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Diplomatie Publié le mardi 30 juillet 2013 | Le Patriote

Conseil de gouvernement conjoint Burkina-Côte d’ivoire : De grands sujets abordés

© Le Patriote Par DR
Sommet de la Coopération Côte d`Ivoire/Burkina Faso : ouverture des travaux du Conseil des Ministres
Mardi 30 juillet 2013.Yamoussoukro 2013.
Un Conseil de gouvernement conjoint Côte d’Ivoire-Burkina s’est tenu, hier, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, à Yamoussoukro. Cela, à l’occasion de la 3ème Conférence au Sommet du Traité d’amitié et de coopération entre les deux pays. Outre l’allocution du maire de la ville, qui a souhaité le traditionnel Akwaba aux deux délégations hôtes, la cérémonie d’ouverture de ce conclave a été marquée par les speechs des deux Premiers ministres.

Le chef du gouvernement ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a rappelé à toute fins utiles que la vision des deux chefs d’Etat, Blaise Compaoré et Alassane Ouattara, est de consolider les relations bilatérales déjà excellentes, pour le progrès et le bien-être des deux peuples respectifs. Cette rencontre a été l’occasion de passer en revue le chemin parcouru après Ouagadougou 2011 et d’établir le niveau des avancées obtenues dans la mise en ?uvre des diligences identifiées par la 2ème Conférence au Sommet. Au nombre des dossiers, ceux relatifs à la Construction de l’autoroute Yamoussoukro- Ouagadougou, au chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya, à la question énergétique et minière. Les travaux ont permis aussi de faire la revue des accords bilatéraux dont la signature est attendue à la 3ème Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération. Les attentes sont, selon lui, nombreuses et multiformes. Elles concernent entre autres, les décisions dans les domaines de la fluidité du trafic et de la libre circulation des personnes et des biens ainsi que la lutte contre la traite transfrontalière des enfants ou même de la transhumance et de la santé animale ainsi que divers autres domaines. Les engagements pris par les deux Etats doivent être remplis de sorte à ce que les populations des deux nations en bénéficient concrètement et dans un court délai.
La croissance économique de l’espace UEMOA est ressortie à 5,8% à fin 2012, en rapport avec la normalisation-socio politique en Côte d’Ivoire. La stratégie d’investissement vise selon le chef du gouvernement, à renforcer les infrastructures socioéconomiques avec un intérêt particulier pour les projets régionaux. Notamment pour les projets portuaires, aéroportuaires, routiers, ferroviaires, sanitaires et éducatifs. Il s’est félicité du dynamisme économique observé dans les deux pays en 2012 et les perspectives fort prometteuses en 2013. Il est revenu sur plusieurs autres projets d’envergure à caractère régional pour lesquels les pays concernés sont appelés à faire des efforts. Son homologue du Burkina Faso, Beyon Luc-Adolphe Tiao, lui, s’est félicité d’être avec les siens en terre ivoirienne. « C’est un réel plaisir pour nous, de nous retrouver parmi nos frères d’ici », s’est-il réjoui. Pour lui, un vent nouveau souffle sur une Côte d’Ivoire qui a renoué avec la croissance et la paix. Et des résultats concrets s’observent dans tous les domaines de la vie de la nation ivoirienne, sous la conduite du président Alassane Ouattara. Les présidents ivoirien et burkinabé qui ont la même vision, ont selon lui, revivifié la coopération sous-régionale. Il est revenu sur certains projets réalisés en commun et rappelé la responsabilité qui est celle des deux pays dans la conduite à terme des multiples chantiers ouverts dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération.

CZ
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