouattara et Blaise Compaoré : il s’agit de la mise en place et de la gestion de l’oléoduc devant faciliter le transport des hydrocarbures de la côte vers l’intérieur du pays et le Burkina Faso, du projet d’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou et du projet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya avec son extension sur Tambao.
De notre envoyé spécial à Yamoussoukro
Hyacinthe Sanou