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Politique Publié le mardi 30 juillet 2013 | Xinhua

Côte d’Ivoire/Burkina Faso: un conseil de gouvernement conjoint ouvert à Yamoussoukro

© Xinhua Par DR
Conseil des ministres conjoint sur le Traité d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire
ABIDJAN - Un conseil des ministres conjoints présidés par les Premiers ministres Daniel Kablan Duncan de Côte d'Ivoire et Beyon Luc-Adolphe Tiao du Burkina Faso s'est ouvert lundi à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan) dans le cadre de la 3ème conférence au sommet du Traité d'amitié et de coopération entre les deux pays.

A l'ouverture du conseil, Daniel Kablan Duncan a souligné qu'il s'agit pour les ministres de plancher sur "le chemin parcouru" par le Traité et établir le niveau des avancées obtenues dans la mise en oeuvre des diligences identifiées par la 2ème conférence à Ouagadougou.

Il a évoqué les projets de construction de l'autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou- Kaya et son extension jusqu'à Tambao.

Tout en indiquant que le conseil va passer en revue les " nombreux accords" dont la signature est en attente, le Premier ministre ivoirien a mentionné que les deux gouvernements ont "le devoir" de répondre aux attentes des populations de leur pays.

"Ces attentes, nombreuses et multiformes portent sur la fluidité du trafic, la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que de la lutte contre la traite transfrontalière des enfants ou même de la transhumance et de la santé animale", a-t-il énuméré.

Pour sa part, le Premier ministre du Burkina Faso s'est félicité de la tenue des travaux de cette 3ème conférence du Traité qu'il considère comme "un instrument unique et original" qui doit conforter "la vision commune" des deux pays et "donner aux relations séculaires et historiques, un enracinement solide et durable, à la mesure des aspirations des peuples ivoirien et burkinabé".

Il a salué l'offre faite par la Côte d'Ivoire concernant la prise de participation au capital de la société ayant en charge la gestion de l'oléoduc devant faciliter le transport des hydrocarbures vers l'intérieur du pays.

Il a également exprimé sa "reconnaissance" pour les efforts consentis par la Côte d'Ivoire en matière de fourniture d'électricité, malgré les besoins nationaux importants.

"Cette coopération énergétique exemplaire porte en elle le germe de la solidarité agissante entre les deux pays", a-t-il dit.

Le Traité d'amitié et de coopération ivoiro-burkinabé a été signé le 29 juillet 2008.

Les travaux de Yamoussoukro qui s'ouvrent mardi sont les troisièmes du genre après Yamoussoukro en 2009 et Ouagadougou en 2011.
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